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Jean-Paul Charles Belmondo est un acteur français, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 6 septembre 2021 à Paris 7e. Il a été également producteur de cinéma et directeur de théâtre.
Alternant dans les premières années de sa carrière des films populaires et de cinéma d'art et d'essai avant de pencher nettement pour la première catégorie, sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure contribuent à en faire rapidement l'une des plus grandes vedettes du cinéma français. Champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque, Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles, en cinquante ans de carrière, près de 160 millions de spectateurs ; entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans les films les plus vus de l'année en France : Le Cerveau (1969), Peur sur la ville (1975), L'Animal (1977), L'As des as (1982), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès.
Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner, Gérard Oury ou encore Alexandre Arcady, ainsi qu'avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme À bout de souffle (1960), Léon Morin, prêtre (1961), Un singe en hiver (1962), L'Homme de Rio (1964), Cent Mille Dollars au soleil (1964), Borsalino (1970), Le Casse (1971), Le Magnifique (1973), Le Professionnel (1981) ou Hold-up (1985).
À partir du milieu des années 1980, ses films attirent moins de spectateurs, tandis que la critique ne l'épargne pas. Il est moins présent au cinéma mais obtient cependant en 1989 le César du meilleur acteur pour son rôle dans Itinéraire d'un enfant gâté, distinction qu'il ne vient pas chercher. Il se produit surtout au théâtre et acquiert en 1991 le Théâtre des Variétés qu'il revend en 2004. Au début des années 2000, des problèmes de santé l'ont contraint à se retirer du cinéma et des planches, si l'on excepte un film sorti en 2009. Pour l'ensemble de sa carrière, il reçoit une Palme d'honneur au cours du Festival de Cannes 2011 puis un hommage de l'académie des César pour l'ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie des Césars 2017.
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Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, est mort à l'âge de 88 ans
L'acteur laisse un grand vide dans le cinéma après plus de cinquante ans de carrière.
Jacky Bornet France Télévisions Rédaction Culture
Publié le 06/09/2021 16:27Mis à jour le 06/09/2021 17:32
Jean-Paul Belmondo dans "L'Homme de Rio" (1964) de Philippe de Broca. (COLLECTION CHRISTOPHEL / DEAR FILM PRODUZIONE / LES FILMS ARIANE / ARTISTES ASSOCIES)
Jean-Paul Belmondo, l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français, s'est éteint à l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat à l'AFP, lundi 6 septembre. Diminué depuis un accident vasculaire cérébral survenu en 2001, "Bebel" n'en était pas moins présent et recevait beaucoup de propositions de tournages. Retour sur l'itinéraire d'un enfant gâté du cinéma, mais aussi du théâtre.
La "bande du Conservatoire" Ce n'est pas aux plateaux que se destinait Jean-Paul Belmondo, mais à la scène. Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine d'un père sculpteur de renom, Paul Belmondo, et d'une mère artiste-peintre, Madeleine Rainaud-Richard, Jean-Paul ne s'intéresse guère aux études. Sa passion, c'est le sport : le football, le cyclisme et surtout la boxe, qu'il pratiquera en professionnel avec succès. Cette disposition sportive se vérifiera plus tard dans ses performances physiques au cinéma, où il exécutera ses propres cascades – sa marque de fabrique.
Noel et Jean Chevrier prenant la pose avec leurs épées dans une diligence à l'occasion des répétitions de la dramatique "Les trois mousquetaires" (Claude Barma, 1959). (Philippe Bataillon / Ina) Daniel Soreno, Jean-Paul Belmondo, Hubert Noel et Jean Chevrier prenant la pose avec leurs épées dans une diligence à l'occasion des répétitions de la dramatique "Les trois mousquetaires" (Claude Barma, 1959). (Philippe Bataillon / Ina)
En 1946, le jeune Jean-Paul assiste à une représentation des Femmes savantes de Molière à la Comédie-Française. Sa vocation est née, il sera comédien. Elève de Raymond Girard puis de Pierre Dux, Belmondo fait ses classes aux Hôpitaux de Paris en jouant devant les patients. Admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1952, il y rencontre Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. A cette "bande du Conservatoire" s'ajoutent bientôt Jean-Pierre Mocky, Claude Rich, Annie Girardot, Françoise Fabian et Philippe Noiret. Mais Jean-Paul Belmondo ne convainc pas ses maîtres et se voit refuser l'accès à la Comédie-Française. Cela ne l'empêche pas d'être appelé par Jean Anouilh, ni d'interpréter Feydeau ou George Bernard Shaw.
