Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

dessinsagogo55

Masquer Voir son profil
Photo de dessinsagogo55
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 40 honneurs
  • 15 015 articles
  • 260 860 kiffs
  • 66 353 commentaires
  • 499 tags
  • 411 661 visites
Jouer

Skyrock Les n°1 sont Rap & RnB

Ajouter Skyrock.fm

Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 26/07/2022 à 19:48

Retour au blog de dessinsagogo55

11 articles taggés Grand Est

Rechercher tous les articles taggés Grand Est

Marre

Marre
La mairie
 
Marre
 
Marre est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Marva (952) ; Villa quæ dicitur Marua (961) ; Ecclesia de Mareleio (962) ; Maroa (962) ; Marva super fluvium Mosam (967) ; Marra (980) ; Mareia (1047) ; Maira (1061) ; Ecclesia de Maroa(1125) ; De Marue (1193) ; In villa de Meruelles (1203) ; Mare (1219) ; Marvelle(1252) ; Mariacum (1738).
D'une racine Marv- Maru-. Nom sans rapport avec une mare mot normand qui ne s'est diffusé en français que vers le XVIe siècle.

Marre
 
Histoire

Proche de la côte 304 et des deux forts surplombants le village, Marre a été le théâtre d'affrontement lors de la bataille de Verdun en 1916.
Bason
Marre
Démographie


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006.
En 2019, la commune comptait 162 habitants, en augmentation de 1,89 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

 
Évolution de la population
Marre
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 199 puis Insee à partir de 2006.)


Lieux et monuments

Église Saint-Saintin (Saint Saintin, premier évêque de Verdun).
Marre

Désignation
Dénomination de l'édifice
Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels
Saint-Saintin

Titre courant
Eglise paroissiale Saint-Saintin

Localisation
Localisation
Grand Est ; Meuse (55) ; Marre ; 1ère église paroissiale

Précision sur la localisation
Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire
Charny-sur-Meuse

Adresse de l'édifice
1ère église paroissiale

Références cadastrales
1842 A 1378

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire
En village

Partie constituante non étudiée
Cimetière, monument funéraire

Historique
Siècle de la campagne principale de construction
1er quart 18e siècle, 2e quart 18e siècle, 2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1710, 1740, 1825

Commentaires concernant la datation
Daté par source

Auteur de l'édifice
maître d'oeuvre inconnu

Description historique
Eglise construite au 18e et 19e siècle, la nef en 1710 ; le clocher en 1740 ; le choeur en 1825 daté par source, détruite pendant la guerre de 1914, 1918, reconstruite à une dizaine de mètres de l'emplacement primitif

Description
Matériaux du gros-½uvre
Calcaire, moellon

Matériaux de la couverture
Ardoise

Typologie de plan
Plan allongé

Description de l'élévation intérieure
1 vaisseau

Typologie de couverture
Toit à longs pans, croupe, flèche carrée

Commentaires d'usage régional
Église grange,tour clocher en façade,chevet polygonal

État de conservation (normalisé)
Détruit


Monument aux morts.
Croix de chemin, 1887.
Puits-abreuvoirs.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marre
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00036829 
 


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
Tags : Marre, Meuse, Commune, Grand Est, Lorraine, dessinsagogo55
​ 7 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 15 septembre 2019 07:21

Modifié le mercredi 26 janvier 2022 01:37

Vaucouleurs

Vaucouleurs
 
 
Vaucouleurs est une commune française, située dans le département de la Meuse en région Grand Est. Elle a donné son nom à cette partie du cours de la Meuse, appelée Val des Couleurs. Vaucouleurs est également considéré comme une ville johannique.
Ses habitants sont appelés les Valcolorois.
Vaucouleurs est une petite ville d'environ 2 000 habitants du nord-est de la France, située dans la Meuse. Elle se trouve dans le Val des Couleurs, région dont elle a donné le nom. La commune est traversée par la Meuse, le canal de la Marne au Rhin, le ruisseau de Septfond, le ruisseau du Marbre, le ruisseau de Broussey-Blois et le ruisseau de Montigny.
Sauvoy
Montigny-lès-Vaucouleurs
Neuville-lès-Vaucouleurs
Rigny-la-Salle
 
Toponymie
Anciennes mentions : Vallicolore (1235) ; Vaucolour (1264) ; Vauquelour (1266) ; Vauquelor (1281) ; Valcolor (1310) ; Vaulquelour (1321) ; Valiscolore (1402) ; Vallis-coloris (1707) ; Vallis-color (1711) ; Vaucouleurs (1793)
Dauzat et Rostaing, page 696 de leur dictionnaire, ajoutent au latin vallis, "vallée", un "deuxième élément obscur"; ils sous-entendent donc que sa signification n'est pas couleur, comme le nom actuel et les latinisations médiévales le feraient croire, puisqu'un tel composé, vallée associé à couleurs, est peu probable en toponymie. Mais dans ce cas, il n'est pas totalement certain que le premier élément est vallis.
 
