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22 articles taggés Histoire

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Marie-Antoinette (1755-1793)

Marie-Antoinette (1755-1793)
Reine (02/11/1755 - 16/10/1793)


Epouse de Louis XVI, Marie-Antoinette reste l'une des plus célèbres reines de France. Par son comportement léger et irréfléchi, par son indifférence à la souffrance du peuple, elle a suscité la haine et l'a sans cesse alimentée. Contre-révolutionnaire convaincue, elle n'a cédé en rien aux insurgés, avec une force et un courage qu'on ne lui soupçonnait pas. Celle que le peuple appelait "l'Autrichienne" ou "Madame Déficit" semble avoir elle-même tracé son chemin vers l'échafaud.

Marie-Antoinette (1755-1793)

Née de François de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche, Marie-Antoinette passe une enfance encadrée par les diverses gouvernantes chargées de son éducation. Sa voie est déjà toute tracée par sa mère, qui envisage de la marier au petit-fils de Louis XV.

Toutefois, son éducation se base plus particulièrement sur l'apparence que sur la connaissance. Elle apprend à se maintenir correctement, à danser et à jouer de la musique mais les lettres, les langues et l'histoire restent longtemps pour elle des domaines inexplorés. Elle grandit ainsi dans une atmosphère moins rigoureuse qu'à Versailles, loin des contraintes et proche de la nature.

Les efforts de Marie-Thérèse d'Autriche finissent par être récompensés : pour renforcer les relations entre la monarchie française et les Habsbourg, le duc de Choiseul entame les négociations du mariage entre Marie-Antoinette et Louis XVI. Dès sa quinzième année, la jeune autrichienne est conduite à Versailles pour épouser le dauphin.

Les festivités qui suivent la cérémonie sont monumentales mais tournent au cauchemar pour le peuple parisien. Alors qu'un feu d'artifice fabuleux et coûteux est lancé au dessus de la capitale, la foule se bouscule et plus de cent personnes périssent étouffées.

Marie-Antoinette (1755-1793)

Délaissée par son époux et peu habituée aux usages de la cour française, Marie-Antoinette se laisse rapidement entraîner dans une vie festive et futile, n'accordant que peu d'attention à l'étiquette et dépensant des fortunes en broutilles. Elle s'entoure d'une coterie de jeunes aristocrates impopulaires, avides et libertins. Les recommandations et conseils maternels n'ont pas beaucoup de poids et Marie-Thérèse noie l'ambassadeur d'Autriche, Mercy d'Argenteau, et sa fille sous une pile de lettres inquiètes.

Lorsque son époux accède au trône, le 10 mai 1774, elle n'envisage pas de changer son comportement, si ce n'est qu'elle s'appuie de plus en plus sur sa nouvelle influence pour chasser certains courtisans ou ministres, selon son humeur. Son impopularité enfle parmi le peuple parisien, d'autant plus que sept ans après son mariage, elle n'a toujours pas donné de descendance au roi. De nombreuses calomnies courent sur ses présupposées infidélités, notamment avec le jeune officier suédois, Axel de Fersen.

Marie-Antoinette (1755-1793)

Ce n'est qu'en 1778 qu'elle met au monde son premier enfant, une fille nommée Marie-Thérèse-Charlotte. Trois ans plus tard, elle donne enfin le jour au dauphin, Louis-Joseph, ce qui n'apaise pas pour autant les hostilités du peuple. De plus, son origine autrichienne, qu'elle revendique sans discrétion, ne joue guère en sa faveur. On lui attribue même de manière péjorative le surnom d'"Autrichienne". En 1785, l'affaire du collier éclate et, malgré son innocence, finit de lui faire perdre tout crédit aux yeux du peuple. Dès lors, on l'accuse de tous les maux du royaume, aussi bien des mauvaises récoltes que des failles budgétaires.

Lorsque la Révolution éclate, Marie-Antoinette, affectée par la mort du dauphin, Louis-Joseph, ne scille pas une seconde et pousse le roi à résister. Mue par son orgueil, la reine s'oppose à tous les compromis qui lui sont présentés par les plus modérés, tels que La Fayette, Mirabeau ou Barnave. L'idée même d'une monarchie constitutionnelle la répugne. Elle préfère se tourner vers ses frères, Joseph II et Léopold II, en leur demandant de l'aide.

Marie-Antoinette (1755-1793)

Digne et inébranlable, Marie-Antoinette affronte la situation avec un courage qui en étonne plus d'un. Depuis les journées du 5 et 6 octobre 1789, la famille royale est retenue aux Tuileries. Toujours dans un état d'esprit combatif, elle convainc son époux de s'enfuir et le 20 juin 1791, le couple et les enfants s'évadent de Paris. Mais ils sont finalement interceptés à Varennes et ramenés vers la capitale dans une atmosphère particulièrement tendue.

Sous la pression, Louis XVI approuve la Constitution le 14 septembre 1791, mais les rumeurs d'une éventuelle guerre conduite par Léopold II, empereur du Saint Empire romain germanique, contre la France ravivent la haine du peuple à l'égard de la reine. Le manifeste de Brunswick, paru en France le 1er août 1792 attise encore les tensions et mène finalement à l'émeute du 10 août. Les Tuileries sont envahies par la foule furieuse et la famille est enfermée à la prison du Temple.

Marie-Antoinette (1755-1793)

Marie-Antoinette espère encore pouvoir échapper à la mort mais les massacres de septembre 1792 prouvent déjà le contraire. La plupart de ses amis sont tués et la tête sanglante de sa chère princesse de Lamballe est agitée devant sa fenêtre. Quant à son époux, il est finalement jugé puis exécuté le 21 janvier 1793.
Peu de temps après, le dauphin, second fils de Marie-Antoinette, né en 1781, lui est enlevé avant d'être monté contre elle. Le mois suivant, elle est arrachée à sa fille et conduite à la Conciergerie. Son procès est imminent. Noyée sous de monstrueuses accusations, elle garde la tête haute, espérant secrètement qu'on l'épargne. Mais tout est décidé d'avance et les plaidoyers de ses avocats sonnent creux.
Le 16 octobre, aux alentours de quatre heures du matin, Marie-Antoinette est condamnée à mort pour trahison. C'est encore avec toute la dignité qui lui reste qu'elle gravit les marches de l'échafaud.

Marie-Antoinette (1755-1793)

Par son destin tragique, par la haine qu'on lui a vouée des années durant, Marie-Antoinette a profondément marqué l'Histoire de France. Accusée d'avoir été "le fléau et la sangsue des Français" et d'être celle qui a poussé le roi à la trahison, Marie-Antoinette, en cristallisant la fureur du peuple, a considérablement terni l'image de la monarchie avant que la Révolution n'éclate.




Tags : Marie-Antoinette, Histoire, 1755, 1793, (7), Reine
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#Posté le mardi 15 mai 2012 12:00

Modifié le samedi 01 décembre 2012 15:33

Marie-Thérèse Bardet : La doyenne des français s'en est allée (1898-2012)

Marie-Thérèse Jégat (épouse Bardet), née le 2 juin 1898 à Lorient (Morbihan) et morte le 8 juin 2012 à Pontchâteau (Loire-Atlantique), à l'âge de 114 ans et 6 jours, fut la doyenne des Bretons, des Français et des Européens du 1er janvier au 8 juin 2012.