En 1956, Jean-Paul Belmondo tourne son premier film, Les Copains du dimanche, de Jean Astier, qui ne sortira qu'en 1967. Entre-temps, l'acteur est devenu une star. En 1959, il joue D'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, téléfilm réalisé par Claude Barma et diffusé en direct à la télévision le soir de Noël.
En route pour la gloire En 1958, Marc Allégret lui offre un second rôle dans Sois belle et tais-toi avec Alain Delon, débutant tout comme lui. Ils seront amenés à se revoir... Autre grand cinéaste français, Marcel Carné lui donne un petit rôle dans Les Tricheurs (1958). Sa présence tout au long du film lui permet d'être remarqué auprès de Bourvil, Danielle Darrieux et Arletty. Jean-Luc Godard le compare dans Les Cahiers du cinéma à Jules Berry et Michel Simon.
La Nouvelle Vague est prête à déferler et c'est Claude Chabrol, déjà à son troisième film en 1959, qui dame le pion à François Truffaut et Jean-Luc Godard, en faisant appel au jeune acteur dans A double tour. Godard enchaîne en 1960 en lui donnant le premier rôle dans A bout de souffle avec Jean Seberg, film phare de la Nouvelle Vague. Succès critique et public, le film propulse Belmondo au top. Godard fera appel à lui dans trois autres longs métrages.
L'Homme de Rio Le charisme de Belmondo est reconnu par les plus grands cinéastes français établis ou en devenir. Parmi ces derniers, Claude Sautet l'emploie dans son premier long métrage, Classe tous risques (1960), excellent polar qu'il interprète au côté de Lino Ventura. La même année, c'est Moderato Cantabile de Peter Brook, d'après Marguerite Duras. Il est Léon Morin prêtre (1961) pour Jean-Pierre Melville.
Henri Verneuil le confronte au "patron" Jean Gabin dans Un singe en hiver (1962) d'après Antoine Blondin. La rencontre des deux acteurs, d'abord glaciale, deviendra confraternelle, servie par les dialogues de Michel Audiard, dont cette réplique de Gabin à Belmondo : "Môme, t'es mes 20 ans". Un clin d'½il à la relève ?
Belmondo passe du film d'auteur à des rôles plus fédérateurs avec une aisance étonnante. Il ne manquait plus qu'une corde à son arc : le film d'aventure. Elle lui est offerte en 1962 par Philippe de Broca avec Cartouche, où il retrouve son camarade du Conservatoire Jean Rochefort et donne la réplique à Claudia Cardinale. Film de cape et d'épée, cette évocation fantaisiste du célèbre bandit de grands chemins du XVIIIe siècle reste un fleuron du genre. Le personnage colle à la fougue de l'acteur, qui lui apporte une dimension physique inédite dans les scènes d'action.
C'est la raison pour laquelle Philippe de Broca lui propose dans la foulée L'Homme de Rio en 1964. Il y campe un deuxième classe en permission qui se lance dans une aventure abracadabrante pour retrouver sa fiancée enlevée au Brésil. Dans ce scénario librement inspiré des aventures de Tintin (L'Oreille cassée), Belmondo excelle dans les courses-poursuites et les cascades.
Ce rôle qui lui colle à la peau est un tournant dans sa carrière. Sa partenaire, Françoise Dorléac, s½ur de Catherine Deneuve, verra la sienne interrompue par un accident mortel en 1967.
Entre films d'auteur et cinéma populaire Henri Verneuil dirige ensuite Belmondo dans Cent mille dollars au soleil (1964) avec Lino Ventura, puis dans Week-end à Zuydcoote (1964), sur l'évacuation de Dunkerque en 1940. Philippe de Broca le rappelle pour Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965), d'après Jules Verne. Il y retrouve Jean Rochefort et tombe amoureux sur le plateau de sa partenaire Ursula Andress, sacrée à l'époque plus belle femme du monde. Cette liaison provoque la rupture avec sa première épouse. Il renoue en revanche avec Jean-Luc Godard pour une dernière collaboration dans le mythique Pierrot le fou (1965) au côté d'Anna Karina.
