Commercy est une commune française, située dans le département de la Meuse, dont elle est une des sous-préfectures (avec Verdun). Elle fait partie de la région Lorraine. Les habitants de Commercy sont appelés les Commerciens.
Blason

De gueules aux trois demoiselles d'argent rangées en fasce, au chef cousu d'azur semé de croix pommetées au pied fiché aussi d'argent.
Commercy se trouve dans la vallée de la Meuse, à mi-chemin entre Bar-le-Duc à l'ouest, et Nancy à l'est.
Les voies de communication desservant Commercy sont la RN 4 qui passe à Void, à 9 km au sud de la ville.
La voie ferrée Paris-Strasbourg rejoint la vallée de la Meuse à Lérouville (où se trouvait la gare de triage) puis la remonte par Commercy jusqu'à Pagny-sur-Meuse. Depuis la mise en service de la LGV Est européenne, cette voie ferrée n'est plus empruntée que par les trains régionaux et les convois de marchandises. Commercy est desservie par la ligne 29 Nancy-Reims du TER Lorraine. Le 28 avril 2008, une liaison quotidienne en TGV vers Paris a été ouverte, puis supprimée le 12 décembre 2009 (cf. Gare de Commercy).
Depuis le 5 avril 2010, a été mis en place un bus qui relie la Gare de Meuse TGV.
La ville est desservie par les lignes d'autocars du Réseau Intermodal des Transports de la Meuse (RITM). La gare routière se trouve maintenant devant la gare ferroviaire. L'ancienne gare routière se trouvait en centre ville, au 22 Place Charles de Gaulle, jusqu'au début des années 2000. À l'étage de celle-ci se trouve une salle de réunion utilisée par de nombreuses associations qui est toujours connue sous le nom de « Salle de la gare routière ».
L'emplacement où est située Commercy a été occupé dès le paléolithique ancien (côte de Bussy). L'existence de la ville n'est pas attestée avant le ixe siècle. A une époque où la cour est itinérante, les palais sont nombreux. Centre de fisc impérial, Commercy dispose d'un palais où s'arrête le roi de France Louis le Pieux vers 830. Au ixe siècle, un castrum est édifié. À la même époque, Brunon de Cologne dépose les reliques de Saint Pantaléon dans l'église de Commercy. Le prieuré masculin Notre-Dame du Breuil aurait également été fondé à cette époque. Son existence est attestée en 1090. La ville connaît divers noms dont les principaux sont, Commarchia (qui signifie "sur la marche" c'est-à-dire la frontière, dans ce cas entre Barrois et Lorraine) et Commercium (pendant le Moyen Âge).. Le seigneur de Commercy est à la fois le vassal de l'évêque de Metz, et donc de l'empereur, et des comtes de Champagne. À la suite du mariage de l'une des filles du comte de Sarrebrück avec Simon II de Commercy, la seigneurie de Commercy est rattachée au comté de Sarrebrück en 1247. En 1324, Jean de Sarrebrück octroie à la ville sa charte d'affranchissement, long document dont est extraite la devise de Commercy : "Qui mesure, dure". Jean Ier choisit de diviser ses possessions à Commercy et en Sarre entre ses fils. À sa mort en 1341, son fils cadet Jean II reçoit la seigneurie de Commercy. Son frère Jean IV, devenu quant à lui comte de Sarrebrück, fait usage de son droit d'édifier un donjon à Commercy et bâtit en 1345 le Château-Bas à quelques centaines de mètres de celui de Jean II. Le Château-Bas reste possession des comtes de Sarrebrück jusqu'en 1444, date à laquelle il est revendu. Les seigneurs du Château-Haut, descendants en ligne directe de Jean II jusqu'en 1525, prennent le titre de damoiseau. La division entre Château-Bas et Château-Haut perdure jusqu'au xviiie siècle. En 1544, Charles Quint tente une incursion en France et s'empare de Verdun puis de Commercy après un long siège. En 1653, ce seront les français qui feront le siège de Commercy, après celui de Saint-Mihiel.