Elle est née en 1898 à Lorient. Veuve depuis 1951, elle vit d'abord chez son fils avant de devenir, en 1982, pensionnaire de la maison de retraite du Traict à Saint-Nazaire. À partir de 1990 et jusqu'à son décès, elle réside à la maison de retraite de la Châtaigneraie à Pontchâteau (Loire-Atlantique). Elle décède le 8 juin 2012.
Tags : 2 juin 1898, Marie-Thérèse Bardet, Record, 114 ans 6 jours, 8 juin 2012, 2012, 1898, Les femmes qui ont fait l'histoire, Marie-Thérèse, Actualité, Décès, Histoire
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#Posté le samedi 09 juin 2012 12:38

Modifié le samedi 01 décembre 2012 15:32

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes



C'est toujours dans l'adversité que l'être humain se montre le plus surprenant. C'est dans ces moments-là qu'il fait preuve de bonté, de compassion et d'un courage incroyable. Voici des photos qui vous mettront du baume au coeur et vous donneront les larmes aux yeux ...

La cupidité, la couardise, la luxure, autant de défauts qui font faire n'importe quoi aux hommes : guerres, conflits, meurtres ... Les informations nous relatent constamment des faits qui nous donneraient presque honte de notre espèce. Et pourtant, des fois, certaines personnes, hommes et femmes de ce monde, nous prouvent que nous sommes capable de grandes choses et que tout n'est finalement pas si sombre.

Ces clichés pris lors d'affrontements et de manifestations, montrent des moments forts et symboles de paix : une femme protégeant un blessé devant un bulldozer, un manifestant offrant une rose à un soldat, un couple s'embrassant passionnément lors d'une manifestation ... Tant de preuves que nous savons nous battre pour ce que nous pensons juste et qu'il suffit parfois d'une personne courageuse
pour changer le cours de l'histoire !

♦ ♦ ♦

Des protestants lancent des fleurs aux CRS, Istanboule (Turquie) - 2013

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Des opposants se munissent des miroirs pour faire voir aux policiers
ce que c'est d'être à leur place Kiev (Ukraine) - 2013

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Des Egyptiens embrassent des militaires après qu'ils aillent refusé
de tirer sur les civils, Caire (Egypte) - 2011

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Des chrétiens protègent des musulmans pendant leur prière
lors de la révolution au Caire, Egypte - 2011

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Une femme embrasse un policier pendant la révolution anti Mubarak
, Caire (Egypte) - 2011

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Tags : Photographie, Histoire
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#Posté le jeudi 06 février 2014 21:12

Modifié le mercredi 19 février 2014 19:07

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes



C'est toujours dans l'adversité que l'être humain se montre le plus surprenant. C'est dans ces moments-là qu'il fait preuve de bonté, de compassion et d'un courage incroyable. Voici des photos qui vous mettront du baume au coeur et vous donneront les larmes aux yeux ...

La cupidité, la couardise, la luxure, autant de défauts qui font faire n'importe quoi aux hommes : guerres, conflits, meurtres ... Les informations nous relatent constamment des faits qui nous donneraient presque honte de notre espèce. Et pourtant, des fois, certaines personnes, hommes et femmes de ce monde, nous prouvent que nous sommes capable de grandes choses et que tout n'est finalement pas si sombre.

Ces clichés pris lors d'affrontements et de manifestations, montrent des moments forts et symboles de paix : une femme protégeant un blessé devant un bulldozer, un manifestant offrant une rose à un soldat, un couple s'embrassant passionnément lors d'une manifestation ... Tant de preuves que nous savons nous battre pour ce que nous pensons juste et qu'il suffit parfois d'une personne courageuse
pour changer le cours de l'histoire !

♦ ♦ ♦

Un étudiant fait un calin à un policier, Bogota (Colombie) - 2011

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Lors d'une manifestation anti-gouvernement, un homme tend
une rose à un soldat, Bangkok (Thailande) - 2013

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Des policiers aident une femme touchée par les lacrymogènes,
Ankara (Turquie), 2013

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Un couple s'embrasse passionément lors d'émeutes,
Vancouver (Canada) - 2011

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Un enfant habillé en robe du Ku Klux Klan voit son reflet
dans le bouclier d'un représentant de l'état noir,
Georgia (USA) - 1992

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Tags : Photographie, Histoire
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#Posté le jeudi 06 février 2014 21:06

Modifié le dimanche 09 février 2014 04:19

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes



C'est toujours dans l'adversité que l'être humain se montre le plus surprenant. C'est dans ces moments-là qu'il fait preuve de bonté, de compassion et d'un courage incroyable. Voici des photos qui vous mettront du baume au coeur et vous donneront les larmes aux yeux ...

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Un homme jouant du piano face à la police, Kiev (Ukraine) - 2013

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Une manifestante et un CRS qui pleurent ensemble, Sofia (Bulgarie) - 2013

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Une femme protège un manifestant blessé en se dressant devant un bulldozer,
Egypte 2013

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Un prêtre orthodoxe essayant d'empêcher un affrontement
entre les manifestants et la police, Kiev (Ukraine) - 2014

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Un enfant offre un balon en forme de coeur à un représentant
de l'ordre, Bucarest (Romanie) - 2012

Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes
Moments Forts Synonymes de Paix Lors de Manifestations et d'Emeutes

Tags : Photographie, Histoire
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#Posté le jeudi 06 février 2014 21:00

Modifié le vendredi 21 février 2014 22:34

Un Papa Chinois Porte Sur Son Dos Son Fils Handicapé 30 km Par Jour



C'est une magnifique histoire que celle de Yu Xukang et son fils Xiao Qiang, ces deux habitants de la province de Yibin, en Chine.

C'est bien connu, le dévouement qu'ont les parents pour leurs enfants peut leur donner une force incroyable, tant l'amour ressenti pour ses enfants est inconditionnel. Et bien c'est le cas de Yu Xukang.

Son fils de 12 ans Xiao Qiang est handicapé. Il souffre de multiples déformations aux bras et aux jambes qui l'empêchent de pouvoir marcher ou faire du vélo. Sauf que l'école la plus proche se situe à... 7,2 km !

Et bien ce Super Papa aimant a décidé de porter tout simplement son fils sur son dos jusqu'à l'école ! Tous les jours, Yu Xukang se réveille à 5h du matin pour préparer a manger à son fils pour toute la journée, puis le porte sur son dos jusqu'à l'école, revient chez lui, puis retourne le chercher le soir pour enfin ramener son fils à la maison, toujours sur son dos, à travers les sentiers de la campagne chinoise.

Ce papa, en plus d'offrir une magnifique preuve d'amour tous les jours à son fils, est en plus très fier de sa progéniture de 12 ans : "Je suis fier qu'il soit déjà premier de sa classe. Je suis persuadé qu'il va réaliser de grandes choses. Mon rêve, c'est qu'il puisse aller à l'Université. Je sais que mon fils a un handicap physique, mais son esprit est parfait. "

La fin de cette histoire est toute aussi belle. Le gouvernement chinois ayant entendu parler de cette histoire, il a décidé de leur louer un appartement proche de l'école, qui elle-même s'équipe petit à petit de structures d'accueil adaptées aux handicapés.

Un Papa Chinois Porte Sur Son Dos Son Fils Handicapé 30 km Par JourUn Papa Chinois Porte Sur Son Dos Son Fils Handicapé 30 km Par JourUn Papa Chinois Porte Sur Son Dos Son Fils Handicapé 30 km Par JourUn Papa Chinois Porte Sur Son Dos Son Fils Handicapé 30 km Par Jour

Tags : Histoire
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#Posté le dimanche 16 mars 2014 21:47

Modifié le vendredi 04 avril 2014 12:58

Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi

Le mariage la décevra, les rites de Cour l'écraseront, les honneurs l'horripileront et les voyages qu'elle entreprendra ne lui permettront ni de fuir ce qui l'outrage, ni d'atteindre cette paix avec soi qu'elle quête inlassablement.
Son existence, qui se déroule dans un décor brillant et factice, lui apportera le chagrin et la désillusion. Tout s'ordonne autour d'elle comme une tragédie dont l'intérêt se ménage et dont l'horreur croît d'acte en acte. Du sang, il y en aura partout autour d'elle; les êtres qu'elle aimera, elle les perdra l'un après l'autre. Dans la violence volontaire ou subie. Le Destin, impitoyable, achèvera le crescendo en la livrant, elle-même, au poignard d'un assassin. Mais la majesté de son rang et la noblesse de son cour, malgré la cruauté des coups qui l'ont frappée, ne sauraient empêcher, que l'on continue à l'appeler familièrement Sissi.

Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi
Époux volage, le duc Max est un père excellent. Féru d'astronomie et de botanique, il apprend à ses huit enfants, le jour, le nom des plantes, la nuit, celui des étoiles, ces deux catalogues naturels si considérablement fournis. Il leur récite des vers et leur conte ses souvenirs. Aussi, en est-il adoré. Mais sa prédilection va à Sissi, son "enfant de Noël". Les affinités sont, entre eux, manifestes. Ils ont l'un et l'autre le même goût de la vie indépendante, éprouvent le même sentiment de la nature, partagent la même répugnance pour la convention, l'hypocrisie, l'étiquette et le cérémonial. Ce père débonnaire et bohème est pour elle un compagnon bien plus qu'un éducateur. Il ne la prépare aucunement à la vie qui sera la sienne. Il est vrai qu'il ne pouvait deviner qu'elle serait, vue du dehors tout au moins, si brillante et tellement "hors série". Inconsciemment il a développé en elle des goûts libres qui devaient, par la suite, lui interdire d'être heureuse dans la condition impériale à laquelle elle sera appelée. Les penchants naturels d'Elisabeth exigeaient d'être contrariés alors qu'ils ont, au contraire, été flattés au-delà de toute mesure par un père qui en manquait totalement.
En 1834, le duc Max a acheté le château de Possenhofen, une vieille bâtisse rectangulaire de pierres rouges, dont les angles se durcissent de tours crénelées, vestiges d'une défense devenue inutile, qu'entoure un parc aux oiseaux bocagers et que baignent les eaux froides du lac de Starnberg.
C'est là que désormais la famille ducale passera ses étés, dans le calme champêtre de ce cadre de prés fleuris, de bouquets d'arbres et d'eaux dormantes.
Pour les enfants, c'est le vert Paradis. Le temps que n'occupent pas les moroses leçons de leur gouvernante, la baronne de Wulfen, ils l'emploient à courir au gré d'une fantaisie qui ne connaît pas d'autre limite. Le duc Max apporte avec lui la gaîté, le mouvement et aussi le désordre. Sa maison est celle du Bon Dieu : on y ignore la contrainte. Le maître est indulgent et distrait, les domestiques sont rares, familiers et dévoués, les animaux eux-mêmes ne connaissent aucune barrière et nul ne vient déranger les chiens qui dorment insouciants sur les fauteuils tapissés du salon.
Les étés de Possenhofen, "Possi", comme on dira bientôt, ont fortement marqué le caractère d'Elisabeth. Toute enfant, elle y a joué dans la basse-cour avec les poules et les lapins. Plus grande, elle y prendra le goût des longues marches, en robe de paysanne, dans les herbes folles ou au gré des sentiers écartés, et la passion des courses à cheval qui grisent d'air et d'espace et font oublier le temps.
Comme son père, elle adore les chevaux et comme lui, les monte superbement. La nature l'enchantera, avec la splendeur de ses aurores et la magnificence de ses couchants, le murmure des sources, l'ombre secrète des forêts, le mystère des plans d'eau qui semblent être la porte lisse d'un monde interdit. Sissi s'évanouit entre les arbres comme une sylphide et plonge dans les lacs comme une ondine. C'est toute une mythologie qu'elle évoque avec la grâce de son être, la légèreté de sa démarche, la vivacité de son allure et cette façon à elle d'appuyer à peine sur le soi qui la porte.
Elle est parente du vent, des fleurs, des arbres, des étoiles. Le duc Max, qui lui fera en définitive tant de mal pour avoir voulu lui faire trop de bien, a au moins le mérite de lui apprendre à marcher : "Il ne faut pas se traîner, disait-il, on doit avancer comme si on avait des ailes". Cette aisance qui donnera, plus tard, à la souveraine une grâce éthérée, lui permet de glisser sur le monde des choses comme ces esprits aériens qui peuplent les comédies féeriques de Shakespeare, avant de devenir le personnage central du drame que, venu plus tard, il n'aurait pas manqué d'écrire.
On devine sa tristesse quand, à l'approche de la mauvaise saison, il lui faut renoncer à cette vie champêtre et libre, quitter ce vieux château un peu délabré mais si cher et si aimé, dire adieu aux chevauchées éperdues, aux promenades en bateau, aux baignades, aux jeux et aux ris, pour retrouver Munich, sa froideur pétrie, sa société gourmée, son amidon et son ennui. C'est pourtant, dans ce Munich officiel, à un bal de la Cour, le premier peut-être, que Sissi sentira pour la première fois son c½ur battre autrement que parce qu'elle a couru trop vite, ou que son cheval s'est emporté.
Le journal qu'elle tient alors en grand secret et qu'elle cache au fond d'un tiroir, porte témoignage d'une ébauche d'idylle avec un jeune homme dont nous savons seulement qu'il est comte et se prénomme Richard. Il ne semble pas que l'attrait ait été réciproque; la mort prématurée de ce jeune fat, qui ignore sa chance, évitera le malentendu et sans doute aussi l'opposition de la famille. Sissi nous a laissé à ce propos, des vers qui ne révèlent peut-être pas le don poétique d'une Louise Labbé, dont elle ne connaîtra pas l'expérience amoureuse, mais qui ont le ton de la confidence et ne manquent pas d'accent.
Sissi ne fera pas " signe d'amante ".
Elle connaît, cependant, un moment de mélancolie qui lui fait goûter et aimer Heine, qui deviendra son poète de prédilection, le Heine des "junge Leiden" et du "Lyriches Intermezzo". Elle a alors quinze ans. La vie fera mieux pour sa gloire, sinon pour son contentement intime.
Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi
L'année 1848 est pour la Maison d'Autriche une année d'épreuve et de deuil. Devant la Révolution triomphante, la Cour doit quitter Vienne à deux reprises, une première fois pour se réfugier à Innsbruck, dans le Tyrol, la deuxième fois pour s'installer à Olrnütz en Moravie.
Le 2 décembre 1848, au palais archiépiscopal d'Olmutz, devant un parterre d'archiducs, de maréchaux, de prélats, de ministres, de dignitaires de tous ordres, Schwarzenberg peut lire, à la lumière d'un jour blafard, la déclaration que l'Empereur Ferdinand vient de signer: "Des motifs graves Nous obligent à déposer la couronne impériale en faveur de notre bien-aimé neveu, Son Altesse impériale et royale l'archiduc François-Joseph, après que notre frère bien-aimé S.A.I.R. l'archiduc François-Charles a renoncé pour lui-même en faveur de son fils précité à tous les droits successoraux que lui conféraient les Règles de notre auguste Maison."

Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi

Lors d'une visite à Berlin, en 1852, le jeune empereur a trouvé fort à son goût Anna, la nièce du roi Frédéric-Guillaume IV. La reine de Prusse n'est-elle pas sa s½ur ? Elle se trompe; en dépit de ses man½uvres et malgré son insistance, Berlin se dérobe. L'archiduchesse se tourne alors vers la Bavière, alliée catholique naturelle contre les visées prussiennes sur l'Allemagne du sud. Elle pense à Hélène, sa nièce, la fille aînée de sa s½ur Ludowika. On imagine avec quel empressement et avec quelle joie, la demande est accueillie: François-Joseph épousera, en effet, sa cousine, à cela près que la cousine sera, non pas Hélène, mais Sissi. Le duc Max n'a, lui, pas voulu quitter sa campagne. Sissi, on ne sait exactement pourquoi, est du voyage. Est-ce pour qu'elle retrouve son cousin Charles Louis, le cadet de François-Joseph, qui éprouve pour elle une vive affection et qui la comble de petits cadeaux d'enfant ? Est-ce pour qu'elle rencontre sa marraine, la reine de Prusse qui est aussi attendue à Ischl ? Quoi qu'il en soit, nul n'aperçoit, alors, l'étincelle du pétard qu'on vient d'allumer.
Quand il voit Sissi, François-Joseph se rend compte qu'elle est plus jolie que sa s½ur. Des yeux magnifiques d'un brun velouté, une peau très blanche, une abondante chevelure auburn en un beau désordre, une silhouette mince et élancée, un rien de négligé qui ajoute au charme en donnant de la vie, et par-dessus tout, quelle grâce! A côté d'elle, Hélène dont la beauté est plus sévère et l'élégance plus conventionnelle, qui soigne sa toilette et arrange sa coiffure - son trousseau est fourni, alors que sa s½ur doit se contenter d'une unique robe couleur de pêche, donne une impression de froideur et de sécheresse. Pour François-Joseph, c'est le coup de foudre. Dès le lendemain matin, il entre dans la chambre de sa mère et lui déclare tout net qu'il épousera Sissi et non Hélène que pour comble on appelle ridiculement "Néné". Hélène est plus âgée, plus stable, mieux préparée à la vie qui l'attend, alors que Sissi n'est qu'une gamine. Raisons, objurgations, prières, menaces même, ne viennent pas à bout de l'entêtement de ce fils respectueux qui, pour la première fois, ce sera malheureusement la seule, résiste à une mère qu'il révère et qu'il craint et à qui, il le sait bien, il doit d'être aujourd'hui empereur. Il lui faut être bien amoureux pour oser affronter, le jour même où il atteint ses vingt-quatre ans, ce potentat en jupon qui ne manque certes pas de c½ur, mais qui place au plus haut la règle, la forme, la hiérarchie et les convenances.
Le plus surpris, c'est ce bon duc Max, dans sa gentilhommière, quand il reçoit le télégramme: "L'Empereur demande la main de Sissi et ton consentement". Il croit d'abord à une erreur de transmission et demande une confirmation qu'il obtient. Il ne semble pas qu'il ait éprouvé beaucoup de joie de voir sa fille préférée, son enfant de Noël, sa rose de Bavière, celle qu'il sent et qu'il sait si semblable à lui, s'engager dans une vie fausse, pompeuse, minutée, impersonnelle. Qu'en pense Sissi? François-Joseph est certes séduisant: bel homme, aussi bon danseur que parfait cavalier, il porte avec aisance l'uniforme blanc, rouge et or à la tunique corsetée.
Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi
Les princes ne se marient pas aussi vite que la canaille. Petite, son institutrice devait parfois l'attacher à sa chaise pour qu'elle se tint tranquille. Elle est brillamment douée pour les lettres et pour les langues et se prête docilement, mais un peu tristement, à la recherche du temps perdu.
En octobre, François-Joseph vient à Possenhofen, passer dix jours auprès de sa fiancée. Ce sont des promenades à travers la campagne jaunie par l'été et dans les bois dont le feuillage, en ce début d'automne, se colore de teintes éclatantes comme d'un fard pour masquer sa mort prochaine. Le fiancé, esprit positif, n'aime pas plus la nature, en dehors de la chasse, qu'il ne goûte les ouvrages de l'imagination et les travaux de la pure pensée. A Noël, nouvelles retrouvailles pour l'anniversaire de Sissi, ses 16 ans! Le trousseau avance. Les couturières ont du mérite car Sissi fuit les essayages. La dot de la future est modeste, à la mesure de la fortune de ses parents – 50.000 florins (soit 93.000 francs de Germinal) remis dès l'acte "par amour et affection paternels". L'empereur compense par une donation de 100.000 ducats (1.185.000 francs de Germinal) auxquels s'ajoutent les 12.000 ducats du "Morgengabe", le cadeau du matin, indemnité que l'époux verse à l'épouse pour prix de la virginité qu'elle a perdue dans la nuit. La pension annuelle de l'impératrice s'élève aussi à 100.000 ducats qui représentent "les épingles" pour la toilette et les aumônes. Ce chiffre sera en fait et de beaucoup dépassé. Le 29, aux termes d'une déclaration solennelle, l'archiduchesse Elisabeth renonce à ses droits éventuels à la couronne de Bavière. Sissi a changé de patrie.
Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi
Le 20 avril, c'est le départ de Possenhofen. Joie de la famille qui, en voiture au grand complet cette fois, avec un peu de mélancolie, sans doute, au cour du duc Max, et quelque amertume dans celui de "Néné" . Elle se consolera quatre ans plus tard en épousant le prince de Thurn et Taxis qui, à défaut d'une couronne, possède l'une des plus belles fortunes d'Allemagne. Quant à Sissi, ce qu'elle éprouve a été admirablement pressenti par le ministre de Prusse qui, quelques jours plus tôt, écrivait à son souverain: "la jeune princesse semble appréhender la prochaine séparation de sa famille et de son pays: une ombre légère assombrit sa rare beauté". Le carrosse ducal que tirent six chevaux traverse une Bavière décorée et enrubannée. Chaque village coiffe la route d'un arc de triomphe de feuilles vertes et dresse le long du parcours des mâts où pendent des couronnes de fleurs. La voiture doit s'arrêter et ses occupants subir de bonne grâce le chant des enfants des écoles, l'hommage des notables et le discours du maire. François-Joseph est venu accueillir sa fiancée à Linz, où la famille ducale couche, pour reprendre aussitôt la route de Vienne. A Schönbrunn, la règle reprend ses droits. Ses trois dames d'honneur sont présentées à l'impératrice du lendemain: la vieille comtesse Esterhazy et ses cadettes, les comtesses de Lemberg et de Bellegarde.
Alors qu'elle est brisée de fatigue et d'émotion, la pauvre Sissi reçoit au moment où elle gagne ses appartements, deux mémoires, l'un portant sur le "Cérémonial pour l'entrée solennelle de S.A.R. la sérénissime princesse Elisabeth duchesse en Bavière", l'autre exposant dans tout son détail "le Cérémonial pour le mariage de sa Majesté Impériale et royale François-Joseph"... Chacun des participants est à la fois acteur et spectateur et sa personnalité temporairement s'abolit. On pense bien que Sissi n'est aucunement préparée à cette discipline et que sa nature ne la dispose point à s'y soumettre.