En 1969, retour à la comédie avec Bourvil et David Niven dans Le Cerveau, première alliance avec Gérard Oury, à la tête de la plus chère production française jamais tournée à l'époque. Succès garanti.
Jean-Paul Belmondo s'oriente de plus en plus vers un cinéma de pur divertissement, mais il garde des attaches avec le cinéma d'auteur. Il tourne pour François Truffaut La Sirène du Mississippi en 1969 avec Catherine Deneuve, mais le rôle désarçonne son public et le film fait un flop. Idem pour Un homme qui me plaît (1969) de Claude Lelouch, avec Annie Girardot. Deux films tournés aux Etats-Unis, où l'acteur confie n'être pas à son aise.
Au tournant des années 1960-1970, Belmondo devient Bebel, diminutif né de la coquille d'un journaliste qui comparait l'acteur au personnage de Pepel interprété par Jean Gabin dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936). Les P devenus des B resteront. 1970 est une grande année pour la star : il forme avec Alain Delon le duo de Borsalino réalisé par Jacques Deray. Devenu un classique, le film est taillé sur mesure pour les deux comédiens au faîte de leur gloire, qui offrent un final d'anthologie. Carton au box-office (4 710 381 entrées), le film fait l'objet d'une suite, Borsalino & Co., mais sans Bebel.
Citons aussi le délicieux Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau (1971) avec Marlène Jobert. Ou encore Le Casse en 1971, nouveau virage dans la carrière de Jean-Paul Belmondo. Il retrouve Henri Verneuil, qui l'associe à Omar Sharif, dans un polar musclé qui renouvelle le genre en France.
Roi du film d'action Le Casse sort la même année que French Connection de William Friedkin, et participe à ce qui va devenir le "polar urbain". Mais il intronise aussi le nouveau Bebel, roi du film d'action. Il est en 1973 Le Magnifique de Philippe de Broca dans une parodie des James Bond où il enquille les cascades à la Jerry Lewis. Succès du Casse oblige, Verneuil enchaîne avec Peur sur la ville en 1974, où Belmondo casse la baraque, mais s'enferre dans le genre. L'intrigue importe peu, l'action domine.
Jusqu'à ce que l'acteur se blesse lors de la descente en filin d'un hélicoptère, après avoir enjambé les toits de Paris et parcouru celui d'un métro en marche. Le tandem Verneuil-Belmondo fonctionne toujours : 3 948 746 entrées.
La rupture avec la critique La même année (1974), Bebel brise son image en jouant et produisant pour Alain Resnais Stavisky, sur le scandale financier des années 1920. Belmondo est enthousiaste de renouer avec un cinéaste "auteuriste". Mais le film, présenté à Cannes, connaît un accueil critique et public mitigé. La comédie et l'action seront désormais ses seuls objectifs. Il retourne donc vite dans le giron de Verneuil... la routine. Déjà étiqueté "commercial" par la critique, Belmondo perd en crédibilité.
Les titres de ses films suivants se limitent à des qualificatifs qui désignent l'acteur : après Le Magnifique (1974), il est L'Incorrigible (1975), L'Animal (1977), Le Guignolo (1980), un carton à 5 millions d'entrées. Suivront Le Professionnel (1981), puis L'As des as de Gérard Oury (5,4 millions d'entrées en 1982 !), Le Marginal (1983). Le public vient voir un Belmondo comme un James Bond. Pour la critique, Bebel est devenu la caricature de Belmondo. La messe est dite.
Bebel en a marre
Bebel sent le vent tourner. Les Morfalous (1984) de son fidèle Henri Verneuil touche le fond, le public commence à se lasser, malgré un score au box-office faramineux. Il revient à la pure comédie dans Joyeuses Pâques (1984) de Georges Lautner, d'après la pièce de Jean Poiret, avec Sophie Marceau à 17 ans. Succès moins vertigineux, mais beau score tout de même (3,5 millions d'entrées).