En 1650, le cardinal de Retz reçoit en héritage la seigneurie du Château-Haut où il s'installe à partir de 1662. Endetté, il vend en 1665 ses droits de suzeraineté à Anne de Lorraine, princesse de Lillebonne et à son époux le duc de Lillebonne. À partir de 1670, la France, qui a mis la main sur les Trois-Évêchés, revendique la seigneurie de Commercy. Peu après la fin de l'invasion de la Lorraine par la France, en 1697, la princesse de Lillebonne fait don de ses droits sur Commercy à son fils Charles-François, qui, à son tour, les transmet au duc Léopold Ier en 1702. Cette passation, contestée par la France, est confirmée en 1707 par la chambre royale de Metz. Léopold Ier accorde l'usufruit de la seigneurie de Commercy à Charles Henri de Lorraine-Vaudémont. Ce dernier réalise d'importants travaux qui donnent à la ville son aspect actuel (avenue des Tilleuls, place du Fer à Cheval,...). Il fait notamment détruire le Château-Haut afin d'en construire un nouveau à sa place.
En 1722, le duc de Lorraine Léopold Ier acquiert la seigneurie du Château-Bas au terme d'un échange. Les deux seigneuries de Commercy sont alors finalement réunies. Léopold en cède l'usufruit à Charles Henri de Lorraine-Vaudémont mais le prince de Vaudémont décède quelques mois plus tard. La seigneurie retourne au duc de Lorraine. La duchesse douairière Élisabeth-Charlotte, après la renonciation de son fils François III, reçoit la principauté de Commercy comme un demi-exil. À sa mort le 23 décembre 1744, le nouveau « duc », Stanislas, beau-père du roi de France Louis XV, ayant déjà reçu les duchés de Lorraine et de Bar, très impatient, prend possession de Commercy pour l'embellir, y créer d'extraordinaires jardins.
En 1912, le général de Villaret commandant de la 79e brigade d'infanterie, stationnée à Commercy, fonde une filiale de la Société des sciences, lettres et arts de Bar-le-Duc.
Commercy, sous-préfecture de la Meuse, est aussi le chef-lieu de l'un des trois arrondissements de la Meuse, et le chef-lieu d'un canton.
L'économie est soutenue par la professionnalisation du 8e régiment d'artillerie, installé depuis 1963 dans la commune. La réforme de la carte militaire présentée en 2008 prévoit son remplacement ou sa suppression.
La ville dispose également d'une industrie sidérurgique (tréfilerie), métallurgique (soudage à l'arc) et alimentaire comme la spécialité des madeleines de Commercy.
Le 18 juillet 2011 a été signé un contrat de développement économique pour le bassin de Commercy afin de pallier au départ du régiment qui a déjà débuté, ainsi que pour les nombreuses difficultés rencontrées au cours de la décennie précédente concernant l'industrie de l'agglomération. Cette décision a permis notamment l'aménagement d'un terrain de 19 hectares pour réceptionner la société aéronautique Safran Aero Composite, qui permettra d'y fabriquer des pièces pour avions civils, et ainsi créer à Commercy plus de 200 emplois. L'usine devrait rentrer en production dès 2015.
Personnalités liées à la commune
Naissances
Nicolas Durival (1723-1795), historien
Henri Braconnot (1780-1855), chimiste
Henri Brocard (1845-1922), mathématicien
Maurice Cloche (1907-1990), réalisateur de cinéma
Élisabeth de Miribel (1915-2005), Française libre
Dominique Desseigne (1944), chef d'entreprise
Pascal Vigneron (1963), trompettiste, organiste et chef d'orchestre
Autres
Jean-François Paul de Gondi (1613-1679), cardinal de Retz, s'installa à Commercy de 1660 à 1678, où il écrivit ses célèbres mémoires. Il fit percer à travers la forêt la grande allée appelée encore "Tranchée cardinale".
Élisabeth Charlotte d'Orléans (1676-1744), duchesse de Lorraine, vit la fin de sa vie de 1737 à 1744 au château de Commercy.
Dom Calmet (1672-1757) a longtemps séjourné à Commercy. Une place porte son nom, près de l'église, dans le quartier le plus ancien de la ville.
Voltaire (1694-1778) séjourna régulièrement au château de Commercy que lui ouvrait Stanislas; il y écrivit de nombreuses pièces.
Colonel Adrien Henry, militaire, gendarme et résistant (1888 - 1963). Né à Lacroix-sur-Meuse, héros de 14/18 où il participe à de nombreuses batailles avec le 161ème régiment d'infanterie de Saint Mihiel, il active un réseau de résistance dans le département de l'Indre avec ses gendarmes (39/45)6. Entre les deux guerres, il se marie à Commercy avec Jeanne Florentin. Il meurt et est enterré à Commercy.