Elles se déroulent en deux temps; les deux temps prévus par les Mémoires sur lesquels la future Impératrice a pâli: l'entrée solennelle à Vienne le 23 avril, la cérémonie religieuse le 24. L'entrée à Vienne consiste à se rendre en grande pompe de Schönbrunn, le palais que Marie-Thérèse fit élever à la limite de la ville et qui s'épanouit comme Versailles au milieu des jardins, à la Hofburg, ce vieux château qui sent encore la forteresse et dresse sa masse austère au c½ur de l'Altstadt. La société viennoise d'alors, qui mêle la joie de vivre au respect des usages, compte quatre classes, une première société qui comprend la noblesse ancienne, les grands dignitaires et les riches propriétaires. Cette société-là est dans le cortège; une deuxième société faite des nouveaux barons, des industriels, des financiers. Ces gens-là ont loué les fenêtres et des balcons, comme des loges de théâtre. Les moyens et petits bourgeois, les "Biedermayer", comme on les appelle alors du nom d'un personnage créé par le romancier Pfau et qui est l'exact pendant, dans son contentement de lui, du joseph Prud'homme d'Henry Monnier, n'ont pas craint, ce jour-là, de confondre dans la rue, leur tube et leur redingote sombre à la blouse et à la casquette des ouvriers. Le silence se fait cependant un moment, quand, à sa descente de carrosse, comme la portière est aussi basse que celle d'une voiture moderne, son diadème heurte le toit et menace de tomber. Une ombre alors sur son visage et son sourcil se fronce.
Le lendemain, le cortège se reforme pour aller cette fois de la Hofburg à l'église des Augustins où le prince archevêque-cardinal Rauscher doit bénir les époux. Sissi s'avance, grande, svelte, pâle et belle dans l'église dont les murs sont tendus d'une tapisserie rouge où se fond la robe des prélats. La lueur pâlotte des cierges, la gravité des chants, l'attitude compassée des officiants offusquent ce climat d'allégresse qu'appellent les hyménées. A droite, dans la nef, côté des hommes, se pressent les uniformes dorés et chamarrés des généraux et des diplomates, les livrées de la force et de la ruse, les crachats de brillants qui rehaussent les grands cordons, les tenues rouge et blanc des Autrichiens, les dolmans bordés de fourrure des Hongrois, les brandebourgs des Polonais. Les têtes les plus chenues sont aussi les plus ornées. Ce qui autorise un témoin à comparer, avec plus d'esprit que de galanterie, les diadèmes à des lanternes sur des démolitions. Les badauds émerveillés se pressent aux portes pour acclamer ce couple impérial, à la vérité, si charmant de jeunesse et si rempli de gracieuse majesté qui retourne à Schönbrunn dont les grilles demeurent ouvertes et répond pendant près d'une heure par des sourires et des saluts de la main aux vivats d'une foule inlassable et trépignante. Douze pages porteurs de flambeaux conduisent à pas lents et en grand cérémonial les époux à leur chambre nuptiale. A ce moment se lève, au dehors, un vent violent qui renverse les cheminées des maisons et arrache les branches des arbres.

Si Vienne, légère, raille la défaite en couplets moqueurs, Budapest reprend sa vieille et patriotique chanson. Les Hongrois se partagent en deux tendances rivales - les irréductibles qui veulent couper tout lien avec l'Autriche et que Kossuth excite de son exil de Florence; les modérés, Deak et Andrassy qui sont prêts à la conciliation. François-Joseph a, en la circonstance, une inspiration heureuse. Il envoie sa femme calmer les esprits et préparer un accord; il lui demande, en propres termes, d'être son avocat. Sissi arrive, avec ses deux enfants, comme pour signifier qu'elle se met sous la protection du peuple qui l'accueille, dans ce pays qui n'a pas oublié sa clémence et où elle est aimée et admirée. Andrassy tombe sous son charme. Elle-même ne demeure pas insensible à la séduction de celui qu'on appelle "le beau pendu" depuis son exécution en effigie. L'Impératrice sait le convaincre que dans l'union avec l'Autriche, sous le sceptre des Habsbourg, la Hongrie peut trouver le moyen d'affirmer sa personnalité nationale. La persévérance de Sissi finira par triompher des atermoiements de François-Joseph et de la résistance de la Cour que l'archiduchesse Sophie tient encore en mains. L'Empire d'Autriche et le royaume de Hongrie formeront désormais deux monarchies inséparables, héréditaires dans la postérité mâle de la Maison de Habsbourg. Il n'y aura qu'un État au regard du droit international, mais chaque pays obtient son gouvernement propre et ses assemblées particulières.

Le 8 juin 1867, François-Joseph et Elisabeth sont couronnés roi et reine de Hongrie à la cathédrale Szent Istvan de Budapest. Le cadre est d'une rare grandeur et la cérémonie se déroule avec un exceptionnel éclat. C'est le triomphe de Sissi, de sa beauté, de son intelligence, de sa patience et de sa générosité. Elle a, selon le rite séculaire, vérifié la veille le manteau de saint Etienne et reprisé les bas tricotés par la reine Gisèle et que le roi portera pour le couronnement. Autour d'eux les magnats se pressent, épanouis dans leurs costumes d'apparat, brodés et fourrés, serrés dans leurs culottes collantes, bottés de cuir souple et coiffés de toque de velours aux longues aigrettes. Le cérémonial respecte le rite des vieux âges. François-Joseph reçoit la couronne des mains d'Andrassy qui tient lieu de palatin ou vice-roi de Hongrie. Les cris redoublent quand le couple royal quitte la cathédrale et se confondent avec les derniers accords des orgues. Sissi a, ce jour, oublié son horreur du cérémonial. Elle est toute à ce peuple qui lui rend son amour et lui dit toute la ferveur de la "Magyarorszag".
Dressé sur ses étriers, il dessine avec son épée une croix dans l'air, selon les points cardinaux, et prête serment de défendre la constitution magyare contre ses ennemis. Elisabeth a contemplé le déroulement de ce rite, symbolique d'une tribune ornée de fleurs blanches et bleues, couleurs héraldiques de Bavière. Sissi choisit pour lectrice une jeune hongroise de modeste lignée, disgraciée de visage autant que pauvre de kreutzers, mais intelligente et fine, Ida de Ferenczy, qu'Andrassy lui a recommandée. Encore a-t-il fallu, au préalable, la nommer chanoinesse pour qu'elle put pénétrer au Château. Que n'a-t-il, dès son mariage, confiné dans la douillette retraite des douairières, cette femme d'un autre âge et d'un autre règne! Il n'a, d'ailleurs, aucune peine à la tenir désormais à l'écart. Sissi choisit, seule, le prénom de cette fille qu'elle pourra, cette fois, élever à son gré, et qu'elle chérira d'autant: Marie-valérie.
Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi
Les apparitions de l'impératrice dans l'Empire sont, on le sait, rares depuis la mort de Rodolphe et quand elle vient à Vienne, elle descend à la Villa Hermès et non à la Hofburg. Elle n'en sort que pour assister à des cérémonies funèbres, faire un pèlerinage à Mayerling où un Carmel a été installé à la place du bâtiment détruit, suivre les obsèques d'Andrassy, "son dernier et unique ami". Elle a bien aussi, en novembre 1897, présidé à Vienne un grand dîner offert en l'honneur du Prince héritier de Russie, le futur Nicolas Il. Mais sa grande, quoique fugitive rentrée, c'est en Hongrie qu'elle la fera.
En juin 1896, la Hongrie célèbre son millénaire en même temps que l'anniversaire du couronnement de François-Joseph et d'"Erzebeth" avec le même décorum médiéval. Toutes les villes et tous les comitats ont envoyé une délégation que précède la traditionnelle bannière armoriée. Le défilé est long et magnifique; tout s'accorde et s'harmonise: beauté racée des montures, prestance des cavaliers, éclat des tenues brodées, des armes ciselées, fourrures et harnais. La couronne de Saint Etienne reposant sur un coussin de velours rouge est portée dans un carrosse que tirent huit pur-sang à robe blanche. C'est la réplique des cérémonies de 1867. Un tel rappel ne peut qu'être douloureux au cour d'Elisabeth qui avait d'abord refusé de venir, mais qui a cédé aux supplications. Lors de l'inauguration du monument de Marie-Thérèse, devant lequel elle passe, Rodolphe était à son côté... Cependant, les cris qui retentissent, la vénération qui se lit dans tous les yeux, l'admiration qui s'exprime dans tous les gestes, l'enthousiasme d'un peuple qui n'a pas oublié, qui lui rend ce qu'elle lui a donné, lui fait, un instant, écarter son chagrin et dominer son horreur du cérémonial. Elle est la reine, authentiquement la reine de cette nation hongroise qui repousse la violence et méprise la flatterie. Alors que les chants retentissent, que les discours officiels se déchaînent et s'enchaînent, que des ovations se répètent, elle se tient toute droite, le visage blanc d'émotion, serrée dans sa robe de jais, les cheveux dissimulés sous un voile de deuil, le cou orné d'un collier de perles noires; elle apparaît comme la victime expiratoire offerte à la foule en liesse et aux dieux altérés de la Cité. La fête terminée, la reine de Hongrie dira à son époux: "Il me semble avoir mille ans, moi aussi".