Robert Hossein, qu'il connaît bien, lui propose en 1987 d'interpréter Kean, la pièce de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas. L'accueil critique est morne mais redonne le goût des planches au comédien. C'est alors qu'intervient le succès au cinéma d'Itinéraire d'un enfant gâté (1988) de Claude Lelouch. Bebel décroche le le César du meilleur acteur pour ce rôle à contre-emploi qui le réhabilite.
Finir sur les planches
En 1990, Jean-Paul Belmondo interprète Cyrano de Bergerac, toujours mis en scène par Robert Hossein. La pièce joue à guichets fermés et s'exporte à travers le monde. Belmondo tourne L'Inconnu dans la maison (1992) de son ami Georges Lautner, puis la version Lelouch des Misérables (1995) qui ne rencontre pas le succès escompté.
En 1996, alors que Bernard Murat adapte au cinéma la pièce Désiré de Sacha Guitry, Jean-Paul Belmondo se livre à une sévère diatribe contre les distributeurs qui, selon lui, négligent le cinéma français. Se détournant du cinéma, il rachète le Théâtre des Variétés à Paris, joue du Feydeau, du Guitry et du Jean-Michel Ribes. Comme un retour aux sources, ces rôles sont ses derniers triomphes.
L'homme est resté accessible jusqu'au bout, tout en préservant sa vie privée. Diminué par la maladie, il resplendissait toujours d'une confiance inaltérable dans la vie, communiquait sa joie d'être au contact du public. Il émanait de lui un charisme solaire, unique dans l'histoire du cinéma français, du cinéma tout court
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Sexe : les Françaises plus insatisfaites au lit que leurs voisines européennes
Publié le 3 septembre 2021 à 06h00
Selon un sondage Ifop publié aujourd'hui, elles sont 35% à se déclarer insatisfaites de leur vie sexuelle, le taux le plus élevé des pays européens sondés par l'institut. En cause notamment : les injonctions à la performance, très présentes dans l'Hexagone.
On connaissait déjà le fossé orgasmisque entre hommes et femmes, mais un écart de satisfaction existe aussi entre les femmes françaises et leurs voisines européennes. Selon un sondage Ifop pour The Poken Company publié vendredi, 35% des Françaises sont insatisfaites de leur vie sexuelle, le plus haut taux observé dans l'enquête Ifop, derrière l'Espagne et l'Italie. Réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 5025 femmes vivant dans les cinq plus grands pays européens (Espagne, Italie, France, Allemagne, Royaume-Uni), cette étude cartographie la sexualité des Européennes.
Selon François Kraus, directeur de l'expertise « Genre, sexualités et santé sexuelle » à l'Ifop, cette proportion de femmes insatisfaites s'explique par plusieurs facteurs : « La plus forte insatisfaction mesurée en France tient sans doute à des éléments culturels - comme l'injonction à la performance qui pousse à des pratiques qui ne sont pas les plus épanouissantes - mais surtout à une pluralité de facteurs (ex : forte consommation d'antidépresseurs, chômage élevé, stress lié à vie professionnelle, conditions de confinement...) qui s'avèrent défavorables à cet épanouissement sans pour autant relever de leur sexualité stricto sensu », explique-t-il. Corrélé au degré d'insatisfaction sexuelle, le mécontentent de sa vie sentimentale atteint également des sommets en France : 28% contre 16% en Allemagne par exemple.
LES FRANÇAISES SONT CELLES QUI ONT LE PLUS DE PARTENAIRES
Vous vous demandez peut-être dans quelle catégorie la France ne se situe pas au dernier rang. Et bien soyez fières : l'Hexagone est le pays où les femmes ont le plus de partenaires ! 20% des Françaises ont eu plus de 10 partenaires, largement au-dessus de l'Italie (9%) et de l'Espagne (13%).