Présence juive
L'existence de la Rue des Juifs atteste d'une population juive installée de longue date dans la ville. Cette petite rue sinueuse est l'une des plus anciennes de la ville, située à l'ombre du clocher de l'église, et sous la protection du seigneur du château.
Durant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, les juifs de Commercy dès juillet 1940 doivent porter un carré de tissu jaune cousu dans le dos (l'étoile jaune ne fait son apparition en France que le 7 juin 1942).
Dans la ville, neuf monuments sont répertoriés au monuments historiques, cinq sont classés et quatre sont inscrits à l'inventaire supplémentaire.
Les monuments classés :
Le château de Commercy fut la résidence de la duchesse douairière de Lorraine et de Bar, Élisabeth Charlotte d'Orléans, puis de Stanislas Leszczyński, roi déchu de Pologne mais beau-père de Louis XV.

Le prieuré de Breuil où a séjourné Dom Calmet a été récemment restauré.
L'ancien hôtel de ville, place Charles de Gaulle
La Pharmacie Malard, 23 place Charles de Gaulle
Le Château Stanislas
Le château de Wynter, construit avant 1766.
Les monuments inscrits:
L'hôpital Saint-Charles, 1 rue Henri-Garnier
La maison 1 rue des Juifs
La maison 6 rue des Moulins
L'église Saint-Pantaléon
Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 à Commercy. La sculpture de Gaston Broquet représente un groupe de mitrailleurs sortant d'une tranchée face à l'ennemi et transportant leur mitrailleuse.
Vie Militaire
Unités militaires ayant été en garnison à Commercy :
Centre de sélection n° 6, jusqu'en 1978.
151e Régiment d'Infanterie, 1939 - 1940
155e Régiment d'Infanterie, (avant) 1906 - 1914
6e Régiment de Hussards, 1906
182e Régiment d'Artillerie Lourde Tractée, 1939 - 1940
402e régiment d'artillerie 01/09/1947-1955
8e régiment d'artillerie (8e RA)
Jumelages
Hockenheim (Allemagne) depuis le 18 avril 1970, célèbre pour son circuit de Formule 1
Communauté rurale de Ronkh (Sénégal)
Blason

De gueules aux trois demoiselles d'argent rangées en fasce, au chef cousu d'azur semé de croix pommetées au pied fiché aussi d'argent.
Commercy se trouve dans la vallée de la Meuse, à mi-chemin entre Bar-le-Duc à l'ouest, et Nancy à l'est.
Les voies de communication desservant Commercy sont la RN 4 qui passe à Void, à 9 km au sud de la ville.
La voie ferrée Paris-Strasbourg rejoint la vallée de la Meuse à Lérouville (où se trouvait la gare de triage) puis la remonte par Commercy jusqu'à Pagny-sur-Meuse. Depuis la mise en service de la LGV Est européenne, cette voie ferrée n'est plus empruntée que par les trains régionaux et les convois de marchandises. Commercy est desservie par la ligne 29 Nancy-Reims du TER Lorraine. Le 28 avril 2008, une liaison quotidienne en TGV vers Paris a été ouverte, puis supprimée le 12 décembre 2009 (cf. Gare de Commercy).
Depuis le 5 avril 2010, a été mis en place un bus qui relie la Gare de Meuse TGV.
La ville est desservie par les lignes d'autocars du Réseau Intermodal des Transports de la Meuse (RITM). La gare routière se trouve maintenant devant la gare ferroviaire. L'ancienne gare routière se trouvait en centre ville, au 22 Place Charles de Gaulle, jusqu'au début des années 2000. À l'étage de celle-ci se trouve une salle de réunion utilisée par de nombreuses associations qui est toujours connue sous le nom de « Salle de la gare routière ».