Vaucouleurs 
 
En 1165, le roi de France Louis VII le Jeune rencontre l'empereur du Saint-Empire romain germanique, Frédéric Barberousse à Vaucouleurs.
Le 19 novembre 1212, le futur roi de France Louis VIII y rencontre le futur empereur des Romains Frédéric II, prélude à l'intronisation de ce dernier.
En 1235, vallicolore, la vallée aux couleurs variés.
Le 13 mai 1428, Robert de Baudricourt, gouverneur du roi à Vaucouleurs, reçoit la visite d'une jeune fille de 16 ans, venue de Domrémy. Vaucouleurs est alors une garnison française située aux confins des terres du duc de Bourgogneallié aux Anglais, et du duché de Lorraine, dépendant du Saint-Empire romain germanique. Elle se dit l'envoyée de Dieu et réclame le commandement général des troupes du royaume. Pour toute réponse, Baudricourt la fait souffleter et la renvoie à ses moutons.
Sans se décourager Jeanne revient à Vaucouleurs à plusieurs reprises. Elle essaye de monter une expédition avec le seul concours des gens du pays qui se cotisent pour lui offrir un cheval et une épée. Sa ténacité suscite un vaste élan populaire. Le peuple croit à la mission de Jeanne d'Arc et reprend foi dans les destinées du royaume.
Baudricourt est peu à peu ébranlé. Mais pour plus de sécurité, il fait d'abord exorciser la Pucelle par le curé du lieu. Jeanne persiste dans son projet. Le gouverneur convaincu, les difficultés s'aplanissent, et le 23 février 1429, escortée de ses 6 premiers compagnons d'armes, Jeanne d'Arc quitte Vaucouleurs par la porte de France.
 
En 1743, naît la fille naturelle d'Anne Bécu, Jeanne, future Madame du Barry.
Vaucouleurs se trouvait à quelques kilomètres du front lors de la guerre de 1914-1918. Vers la fin de celle-ci, un aérodrome provisoire a été créé à environ 3 km au nord-ouest de la ville
 
 
 
 Blason
Vaucouleurs

De guules à la tour crénelée d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
L'armorial de 1696 lui donne pour armes : D'azur à trois fleurs de lis d'or, parti d'un trait de sable d'azur à une épée la pointe en haut d'argent, la garde et la poignée d'or, accostée de deux fleurs de lis de même et surmontée d'une couronne royale aussi de même
Ces armes sont celles de France et de Jeanne d'arcdonnées ou prises en souvenir de l'héroïne
 
Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006.
En 2016, la commune comptait 1 944 habitants, en diminution de 5,03 % par rapport à 2011 (Meuse : -2,33 %, France hors Mayotte : +2,44 %)
 