« Si la transition de la France d'un modèle de sexualité à un autre doit beaucoup aux évolutions sociétales et caractéristiques culturelles propres à l'Hexagone (notamment dans son rapport plus distant à la religion), elle s'inscrit dans un mouvement plus large affectant l'ensemble du continent et dont l'indicateur - la multiplication des partenaires sexuels des femmes au cours d'une vie nous paraît très révélateur, à savoir l'indépendance sexuelle croissante des femmes et le déclin du discours moral ayant longtemps insinué que “la valeur des femmes tient à leur parcimonie avec laquelle elle se donnent” », poursuit François Kraus. Les Françaises ont donc la quantité, reste à obtenir la qualité.
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Mort de Georges Pernoud : pluie d'hommages au père de Thalassa
La Rédaction (La Rédaction), Mis à jour le 11/01/21 18:36
Georges Pernoud est mort. Le présentateur de Thalassa est décédé dimanche 10 janvier 2021, a annoncé sa fille aînée Fanny Pernoud à l'AFP ce lundi : "Il est décédé dans un hôpital en région parisienne des suites d'une longue maladie", sans préciser laquelle. Il avait 73 ans.
De nombreuses personnalités rendent hommage à Georges Pernoux ce lundi 11 janvier, suite à l'annonce de son décès. Parmi les noms connus qui ont eu une pensée pour le présentateur du magazine de la mer, on compte le président de la République Emmanuel Macron, qui a salué sur Twitter un homme qui "a transmis aux Français son amour de la mer et des paysages. À notre génération, aujourd'hui, de protéger cette nature qu'il nous a appris à connaître. Pensées pour ses proches et pour ses collègues." Celle qui lui a succédé en 2017, Fanny Agostini, s'est quant à elle souvenue d'"un grand monsieur et une source d'inspiration. C'est avec émotion que je lui dis un dernier 'bon vent'." De son côté, Nicolas Hulot a estimé sur France 3 qu'il a "contribué aux premiers pas de l'écologie".
Georges Pernoud a présenté Thalassa de 1975 à 2017. D'abord voix off, il est ensuite apparu à l'écran, son visage devenant indissociable du magazine de la mer. Ses "bons vents" à chaque fin d'émission ont d'ailleurs marqué des générations, l'émission rassemblant des millions de téléspectateurs. Georges Pernoud présente Thalassa pendant 42 ans, jusqu'en 2017, une longévité exceptionnelle pour un animateur et une émission TV. Deux reportages de Thalassa avaient d'ailleurs été récompensés par le prix Albert-Londres.
France 3 prévoit un hommage à Georges Pernoud. Stéphane Sitbon-Gomez, numéro 2 de France Télévisions et directeur des antennes et des programmes, a annoncé au micro d'Europe 1 que France 3 préparait un hommage pour celui qui a travaillé auprès de la troisième chaîne pendant plus de quarante ans. France Télévisions "lui rendra un hommage spécial vendredi soir sur France 3, là où il avait habituellement rendez-vous avec les Français", car Thalassa était diffusée le vendredi soir.
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Mort de l'acteur Etienne Draber (P.R.O.F.S, Les Sous-doués), père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille
Le 11/01/2021 à 13:01 par Marc ArlinModifié le 11/01/2021 à 13:26
Le comédien Etienne Draber est mort ce lundi matin, à l'âge de 81 ans. Second rôle à la carrière prolifique, il était aussi le père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille.
C'est le journaliste de l'AFP Jean-François Guyot qui a annoncé la triste nouvelle sur Twitter : le comédien Etienne Draber est mort ce lundi 11 janvier, à l'âge de 81 ans. L'acteur a été emporté par la Covid-19, selon le journaliste. Né à Strasbourg le 26 mars 1939, Etienne Draber avait fait ses classes au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, dont il était ressorti lauréat. Après des débuts au théâtre sous la direction de Jean-Louis Barrault dans les années 60, il obtient son premier rôle au cinéma en 1965 dans le film Les Baratineurs de Francis Rigaud. Dans les années 70, il fait quelques apparitions face à Jean-Paul Belmondo dans L'héritier, aux côtés de Michel Piccoli et Gérard Depardieu dans Sept morts sur ordonnance ou Nathalie Baye dans Le plein de super. A la fin de cette décennie et pendant toute la décennie suivante, sa carrière s'oriente vers des comédies populaires comme Et la tendresse bordel ou Je vais craquer, avec Christian Clavier. Un de ses rôles les plus célèbres est celui de Bonnet, le censeur des turbulents enseignants Fabrice Luchini et Patrick Bruel dans P.R.O.F.S. de Patrick Schulmann.