L'année suivante, un nouveau et brutal coup du sort la viendra frapper. Le 6 mai 1897, alors qu'elle se trouve à Lainz, Elisabeth apprend que, la veille, sa s?ur Sophie est morte brûlée vive, à Paris, dans l'incendie du Bazar de la Charité, victime d'une invention toute récente, mais appelée à un grand avenir, et qu'expérimentent alors les Louis Lumière et les Georges Méliès: le cinématographe. Sophie, ses fiançailles rompues avec Louis de Bavière, a épousé le duc d'Alençon, prince français, petit-fils de Louis-Philippe. Le Bazar de la Charité est l'une de ces ventes mondaines dont le produit est destiné aux pauvres mais dont les comptoirs sont tenus par les dames de la Société. Le clou de la manifestation est une projection de "Photographies animées, la plus merveilleuse découverte du siècle, donnant l'illusion de la réalité". Soudain, une pellicule en celluloïd prend feu. C'est dans la fumée et l'affolement, la ruée sur les portes rares, étroites, qui s'ouvrent en dedans et que l'on a, par comble d'imprudence, doublées de tambours pour éviter les courants d'air. Les boiseries et les tentures s'enflamment. Les gens sont transformés en torches vivantes. Peu peuvent échapper à ce supplice qui réduit en tas de cendres les plus grands noms de l'Armorial. Ce qui reste de Sophie est identifié au milieu de chairs calcinées grâce a ses bijoux et à ses dents. Malgré l'habitude qu'elle a de la souffrance, cette nouvelle accable Sissi et la laisse désespérée. C'est une ronde sanglante qui tourne autour de son front: son fils Rodolphe s'est suicidé; son beau-frère Maximilien est tombé sous les balles d'un peloton d'exécution; sa belle-soeur Charlotte est devenue folle de douleur; son cousin Louis s'est noyé dans les eaux du lac de Starnberg; son beau-frère, le comte Trani s'est misérablement tué, à Zurich, dans une chambre d'hôtel; son cousin Jean de Toscane s'est perdu en mer; sa nièce, l'archiduchesse Mathilde est morte aussi brûlée vive, et c'est maintenant sa propre s?ur qui subit le même sort! Le Destin s'acharne sur les siens, le crime, le suicide, la démence viennent errer autour de sa famille comme les Furies d'Hellas aux portes du Palais de Mycènes. A qui le tour maintenant? Il n'y a plus qu'elle, c'est vers elle que se tendent ces mains osseuses qui l'invitent à prendre place dans leur cercle macabre, c'est à elle que sourient lamentables, ces masques décharnés. Comment ne pas évoquer à son propos les paroles que Sophocle met dans la bouche d'Antigone lorsqu'elle s'adresse à sa soeur Ismène : "Depuis longtemps je suis morte à la vie, et ne peux plus servir que les morts."

Dès lors, l'idée du Destin n'abandonne plus Elisabeth dont l'esprit nourrit des pensées funèbres. Elle est convaincue qu'elle mourra, elle aussi, de mort violente. Elle a rayé les mots d'espoir et de joie de son langage. A ces tortures morales, s'ajoutent les maux physiques: troubles circulatoires qui lui gonflent les mains, ces belles mains longues, fines, presque diaphanes; inflammation des nerfs; dilatation du c½ur. Son teint se fane, ses traits s'accusent, son écriture se déforme. Après un séjour à Biarritz, en fin de saison, elle passe à Paris le début de l'hiver 1897-1898 avec ses deux soeurs, Marie, l'ex-reine de Naples, et Mathilde, la veuve du comte Trani. Elle y fête Noël et son soixantième anniversaire, puis s'envole pour San Remo dont elle se lasse vite. Le 1er mars, elle est à Territet, le mois suivant à Kissingeri, où, bien qu'elle ne croie plus guère à la médecine et que les charlatans l'aient déçue, elle attend d'une cure thermale le soulagement de ses nerfs. François-Joseph, qui l'y retrouve quelques jours, est effrayé par les signes trop visibles de sa mauvaise santé. Mais le couple que la mort va bientôt dénouer, trouve à cette heure, une harmonie jusqu'alors refusée. Il semble qu'Elisabeth veuille oublier ses griefs et faire taire sa rancoeur, car elle a besoin d'apaisement et cherche une illusion de paix. Elle tente de prolonger ce temps de grâce, mais l'Empereur doit regagner Vienne. Elle va alors s'installer à Ischl où François-Joseph la rejoint chaque samedi pour le week-end. C'est dans cette petit station alpestre, lieu de leur première rencontre, que ces deux époux, que la vie n'a pas réussi à durablement unir, se verront pour la dernière fois, le 16 juillet 1898. Car Elisabeth part pour les bains de Nauheim puis revient à Territet où, le 30 août, elle s'installe au Grand Hôtel de Caux, sur une côte d'où l'on domine le plan d'eau du lac qui mire, le jour, dans la splendeur persistante de l'été, un ciel sans couture et la nuit, laisse traîner comme une écharpe oubliée, le flot d'un blanc laiteux que lui verse la lune.

Sissi a débarqué à Caux accompagnée du général de Berzeviczy, de la comtesse Staray, de Barker son nouveau lecteur grec et d'une suite réduite de dames d'honneur et de domestiques portant l'habituelle livrée noire. La nuit même de son arrivée, alors qu'elle goûte à son balcon la fraîcheur retombée, le regard perdu dans l'ombre, elle croit percevoir une forme claire, transparente, fantomatique qui la regarde fixement et s'évapore aussitôt. Il s'agit, le doute n'est pas possible, de la Dame Blanche qui vient annoncer un autre malheur. Quel malheur pourrait encore la frapper, elle qui a perdu tous les êtres chers? C'est elle que la mort viendra prendre bientôt. Dans les moments tragiques de l'histoire des Habsbourg, la messagerie funèbre a présenté son pli: en 1621, à la veille de la guerre de trente ans; en 1740, à la mort de l'Empereur Charles VI, quand les Habsbourg furent sur le point de perdre l'Empire; en 1809, Wagram; en 1866, Sadowa. Une semaine plus tard, alors qu'elle pèle une pêche, un corbeau, frôlant en volant la main de la souveraine, fait tomber le fruit. Nouvel avertissement, même prémonition? "Je n'ai pas peur, je suis fataliste, dit Elisabeth, il n'arrivera que ce qui doit arriver." Ce qui devait ou ne devait pas arriver, arrivera deux jours après.
Que pense-t-elle de la mort? Elle l'a dit à Marie-Valérie. "Je désire la mort, je ne la crains pas, car je ne puis croire qu'il existe une Puissance assez cruelle pour ajouter aux souffrances de cette vie et continuer à tourmenter l'âme lorsque celle-ci a quitté le corps." Pourrait-elle refuser cette grâce suprême qui abrégera sa douleur en l'achevant elle-même? Que peut encore lui réserver la vie - des misères physiques et des tortures morales, la déchéance de la vieillesse, le délabrement progressif de cette beauté dont elle prit tant de soin. C'est le repos que sa détresse cherche, seulement le repos. Elle n'attend ni ne souhaite rien de plus. Tout juste, dit-elle encore à Marie-Valérie, une ouverture ménagée au dessus de son tombeau pour apercevoir un peu de soleil et un peu de verdure et entendre au printemps le gazouillis des oiseaux. Cependant, le propos qu'elle tient, la veille même de son assassinat, à la comtesse Staray, est moins poétique et laisse percer une pointe d'effroi. Comme sa darne d'honneur soutient que l'au-delà apporte la félicité et la paix, l'impératrice réplique - "D'où tenez-vous cela; personne n'en est jamais revenu?" Sissi sentait-elle sa fin si proche?