 Vaucouleurs
 
Lieux et monuments
Vaucouleurs
L'église paroissiale Saint-Laurent : elle a été édifiée entre 1782 et 1785. Son plafond est décoré de fresques. Elle abrite aussi une belle chaire datant de 1717. L'église paroissiale est classée monument historique depuis le 20 janvier 1989 et la chaire à prêcher est classée depuis le 12 mai 1944.
La chapelle castrale : construite entre 1923 et 1929, elle sera bénie en 1930 par le cardinal Lépicier, natif de Vaucouleurs. Elle occupe l'emplacement de la chapelle primitive bâtie en 1234.
L'hôtel de ville: construit entre 1847 et 1848 à l'emplacement d'un ancien couvent, il accueille dans son aile droite un musée rappelant le rôle principal tenu par la ville dans l'épopée johannique. Devant l'hôtel de ville se trouve une statue équestre de Jeanne d'Arc en bronze, d'un poids de 2,5 tonnes, réalisée par Halbout du Tanney en 1951 pour la ville d'Alger. En effet, la statue ayant été vandalisée en 1962 à la fin de la guerre d'Algérie, celle-ci est ramenée en France avant d'être restaurée et érigée de nouveau le 8 mai 1966 dans la ville ayant armé la sainte. Depuis 1978, chaque année autour du 13 mai, et à l'initiative du colonel Michel Vallette d'Osia, de Jean-Marie Cuny, de l'association Pèlerins de Lorraine et des Europa-Scouts de Nancy, Vaucouleurs est de nouveau le point d'arrivée du pèlerinage catholique en l'honneur de sainte Jeanne d'Arc, venant de Domrémy.
La statue de Jeanne d'Arc.
Les remparts et la tour dite des Anglais : ensemble fortifié du XIIe siècle. Les restes des remparts et la tour dite des Anglais sont classés monument historique le 14 novembre 1979
La tour du Roi : édifice fortifié de la ville datant du XIIIe siècle. Elle a été classée monument historique le 14 novembre 1979.
Le château de Vaucouleurs : du château de Robert de Baudricourt où le destin de Jeanne d'Arc se décida, il ne subsiste que la crypte de la chapelle castrale et la Porte de France. La chapelle castrale abrite une vierge du XIIIe siècle appelée Notre-Dame-des-Voûtes. Concernant la Porte de France, celle-ci faisait à la fois office de porte du château et de porte de la ville. Édifiée initialement au XIIIe siècle, elle a été empruntée par Jeanne d'Arc et son escorte le 23 février 1429, quittant sans retour sa Lorraine natale (chaque année, a lieu à cette date une fête médiévale en son honneur). Les vestiges actuels datent d'une restauration réalisée en 1733 sur les restes de la muraille primitive
 
 
Le château de Gombervaux : construit au XIVe siècle à l'extérieur de la ville, il est classé monument historique depuis le 21 mars 1994.
 
Le château de Tusey : construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le château a appartenu à la famille du Breuil de la Brossardière jusqu'en 1833, puis passa par mariage à la famille Fourier de Bacourt. En 1837, il devint le château de la fonderie de Vaucouleurs lorsque celle-ci fut créée à proximité.
 
Le cimetière juif : il témoigne de la présence juive à Vaucouleurs. On peut y voir des stèles où se distinguent encore quelques caractères hébraïques rongés par le temps
 
 
Présence juive à Vaucouleurs
Vaucouleurs
Il se trouvait à Vaucouleurs une communauté juive relativement importante, puisqu'elle y possédait sa propre synagogue depuis 1860. On peut en déduire qu'il y avait au minimum une dizaine de familles, car c'est le quorum requis pour les offices religieux à la synagogue, et il y en avait probablement plus.
Certaines de ces familles ont joué un rôle particulièrement important dans la vie de la commune, puisqu'elles y ont créé une manufacture textile, la chemiserie Seiligmann, maintenant rasée.
Cependant, la mémoire de cette présence juive est aujourd'hui dure à percevoir. Pour retrouver sa trace, il faut aller sur le site du mémorial de Yad Vashem où l'on retrouve le nom de quelques Juifs de Vaucouleurs disparus dans la Shoah.
Sur le mur intérieur du cimetière sont apposées des plaques en mémoire de juifs déportés. Parmi les tombes les plus récentes, il en est une qui date de janvier 2007.
Seul reste comme témoignage, le petit cimetière juif de la commune, 2 route de Tusey. Parmi les stèles, on peut lire par exemple cette inscription :
Il reste également les noms des garçons circoncis par le mohel (circonciseur) Jacob Halphen, né à Toul et demeurant à Bourbonne-les-Bains, dont l'activité commence en 1828 pour se terminer en 1865.
Le mohelbuch (carnet de circoncisions) de Jacob Halphen a été donné à la bibliothèque de l'Alliance israélite universelle à Paris le 25 novembre 2009 par une personne l'ayant retrouvé 15 ans auparavant sur le couvercle d'une poubelle dans une rue de Paris. Jacob Halphen est né à Toul le 28 novembre 1803, fils de Jacob Cerf Halphen et de Guitelette Etlin. Il se marie à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) le 16 février 1825 avec Marguerite Lévy, née dans cette commune le 25 mai 1803. De cette union naissent huit enfants, dont quatre garçons, les trois derniers circoncis par leur père. Marguerite Lévy meurt le 17 juin 1843 à Toul. Jacob Halphen se remarie en 1847 à Paris avec Julie Heumann, dont il aura deux enfants, Clémence et Léopold (mort à 10 ans et 1/2). Jacob Halphen meurt le 11 septembre 1865 à Paris, à son domicile, 1 rue Brisemiche et est inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris. Sa dernière profession était « ordonnateur des pompes funèbres », après avoir été teneur de livres, colporteur, instituteur et boucher.
Il opéra, entre autres, à Vaucouleurs et à Chalaines près Vaucouleurs. À Vaucouleurs, deux circoncisions : Théodore Morhange, le 31 mars 1838 ; Élie, fils de Samuel Cahen, le 1er août 1839. À Chalaines près Vaucouleurs : David Salomon, le 25 octobre 1835 ; Nathanël, fils de Jacob Cahen, le 28 octobre 1837.
 