L'emplacement où est située Commercy a été occupé dès le paléolithique ancien (côte de Bussy). L'existence de la ville n'est pas attestée avant le ixe siècle. A une époque où la cour est itinérante, les palais sont nombreux. Centre de fisc impérial, Commercy dispose d'un palais où s'arrête le roi de France Louis le Pieux vers 830. Au ixe siècle, un castrum est édifié. À la même époque, Brunon de Cologne dépose les reliques de Saint Pantaléon dans l'église de Commercy. Le prieuré masculin Notre-Dame du Breuil aurait également été fondé à cette époque. Son existence est attestée en 1090. La ville connaît divers noms dont les principaux sont, Commarchia (qui signifie "sur la marche" c'est-à-dire la frontière, dans ce cas entre Barrois et Lorraine) et Commercium (pendant le Moyen Âge).. Le seigneur de Commercy est à la fois le vassal de l'évêque de Metz, et donc de l'empereur, et des comtes de Champagne. À la suite du mariage de l'une des filles du comte de Sarrebrück avec Simon II de Commercy, la seigneurie de Commercy est rattachée au comté de Sarrebrück en 1247. En 1324, Jean de Sarrebrück octroie à la ville sa charte d'affranchissement, long document dont est extraite la devise de Commercy : "Qui mesure, dure". Jean Ier choisit de diviser ses possessions à Commercy et en Sarre entre ses fils. À sa mort en 1341, son fils cadet Jean II reçoit la seigneurie de Commercy. Son frère Jean IV, devenu quant à lui comte de Sarrebrück, fait usage de son droit d'édifier un donjon à Commercy et bâtit en 1345 le Château-Bas à quelques centaines de mètres de celui de Jean II. Le Château-Bas reste possession des comtes de Sarrebrück jusqu'en 1444, date à laquelle il est revendu. Les seigneurs du Château-Haut, descendants en ligne directe de Jean II jusqu'en 1525, prennent le titre de damoiseau. La division entre Château-Bas et Château-Haut perdure jusqu'au xviiie siècle. En 1544, Charles Quint tente une incursion en France et s'empare de Verdun puis de Commercy après un long siège. En 1653, ce seront les français qui feront le siège de Commercy, après celui de Saint-Mihiel.
En 1650, le cardinal de Retz reçoit en héritage la seigneurie du Château-Haut où il s'installe à partir de 1662. Endetté, il vend en 1665 ses droits de suzeraineté à Anne de Lorraine, princesse de Lillebonne et à son époux le duc de Lillebonne. À partir de 1670, la France, qui a mis la main sur les Trois-Évêchés, revendique la seigneurie de Commercy. Peu après la fin de l'invasion de la Lorraine par la France, en 1697, la princesse de Lillebonne fait don de ses droits sur Commercy à son fils Charles-François, qui, à son tour, les transmet au duc Léopold Ier en 1702. Cette passation, contestée par la France, est confirmée en 1707 par la chambre royale de Metz. Léopold Ier accorde l'usufruit de la seigneurie de Commercy à Charles Henri de Lorraine-Vaudémont. Ce dernier réalise d'importants travaux qui donnent à la ville son aspect actuel (avenue des Tilleuls, place du Fer à Cheval,...). Il fait notamment détruire le Château-Haut afin d'en construire un nouveau à sa place.
En 1722, le duc de Lorraine Léopold Ier acquiert la seigneurie du Château-Bas au terme d'un échange. Les deux seigneuries de Commercy sont alors finalement réunies. Léopold en cède l'usufruit à Charles Henri de Lorraine-Vaudémont mais le prince de Vaudémont décède quelques mois plus tard. La seigneurie retourne au duc de Lorraine. La duchesse douairière Élisabeth-Charlotte, après la renonciation de son fils François III, reçoit la principauté de Commercy comme un demi-exil. À sa mort le 23 décembre 1744, le nouveau « duc », Stanislas, beau-père du roi de France Louis XV, ayant déjà reçu les duchés de Lorraine et de Bar, très impatient, prend possession de Commercy pour l'embellir, y créer d'extraordinaires jardins.
En 1912, le général de Villaret commandant de la 79e brigade d'infanterie, stationnée à Commercy, fonde une filiale de la Société des sciences, lettres et arts de Bar-le-Duc.
Commercy, sous-préfecture de la Meuse, est aussi le chef-lieu de l'un des trois arrondissements de la Meuse, et le chef-lieu d'un canton.
L'économie est soutenue par la professionnalisation du 8e régiment d'artillerie, installé depuis 1963 dans la commune. La réforme de la carte militaire présentée en 2008 prévoit son remplacement ou sa suppression.
La ville dispose également d'une industrie sidérurgique (tréfilerie), métallurgique (soudage à l'arc) et alimentaire comme la spécialité des madeleines de Commercy.