Etienne Draber, visage familier des téléspectateurs
Il joue aussi le père de Julien Sanquin, incarné par l'acteur Philippe Taccini, dans Les Sous-doués de Claude Zidi. Dans un registre plus sérieux, on le voit dans Diva de Jean-Jacques Beineix, Milou en mai de Louis Malle ou Madame Bovary de Claude Chabrol. Dans les années 90, il se spécialise dans les rôles de notable pour la télévision. Il fait aussi un passage par l'écurie AB Productions : il incarne Monsieur Grand-Coin du Toit, patron de presse, dans la sitcom Le miel et les abeilles puis Marcel Charvet, directeur du conservatoire d'art dramatique, formant les jeunes héros de la série L'école des passions. Dans les années 2000, il continue d'être un visage familier pour le grand public, figurant au casting de séries à succès comme B.R.I.G.A.D en 2004, La Crim', en 2005, S.O.S 18 en 2008, ou encore Plus belle la vie (où il joue Robert, l'amant de Wanda Legendre). Son dernier rôle au cinéma, il l'a tenu en 2018 aux côtés de Stéphane Plaza et Julie Ferrier dans J'ai perdu Albert de Didier Van Cauwelaert. Etienne Draber était aussi le père de l'humoriste et comédienne Stéphanie Bataille, ancienne membre de la Bande à Ruquier et ayant fait plusieurs apparitions sur le petit comme sur le grand écran (Dix pour cent, Le sang de la vigne, Floride, Une famille à louer, le remake de Knock avec Omar Sy...).
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MORT DE L'ACTEUR ET SCÉNARISTE JEAN-PIERRE BACRI, À 69 ANS
Le 18/01/2021 à 16:35
L'acteur, scénariste et réalisateur Jean-Pierre Bacri vient de mourir d'un cancer, à l'âge de 69 ans.
Son nom est associé à celui d'Agnès Jaoui, sa complice et alter ego à l'écran et derrière la caméra, depuis des décennies. Jean-Pierre Bacri, acteur, scénariste, réalisateur, vient de mourir à l'âge de 69 ans d'un cancer. "Il est mort en début d'après-midi", à Paris, a déclaré son agente Anne Alvares-Correa à l'AFP.
Avec Agnès Jaoui, il a écrit et tourné de nombreux films devenus des classiques, de Cuisine et dépendances, en 1992 à Place publique en 2018, en passant par Le Goût des autres, Comme une image...
En plus de quarante ans de carrière, il a promené sa silhouette d'éternel râleur dans plus d'une cinquantaine de films, se forgeant une image de type bourru, mais aussi de poufendeur du sectarisme culturel, du conformisme, des chapelles, de la servilité...
"Quand quelque chose me gonfle, je le dis!"
"Je sais que j'ai cette image de casse-couilles qui fait la gueule... C'est ma façon d'être", glissait au Monde en 2003, l'acteur né en Algérie en 1951. "Moi aussi, j'ai envie d'être aimé. Pas à n'importe quel moyen. Pour moi, le sourire doit être spontané ou ne pas être. Je n'ai rien à vendre, je ne suis ni VRP ni animateur de télévision. Les gens qui me connaissent savent que je suis un joyeux luron. J'aime rire et faire rire, mais quand quelque chose me gonfle, je le dis!"
"C'était quelqu'un d'extrêmement drôle, mais c'était l'envers d'un ricaneur", selon Jean-Michel Ribes, qui l'a mis en scène au théâtre à ses débuts. "Monté" à Paris à 23 ans, Jean-Pierre Bacri découvre le théâtre et les cours d'art dramatique, son premier "déclic". Le second sera sa rencontre avec Agnès Jaoui, en 1987, sur les planches, dans une pièce de Pinter, avec qui il formera un couple jusqu'en 2012 et un duo créatif jusqu'à aujourd'hui.