Personnalités liées à la commune
Vaucouleurs
Henri de Vauquelour, chevalier de l'ordre du Temple, avant-dernier maître de la baillie de Lorraine (1304) et aumônier du duc Thiébaud II de Lorraine en 1306
Robert de Baudricourt, gouverneur de Vaucouleurs et compagnon de Jean d'Arc,
Jeanne Bécu de Vaubernier, comtesse du Barry, née à Vaucouleurs en 1743,
Jehan Leclerc de Pulligney défend les intérêts des habitants de Domrémy et de son seigneur lors d'un procès en 1428. Il remplace comme procureur Jacques d'Arc. Vaucouleurs et Robert seigneur de Baudrecourt et de Bloise, capitaine de Vaucouleurs sont souvent cités dans un acte le concernant,
Jeanne d'Arc, qui rencontra le seigneur Robert de Baudricourt à Vaucouleurs et d'où elle prit son départ pour Chinon. Elle est toujours très présente dans l'esprit des Valcolorois du XXIe siècle,
Joseph Boyer de Rébeval (1768-1822), général français de la Révolution et de l'Empire, combattit à Waterloo.
Pierre Alexis de Pinteville (1771-1850), général français de la Révolution et de l'Empire né dans cette commune.
Jean-Louis Soye (1774-1832), général français de la Révolution et de l'Empire mort dans cette commune.
Jacques Thuillier, (1928-2011), historien de l'art français. Professeur au Collège de France,
Henri Bataille (1908-2008), historien, archéologue et écrivain d'une rare ténacité dans ses recherches sur Jehanne d'Arc et Vaucouleurs auxquels il a consacré plusieurs ouvrages.
Les Justes parmi les Nations dans la commune :
Alfred Pinck
Lucie Pinc



 https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaucouleurs_(Meuse)
 
 

A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 


Tags : Vaucouleurs, Meuse, Commune, Grand Est, Madame du Barry, Lorraine
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 25 janvier 2022 05:30

Ville-sur-Saulx

Ville-sur-Saulx
Situé dans la vallée de la Saulx qu'il domine, construit à flanc de coteaux, Ville-sur-Saulx est un village-rue typique aux maisons en pierre de taille. Il est entouré de forêts où demeurent des vestiges de l'entrée des carrières, premier travail des habitants de Ville-sur-Saulx. À proximité de l'ancienne papeterie du XIVe siècle, est construit le château Gilles-de-Trèves. Datant de la Renaissance, aujourd'hui en cours de restauration, il a été propriété de la famille de l'écrivain Paul Claudel. Sculpté par Anselme de Warren, le chemin de croix en terre cuite de l'église Saints-Pierre-et-Paul, bâtie en pierre de taille jusqu'au sommet du toit, est classé.
 
 
Ville-sur-Saulx. Photo ER/Frederic MERCENIER


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
Tags : Ville-sur-Saulx, Meuse, Commune, Grand Est, Lorraine
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 01 février 2022 05:30

Vaucouleurs

Vaucouleurs



Si Domremy-la-Pucelle (Vosges) est la ville qui a vu naître Jehanne, qui allait devenir Jeanne d'Arc, c'est bien Vaucouleurs qui l'a fait entrer dans l'histoire, et vice-versa. Près de six siècles plus tard, l'empreinte de la jeune bergère est toujours bien présente. Sur le site historique qui vit le départ de la jeune Jehanne le 4 février 1429, on peut découvrir la porte de France.
Vaucouleurs a aussi été un haut lieu de la fonderie. Les fontaines de la place de la Concorde à Paris, le lion de Belfort ont notamment été réalisés à Vaucouleurs. La petite commune du sud meusien possède aussi un musée dédié à Jeanne d'Arc.
 