La baronne de Rotschild a invité l'impératrice à déjeuner dans sa propriété de Pregny, à côté de Genève. Elle propose à son invitée de l'envoyer prendre par son bateau. Refus. La raison en est que Madame de Rotschild interdit à son personnel d'accepter des pourboires. Cette règle paraît abusive à Elisabeth qui a toujours une pièce d'or à la main. Elle prendra comme tout le monde le vapeur de la compagnie de navigation. Sissi mourra de cette délicate attention domestique.
Le 9 septembre, par un temps clair et chaud, l'impératrice emprunte le bateau qui suit la côte suisse sur toute sa longueur en égrenant les villages qui la bordent, coquets, fleuris de géraniums, de capucines et de zannis, avec, chacun, son embarcadère, ses mouettes et sa flottille de barques. Les châteaux doublent les ports. Si elle laisse derrière elle Chillon et le cachot d'un Bonnivard devenu byronien à titre posthume, la démocratique passagère voit défiler Morges que dessina Vauban, Nyon, Prangins qui évoque les Bonaparte, Coppet qui abrita Madame de Staël, leur ennemie. Une voiture la conduit de Genève à Pregny.
Le lendemain 10 septembre, Elisabeth qui est descendue à l'hôtel Beaurivage et qui a occupé sa matinée à faire des emplettes et à déguster ces glaces dont elle fait grande consommation, se dirige, aux environs d'une heure et demie de l'après-midi, vers l'embarcadère pour retourner à Caux. Elle suit, en compagnie de Madame de Staray, le quai du Mont Blanc dont elle admire les marronniers. Au moment où retentit la cloche du départ, alors que les deux femmes pressent un peu le pas, un inconnu qui s'avance en sens inverse frappe Elisabeth d'un coup violent à la poitrine et s'enfuit. Elle se demande ce que cet homme pouvait lui vouloir, sans doute lui voler sa montre. Elle continue de marcher, mais à peine a-t-elle franchi la passerelle qu'elle s'affaisse sur sang: l'impératrice d'Autriche a reçu trois pouces d'une lame triangulaire dans le c½ur. Ramenée à l'hôtel, elle expire en y arrivant.
L'assassin a tout de suite été arrêté par deux passants qui l'ont pris en chasse. C'est un sujet italien, Luigi Luccheni, un maçon venu travailler aux chantiers de Lausanne où l'on construit la grande Poste. Il se déclare anarchiste, et ajoute qu'il a agi seul; ce deuxième point s'avérera être faux. Les idées anarchistes répandues dans la dernière décade du dernier siècle par Kropotkine, un prince, et Bakounine, un comte, russes tous les deux, avaient gagné des adeptes dans le prolétariat méditerranéen. La doctrine refusait toute autorité comme oppressive, tenait toute obéissance pour une abdication, toute propriété pour un vol, tout engagement pour une chaîne. Elle prêchait la propagande par le fait et l'action directe, mettait le crime au service de la Révolution. Les victimes désignées de cette justice prétendue et sommaire sont les heureux de ce monde, les puissants de la terre, et au premier chef ceux qui incarnent l'Etat détesté, quelle qu'en soit la forme, car il est "l'ostentation et l'infatuation de la force". L'assassinat, le 24 juin 1894, du président Carnot, qui tombe sous le poignard de Caserio, ceux de Stamboulov l'année suivante et de Canovas, en 1897, sont l'illustration de cette philosophie.
Il n'y a chez Luccheni aucune haine personnelle contre Elisabeth. Il serait vain de chercher dans le c½ur de cet Italien une révolte contre l'Autriche qui opprima si longtemps sa patrie. Son meurtre est abstrait. Il voulait tuer un monarque, peu lui importait lequel. Cet illuminé est aveugle. S'il ne manifeste aucun regret, il dira au contraire sa joie d'avoir réussi quand il saura que sa victime est morte, il se montre très loquace sur la préparation de l'attentat. Trop pauvre pour acheter un couteau, il a enfoncé une lime dans un manche de bois. Guettant l'impératrice dont il avait appris la présence à Genève, il avait vu les domestiques porter les bagages et en avait justement conclu que celle-ci prendrait le bateau de 3 heures 40. Il n'aura aucun souci d'apprendre qu'il a stupidement tué une femme gracieuse et bonne, compatissante aux proscrits, charitable aux malheureux et bienveillante aux humbles. Anarchiste? Elle l'était peut-être plus que lui. Par contre, cet enfant trouvé, élevé à l'orphelinat, ce caporal rétrogradé parce qu'il a volé, ce fanatique qui s'est cru une mission, ce dégradé qui comparait sa situation à celle du capitaine Dreyfus, ne révélera pas que, le 5 septembre, s'est tenue à Thonon une réunion anarchiste au cours de laquelle la mort de l'impératrice a été décidée. Condamné à la réclusion perpétuelle, puisque le canton de Genève a aboli la peine de mort, Luccheni s'exécutera lui-même en se pendant dans sa cellule quelques années plus tard.



CHRONOLOGIE
1828 Mariage de l'Archiduc Charles et de Sophie de Bavière.
Mariage de Maximilien, Duc en Bavière, et de la Duchesse Ludowika, 9 septembre.
1830 Naissance de François-Joseph à Schönbrunn, 18 août.
1832 Naissance de Maximilien d'Autriche.
1833 Naissance de Charles-Louis d'Autriche.
1837 Naissance d'Elisabeth de Bavière (Sissi), Munich, 24 décembre.
1845 Naissance de Louis II de Bavière, 24 avril.
1848 François-joseph est sacré Empereur d'Autriche, 2 décembre.
1853 Fiançailles de François-joseph et d'Élisabeth, 16 août.
1854 Mariage de François-joseph et d'Élisabeth, Vienne, 24 avril.
1855 Naissance de Sophie, 1e fille du couple impériale, 5 mars.
1856 Naissance de Gisèle, 2ème fille du couple impériale, 12 juillet.
Voyage de réconciliation en Italie.
1857 Voyage de réconciliation en Hongrie.
Mort de Sophie, fille aînée du couple impériale, 28 mai.
1858 Naissance de Rodolphe à Laxenbourg, 21 août.
1859 Guerre d'Italie, Magenta, 4 juin; Solferino, 24 juin.
1860 Départ d'Elisabeth pour Madère, 17 novembre.
1861 Retour de Madère, mai ; départ pour la Grèce, juin.
1862 Retour d'Elisabeth à Vienne, 14 août.
1866 Sadowa, 3 juillet.
1867 Sacre de Budapest, 8 juin.
Exécution de Maximilien à Quretaro (Mexique), 19 juin.
1868 Naissance de Marie-Valérie, 3ème fille du couple impériale, 22 avril.
1872 Mort de l'archiduchesse Sophie, 27 mai.
1873 Mariage de Gisèle avec le prince Léopold de Bavière.
1881 Mariage de L'archiduc Rodolphe et de la princesse Stéphanie de Belgique, 10 mai.
1886 Mort de Louis II de Bavière, 13 juin.
1888 Mort du Duc Max en Bavière.
1889 Mayerling, suicide de l'archiduc Rodolphe, 30 janvier.
1890 Mariage de Marie-Valérie avec l'archiduc François-Salvador, 31 juillet.
Construction de l'Achilleion à Corfou.
1892 Mort de la duchesse Ludowika, 26 janvier.
1896 Fêtes du millénaire de la Hongrie.
1897 Mort de la duchesse d'Alençon, s½ur d'Elisabeth, 4mai.
1898 Assassinat d'Elisabeth à Genève, 10 septembre.