"Voilà quelqu'un qui exprimait ce que je ressentais sans même me l'être formulé; qui avait des réflexions qui me percutaient, me soulageaient, témoignaient de valeurs communes, d'un rapport au bien et au mal que je partageais, avec une conviction qui m'émerveillait car elle était si singulière"!", évoquait Agnès Jaoui dans Le Monde, le 17 janvier dernier.Les "Jabac"
Après le théâtre - il joue et écrit sa première pièce en 1977 - il décroche de petits rôles à la télévision et au cinéma, décrochant un petit rôle dans Le Toubib, avec Alain Delon. Après Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady, en 1982, il craint d'être cantonné à des rôles de pied-noir, apparaît dans le Subway de Luc Besson en 1985, puis L'Eté en pente douce de Gérard Krawczyk en 1987, ou Les Saisons du plaisir, de Jean-Pierre Mocky, en 1988, Didier d'Alain Chabat, en 1997. Pour Alain Resnais, il joue en 1997 dans On connaît la chanson, au côté d'Agnès Jaoui, avec qui il signe également le scénario.
Les "Jabac" comme les surnomme affectueusement Alain Resnais, commencent leur collaboration avec la pièce de théâtre Cuisine et dépendances, qu'ils adaptent à l'écran en 1992. La même année, ils écrivent, toujours pour Resnais, Smoking/No smoking, puis en 1996, Un air de famille, que réalise Cédric Klapisch. Leur point de vue décalé et tendrement ironique sur la société française, fait mouche.
Le duo explose avec Le Goût des autres, première réalisation d'Agnès Jaoui - et près de 4 millions d'entrées en salles en 2000 - et impose son style.
"Traquer le vécu, refuser la tricherie"
"C'est quelqu'un qui avait non seulement un tempérament d'acteur, mais aussi des valeurs. Quelqu'un qui avait cette capacité à emmener vers son univers, ce en quoi il croyait", estime Jean-Michel Ribes sur BFMTV.
Jean-Pierre Bacri a été récompensé cinq fois aux César, où il a reçu quatre fois le trophée du meilleur scénario avec Agnès Jaoui, pour Smoking/No Smoking, Un air de famille, On connaît la chanson et Le Goût des autres, et une fois celui du meilleur acteur dans un second rôle pour On connaît la chanson.
Le comédien et auteur confiait il y a quelques années à l'AFP ne pas aimer les héros. Je "ne crois pas aux types éclatants de bonheur": "traquer le vécu, la sobriété, la pudeur", "refuser la tricherie" est une profession de foi.
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Par La rédaction avec AFP - 15:52 | mis à jour à 16:04
L'actrice Catherine Rich, remarquée au théâtre, dans des séries à succès comme «Les Grandes familles» ou au cinéma comme «Va voir maman, papa travaille», est décédée à l'âge de 88 ans, a annoncé mardi sa fille.
«Ma maman est décédée hier à l'hôpital Bichat après un malaise», a indiqué l'actrice Delphine Rich, née de son union avec l'acteur Claude Rich, décédé en 2017. Elle a précisé que le décès n'était pas dû au Covid-19.
Obsèques vendredi
Les obsèques se tiendront vendredi à 15 heures à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul d'Orgeval (Yvelines), où s'étaient déroulées également en 2017 les funérailles de son mari le comédien Claude Rich, célèbre pour son rôle dans «Les Tontons flingueurs».
Née Catherine Renaudin le 10 juin 1932, fille de l'homme politique Philippe Renaudin, elle a entamé sa carrière dans les années 60 au cinéma avec «La Chambre ardente» (1962) de Julien Duvivier aux côtés de son mari. Elle apparaîtra dans six autres films, dont «Va voir maman, papa travaille» de François Leterrier (1978) et «Bancs publics (Versailles Rive-Droite)» de Bruno Podalydès (2009). Sur le petit écran, elle participe à une dizaine de séries, notamment à la première saison de «Maguy» et «Les Grandes familles» dans les années 80.
Mais c'est surtout au théâtre qu'elle se fait remarquer, avec six nominations aux Molières, dont deux pour le Molière dans un second rôle pour «La Dame de chez Maxim» de Georges Feydeau, dans une mise en scène de Bernard Murat. Elle jouera également dans des pièces de Sacha Guitry, Vaclav Havel, Tom Stoppard ou encore Tennessee Williams.
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