Le village de Vaucouleurs. Photo ER/Karine DIVERSAY





A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
Tags : Vaucouleurs, Meuse, Commune, Grand Est, Lorraine
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 08 février 2022 08:00

Marville

Marville



Il suffit de se promener dans les rues de Marville pour être frappé par ses façades. L'architecture de ce village est le témoin de la Renaissance. Des marchands s'y sont installés et ont souhaité montrer, sur les murs de leurs maisons, ô combien ils étaient riches.
La pierre de Jaumont vient également ensoleiller le patrimoine de Marville. Les promeneurs peuvent admirer le château et les remparts du village qui protégeaient autrefois les habitants. Les amoureux de la nature ne sont pas en reste grâce aux sentiers de promenade et au plan d'eau. Marville a bien d'autres arguments mais pour les découvrir, il faut s'y rendre et côtoyer ses quelque 520 âmes.




Le village de Marville. Photo ER/Frédéric MERCENIER


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 

 
Tags : Marville, Meuse, Commune, Grand Est, Lorraine
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 28 janvier 2022 04:00

Hattonchâtel

Hattonchâtel

Lorsqu'on arrive du lac de Madine, le regard se porte sur ses toits au loin, en hauteur. Hattonchâtel est l'un des rares villages perchés de Meuse. Il se mérite. Si le château, plusieurs fois détruit et reconstruit, est le joyau, la couronne est le panorama sur les côtes de Meuse et la plaine de la Woëvre. On voit à 50 km à la ronde.
 
 
Normal que Hatton, évêque de Verdun et fondateur, ait choisi ce lieu au IXe siècle pour y construire le château. Hattonchâtel, ce sont aussi d'autres joyaux : des bâtisses du XVe siècle, un festival de musique, une promenade apaisante, un cloître, une ½uvre de Ligier Richier ou le récit de Miss Skinner, la bienfaitrice américaine du village. 

Hattonchâtel et son château. Photo ER/Frédéric MERCENIER


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
Tags : Hattonchâtel, Meuse, Commune, Grand Est, Lorraine
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 12 février 2022 06:30

Beaulieu-en-Argonne

 
 Beaulieu-en-Argonne
 
 

 
 
Situé sur un promontoire qui domine la vallée alentour, Beaulieu-en-Argonne, village meusien d'à peine 40 habitants, à la limite avec la Marne, s'est développé autour d'une abbaye bénédictine fondée au VIIe siècle par saint Rouin. Le toponyme de Beaulieu est apparu au XIe siècle.
Ce qui fait sa notoriété aujourd'hui, c'est la qualité de son fleurissement. Il est le seul en Meuse à avoir 4 fleurs au label « Villes et villages fleuris ». Le village possède aussi un patrimoine remarquable. Beaulieu-en-Argonne a été parmi les dix premières localités labellisées « Beaux villages lorrains ». Faire partie des « Plus beaux villages de France » constitue désormais son objectif.
 
 
Beaulieu-en-Argonne. Photo ER/Francois-Xavier GRIMAUD
 
 
 


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
Tags : Beaulieu-en-Argonne, Meuse, Commune, Grand Est, Lorraine
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 03 février 2022 07:00

Vaucouleurs : La chapelle castrale .et la Porte de France



Construite entre 1923 et 1929, elle sera bénie en 1930 par le cardinal Lépicier, natif de Vaucouleurs. Elle occupe l'emplacement de la chapelle primitive bâtie en 1234.

Vaucouleurs : La chapelle castrale .et la Porte de France


Vaucouleurs : La chapelle castrale .et la Porte de France


Vaucouleurs : La chapelle castrale .et la Porte de France


 
 

A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
Tags : Vaucouleurs, Meuse, Commune, Grand Est, 1923, 1929, Lorraine, Chapelle
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 janvier 2022 03:00

Basilique Notre-Dame d'Avioth


Basilique Notre-Dame d'Avioth

La basilique Notre-Dame d'Avioth est une basilique catholique de style gothique édifiée au xive siècle et situé dans l'ancien comté de Chiny (aujourd'hui dans le nord du département français de la Meuse). Elle est classée monument historique depuis la première liste de 1840.
Vu sa grandeur, l'église est également nommée "La Cathédrale des champs".
Histoire