Le 18 juillet 2011 a été signé un contrat de développement économique pour le bassin de Commercy afin de pallier au départ du régiment qui a déjà débuté, ainsi que pour les nombreuses difficultés rencontrées au cours de la décennie précédente concernant l'industrie de l'agglomération. Cette décision a permis notamment l'aménagement d'un terrain de 19 hectares pour réceptionner la société aéronautique Safran Aero Composite, qui permettra d'y fabriquer des pièces pour avions civils, et ainsi créer à Commercy plus de 200 emplois. L'usine devrait rentrer en production dès 2015.
Personnalités liées à la commune
Naissances
Nicolas Durival (1723-1795), historien
Henri Braconnot (1780-1855), chimiste
Henri Brocard (1845-1922), mathématicien
Maurice Cloche (1907-1990), réalisateur de cinéma
Élisabeth de Miribel (1915-2005), Française libre
Dominique Desseigne (1944), chef d'entreprise
Pascal Vigneron (1963), trompettiste, organiste et chef d'orchestre
Autres
Jean-François Paul de Gondi (1613-1679), cardinal de Retz, s'installa à Commercy de 1660 à 1678, où il écrivit ses célèbres mémoires. Il fit percer à travers la forêt la grande allée appelée encore "Tranchée cardinale".
Élisabeth Charlotte d'Orléans (1676-1744), duchesse de Lorraine, vit la fin de sa vie de 1737 à 1744 au château de Commercy.
Dom Calmet (1672-1757) a longtemps séjourné à Commercy. Une place porte son nom, près de l'église, dans le quartier le plus ancien de la ville.
Voltaire (1694-1778) séjourna régulièrement au château de Commercy que lui ouvrait Stanislas; il y écrivit de nombreuses pièces.
Colonel Adrien Henry, militaire, gendarme et résistant (1888 - 1963). Né à Lacroix-sur-Meuse, héros de 14/18 où il participe à de nombreuses batailles avec le 161ème régiment d'infanterie de Saint Mihiel, il active un réseau de résistance dans le département de l'Indre avec ses gendarmes (39/45)6. Entre les deux guerres, il se marie à Commercy avec Jeanne Florentin. Il meurt et est enterré à Commercy.
Présence juive
L'existence de la Rue des Juifs atteste d'une population juive installée de longue date dans la ville. Cette petite rue sinueuse est l'une des plus anciennes de la ville, située à l'ombre du clocher de l'église, et sous la protection du seigneur du château.
Durant la Seconde Guerre mondiale sous l'occupation allemande, les juifs de Commercy dès juillet 1940 doivent porter un carré de tissu jaune cousu dans le dos (l'étoile jaune ne fait son apparition en France que le 7 juin 1942).
Dans la ville, neuf monuments sont répertoriés au monuments historiques, cinq sont classés et quatre sont inscrits à l'inventaire supplémentaire.
Les monuments classés :
Le château de Commercy fut la résidence de la duchesse douairière de Lorraine et de Bar, Élisabeth Charlotte d'Orléans, puis de Stanislas Leszczyński, roi déchu de Pologne mais beau-père de Louis XV.

Le prieuré de Breuil où a séjourné Dom Calmet a été récemment restauré.
L'ancien hôtel de ville, place Charles de Gaulle
La Pharmacie Malard, 23 place Charles de Gaulle
Le Château Stanislas
Le château de Wynter, construit avant 1766.
Les monuments inscrits:
L'hôpital Saint-Charles, 1 rue Henri-Garnier
La maison 1 rue des Juifs
La maison 6 rue des Moulins
L'église Saint-Pantaléon
Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 à Commercy. La sculpture de Gaston Broquet représente un groupe de mitrailleurs sortant d'une tranchée face à l'ennemi et transportant leur mitrailleuse.
Vie Militaire
Unités militaires ayant été en garnison à Commercy :
Centre de sélection n° 6, jusqu'en 1978.
151e Régiment d'Infanterie, 1939 - 1940
155e Régiment d'Infanterie, (avant) 1906 - 1914
6e Régiment de Hussards, 1906
182e Régiment d'Artillerie Lourde Tractée, 1939 - 1940
402e régiment d'artillerie 01/09/1947-1955
8e régiment d'artillerie (8e RA)
Jumelages
Hockenheim (Allemagne) depuis le 18 avril 1970, célèbre pour son circuit de Formule 1
Communauté rurale de Ronkh (Sénégal)