1914 Attentat à Sarajevo contre l'archiduc, 28 juin.

1916 Mort de François-joseph, 21 novembre.



Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi
Tags : Elisabeth Duchesse de Bavière, Sissi, Impératrice d'Autriche, Histoire, 6
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#Posté le jeudi 05 avril 2012 10:11

Modifié le mardi 17 avril 2012 18:49

1914-1918 : La première guerre mondiale : Séquelles

Sur les sites les plus bouleversés où les explosifs et les toxiques de combat sont encore trop nombreux pour que l'on puisse rendre les sols à l'agriculture ou à l'urbanisation, on plantera des forêts de guerre, dont la forêt de Verdun et la forêt d'Argonne, qui ont poussé sur d'anciens champs criblés de trous d'obus et de tranchées. Dans ces forêts, certains villages ne sont pas reconstruits. Ces séquelles terrestres sont connues des spécialistes, en particulier des démineurs, mais il semble que la pollution libérée par les dizaines de milliards de billes de plomb des shrapnel et les balles, ou le mercure des amorces soient lentement capables de s'accumuler dans les écosystèmes et certains aliments. C'est un problème qui n'a pas été traité par les historiens ni les spécialistes en santé publique. Aucune étude officielle ne semble s'être intéressée au devenir des métaux lourds et des toxiques de combat dans les sols et les écosystèmes de la zone rouge.


1914-1918 : La première guerre mondiale : Séquelles
Fleury (Meuse)


Les séquelles marines, bien que préoccupantes semblent avoir été oubliées durant 70 à 80 ans. Ainsi les pays baltes voient-ils la situation écologique de la mer Baltique s'effondrer des années 1990 à 2006, tout en redécouvrant des dizaines de milliers de tonnes de munitions immergées de 1914 à 1918 et après (incluant des armes chimiques dont certaines commençant à fuir). Les pêcheurs remontent parfois de l'ypérite dans leurs filets dans la Baltique. En Belgique, à Zeebrugge, on retrouve incidemment un dépôt immergé de 35 000 tonnes d'obus noyés là peu après 1918 puis oubliés. Parmi ces obus, 12 000 tonnes sont chargés d'ypérite et de chloropicrine toujours actives, à quelques centaines de mètres de la plage et de l'embouchure du port méthanier. C'est encore plus tardivement en 2005 que quelques articles de presse évoquent la publication discrète d'un rapport à la Commission OSPAR listant les dépôts immergés de millions de munitions dangereuses et polluantes, datant de la grande guerre et des périodes suivantes. C'est face au littoral français que le nombre de dépôts immergés est le plus important. Alors que ces munitions commencent à fuir et à perdre leurs contenus toxiques, la question de leur devenir se pose. Une centaine de zones mortes ont été répertoriées en mer par l'ONU, la plupart coïncident avec des zones d'immersion en mer de munitions, ce qui pose la question de l'évaluation des impacts environnementaux de ces déchets toxiques et/ou dangereux immergés. Les taux de mercure augmentent de manière préoccupante dans les écosystèmes et notamment dans le poisson. On peut craindre qu'une partie de ce mercure provienne des milliards d'amorces au fulminate de mercure des têtes d'obus et des douilles d'obus ou de balles ou d'autre munitions (1 g de mercure par amorce en moyenne) non utilisée ou non explosée et jetées en mer après cette guerre ou la suivante.


1914-1918 : La première guerre mondiale : Séquelles
Moreuil
Tags : La première guerre mondiale, Verdun, 55, Fleury, Moreuil, Guerre, 1914, 1918, 14-18, Meuse, Histoire
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#Posté le mardi 12 juin 2012 04:00

Modifié le mardi 12 janvier 2016 14:17

1941 : Pearl Harbor (L'attaque japonaise)



À la veille de l'attaque japonaise du dimanche 7 décembre 1941 à 8 heure 15, la flotte de guerre américaine du Pacifique, stationnée à Pearl Harbor, comprenait 86 unités : 28 destroyers, 9 croiseurs, 8 cuirassés, 5 sous-marins, un cuirassé-cible (l'USS Utah) et une trentaine de bâtiments auxiliaires. On comptait enfin 25 000 hommes sur la base et 231 avions dans l'île. Le général Walter Short était le commandant des forces terrestres, tandis que la flotte du Pacifique était sous les ordres de l'amiral Husband Kimmel. La défense des installations et des ateliers de réparation était assurée par 35 B-17, la DCA et les défenses littorales.

1941 : Pearl Harbor (L'attaque japonaise)
L'attaque du dimanche 7 décembre 1941 à 8 heures 15


L'escadre japonaise comportait 353 avions, elle était située à environ 300 km au nord d'Oahu, à bord de 6 porte-avions. L'attaque se fit en deux vagues. La première attaque eut lieu à 7h49 précise et était composée de 43 chasseurs, 49 bombardiers à haute altitude, 51 bombardiers en piqué et 40 avions lance-torpilles. Les forces aériennes américaines disponibles à Hawaï ce jour-là étaient de 231 avions mais beaucoup furent endommagés au sol et ne purent servir. La première vague a pu bénéficier de l'effet de surprise malgré le fait que les renseignements américains possédaient les codes japonais, car ils n'ont déchiffré le message annonçant l'attaque sur Pearl Harbor qu'environ une demi-heure après l'attaque.

La deuxième vague eut pour mission d'achever les navires très endommagés, mais la fumée les empêchait de voir correctement leurs objectifs et ils lancèrent leurs bombes sur des navires moins endommagés.
En définitive, l'amiral Nagumo ramène une flotte aérienne presque intacte, mais il refusera une troisième attaque, sollicitée par son entourage.

Cette attaque nippone incita le lendemain les États-Unis à officiellement entrer dans la Seconde Guerre mondiale, sous les ordres du Président Roosevelt.

 
 

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Tags : Pearl Harbor, 7 décembre 1941, L'attaque japonaise, Histoire, 7 décembre, 1941, Guerre, Seconde guerre mondiale
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#Posté le mardi 07 décembre 2021 05:00

Photos historiques rares



En 1972, lors de la mission Apollo 16 sur la lune, l'astronaute Charles Duke a pris une photo d'une... photo de lui-même, de sa femme, et ses deux fils dans du plastique posée sur la surface de la lune.
Le sachet doit encore être en place à ce jour...

Photos historiques rares

Construction de la statue de la Liberté à Paris en 1884

Photos historiques rares

Les survivants du Titanic montent à bord du Carpathia en 1912

Photos historiques rares

Le tsar Nicolas II fait fumer sa fille, la grande-duchesse Anastasia

Photos historiques rares

Le retour de Mona Lisa au Louvre après la Seconde Guerre mondiale

Photos historiques rares

Lewis Payne (ou Lewis Powel) en détention fédéral avant son exécution en 1865 chargé de tuer le secrétaire d'État William H. Seward lors du complot de l'assassinat d'Abraham Lincoln

Photos historiques rares

John F. Kennedy, Lyndon Johnson lors d'un test de missile à Cap Canaveral en 1962

Photos historiques rares

Tags : Histoire, Photographie
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#Posté le mardi 25 mars 2014 22:43

Modifié le lundi 31 mars 2014 01:11

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