Initialement simple hameau, le village d'Avioth doit son développement à la découverte miraculeuse d'une statue de la Vierge à l'Enfant en bois dans le courant du xiie siècle. Rapidement un pèlerinage s'y développe, et les autorités ecclésiastiques et féodales soutiennent rapidement l'édification d'une église digne de ce pèlerinage : la grande église d'Avioth est née !
L'église Notre-Dame d'Avioth jouissait du privilège d'être un « sanctuaire à répit » très fréquenté. Le pèlerinage de Notre-Dame d'Avioth a lieu depuis le xiie siècle et réunit encore aujourd'hui, le 16 juillet, de nombreux fidèles. Bernard de Clairvaux y aurait chanté pour la première fois le Salve Regina. Le pape Jean-Paul II élève l'édifice au rang de basilique en 1993.
Notre-Dame d'Avioth est une des rares vierges noires du nord-est de la France. La datation au carbone 14 de la statue en tilleul de Notre-Dame d'Avioth montre que le bois a été coupé vers l'an 1095 et confirme la tradition selon laquelle la statue a été découverte au xiie siècle
 
 
Architecture
La grande église d'Avioth
Fondation

Au xiie siècle, la découverte fortuite d'une statue de la Vierge à l'Enfant et se retour miraculeux à son emplacement d'origine sont à l'origine d'une premier oratoire. Une petite chapelle de bois est probablement édifiée peu de temps après pour abriter la statue, mais devint rapidement insuffisante face à la ferveur populaire. Une première église romane est probablement édifiée en pierre, du moins certains piliers du ch½ur semblent dater de cette époque. Le village est affranchi en 1223 et amène rapidement un essor économique parallèlement au pèlerinage. Il semble ainsi que la construction d'un vaste vaisseau gothique lui succède de peu, probablement dans la fin du xiiie siècle.
 
 
Édification


Basilique Notre-Dame d'Avioth
Plan de la basilique (A. Ottamann, 1859)




Peu de documents permettent de dater l'église actuelle dont l'édification semble avoir commencé par le ch½ur dans un style rayonnant typique de la fin du xiiie. L'église se présente sur une vaste terrasse entourée d'un enclos encore bien visible et dominé par la recevresse.
Le plan est de type basilical à deux niveaux et déambulatoire. Le style général semble emprunter à de nombreuses écoles, Lorraine pour les élévations (double élévation - transepts non-saillants), Champenoise pour le déambulatoire et le portail vitré de la façade occidentale, à la rémoise. La façade occidentale, qui date du xive siècle, présente une impressionnante profusion de sculptures (épargnées après la Révolution) et reprend nettement l'élévation de la proche abbatiale de Mouzon.
Le côté Nord a été le moins modifié, petit portail ouvrant sur le transept et surmonté d'une vaste baie à la mode touloise. Dans la première travée du ch½ur fut ajouté au xve siècle un élégant petit édifice à deux étages dont la fonction est inconnue et qui reste totalement invisible de l'intérieur.
Le portail latéral, datant du xve siècle est devenu le portail principal, une profusion de sculptures présente en son centre un tympan sculpté évoquant la vie de la Vierge Marie.
À la fin du xve siècle, une vaste chapelle flamboyante est adjointe dans le prolongement du transept Sud, elle fut nettement modifiée et décorée à nouveau à la Renaissance, notamment dans sa décoration.
Le xviiie siècle a établi un vaste escalier permettant d'accéder directement à la terrasse devant le portail occidental. Peu de statues furent arrachées à la Révolution et quelques restaurations peu visibles furent établies au xixe siècle par Émile Boeswillwald.
 
Intérieur

Bien que l'entrée soit latérale, l'élévation à deux niveaux donne une belle impression de hauteur sous voûte, les bas-côtés sont peu élevés. Les deux premières travées de la nef sont séparées de la troisième par deux marches du fait de la différence de niveau.
La vaste travée du transept, non saillant apporte une belle lumière, ainsi que la chapelle neuve située dans le prolongement du transept sud. Le ch½ur, profond de deux travées, est ceint d'une belle clôture de pierre, ajourée et surmontée d'une impressionnante armoire eucharistique dont la forme semble avoir inspiré celle de la Recevresse extérieure. Un déambulatoire ouvrant sur des chapelles achève de donner son volume à la basilique.
 
 
La « Recevresse »

Basilique Notre-Dame d'Avioth

« La Recevresse » est un monument unique au monde et sa reproduction, grandeur nature, se trouve au musée des monuments français à la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris.
Ce chef-d'½uvre du gothique flamboyant a vraisemblablement été construit à l'endroit de la découverte de la statue miraculeuse « sur son buisson d'épines ». Il remplace un premier oratoire plus modeste. Au début du xive siècle, lorsque la statue de Notre-Dame d'Avioth put entrer dans son église, une autre statue de la Vierge prit sa place pour recevoir, en son nom, les offrandes des pèlerins. On appela cette statue : la Vierge Recevresse. Avec le temps, le nom de Recevresse fut donné au monument. Ainsi, depuis huit siècles, la Basilique d'Avioth a été construite et entretenue grâce à des dons et à des offrandes. C'est encore le cas aujourd'hui. Grâce à la générosité des adhérents de l'association des amis de la Basilique d'Avioth et des nombreux pèlerins qui viennent prier Notre-Dame d'Avioth, la commune peut engager régulièrement des travaux et obtenir l'aide du conseil général de la Meuse et la direction régionale des affaires culturelles de Lorraine.
Les menottes au-dessus de la statue ont été placées là par des prisonniers en signe de reconnaissance à Notre-Dame d'Avioth pour leur délivrance.
Les armoiries sur le mur sont celles de Gilles de Rodemack, prévôt de Montmédy et gouverneur du Luxembourg au début du xve siècle.
La Recevresse a été restaurée par Boeswilwald de 1844 à 1846.
Les vitraux de la chapelle Saint-Jean sont dus au maître verrier Jean-Jacques Grüber (1930).




A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,

 
 
 
 
 
Tags : Basilique Notre-Dame d'Avioth, Basilique, Avioth, Meuse, Grand Est, dessinsagogo55, Monument Historique, Lorraine
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 24 janvier 2022 04:30

Château de Gombervaux

Château de Gombervaux

Le château de Gombervaux est un château du xive siècle situé près de Vaucouleurs dans la Meuse, en région Grand Est.
Cette maison forte, dont il ne subsiste guère que la façade, était dotée de quatre tours d'angle et d'un altier donjon-porche à créneaux. Une partie du château a été utilisée comme carrière de pierre par les habitants des villages voisins. Le château est entouré de douves emplies d'eau, alimentées par trois sources. L'eau des douves est régulée par une vanne et le trop-plein s'écoule dans le fossé dit « de Gombervaux ».
Le site de Gombervaux a été classé au titre des Monuments historiques par un arrêté du 21 mars 1994. La création de l'Association Gombervaux, le 11 janvier 1989, a permis de sauver le château qui était alors totalement à l'abandon, ses douves n'existaient plus, et la végétation avait envahi le château. Grâce aux efforts de l'association, le château de Gombervaux a pu renaître de ses ruines, de nombreux éléments ont été restaurés. L'association anime le lieu en organisant des actions culturelles et touristiques, attirant un large public soucieux de mieux connaitre ce patrimoine régional.

Historique
 
1338 : Geoffroy de Nancy reçoit le fief de Gombervaux.
Entre 1338 et 1357 : Construction du château.
De 1334 à 1341 : rattachement de Vaucouleurs au domaine royal, et le 10 juin la ville et son ban deviennent français définitivement. Vaucouleurs est qualifiée de bonne ville murée et ses habitants de bourgeois du roi. La châtellenie, composée de 21 villages, devient prévôté royale. Mais l'acte final du rattachement n'interviendra que le 4 juillet 1365, à la mort du comte Henri de Vaudémont, à qui le roi Charles V avait concédé la seigneurie.
1367 : Le roi Charles V et le duc de Lorraine signent le traité de Vaucouleurs au château. Charles V souhaite renforcer la sécurité sur les frontières de l'est pour mieux se consacrer à la guerre contre l'Angleterre. Le roi veut empêcher les guerres privées auxquelles se livrent les seigneurs féodaux et qui déstabilisent la région. À cette occasion, un fastueux banquet aurait eu lieu au château de Gombervaux, avec la participation de Taillevent, premier queux royal. Sont présents à ce banquet :
le duc de Lorraine, Jean 1er ;
Charles V, petit-fils de Philippe VI qui a donné le château à Geoffroy de Nancy ;
le duc de Bar, Robert Ier, et sa femme Marie de Valois (fille de Jean II le Bon).
Olivier de Clisson, un grand seigneur féodal breton.
Le traité de Vaucouleurs entre le roi de France et le duc de Lorraine Jean vise à réprimer les bandes qui désolent alors les campagnes de Lorraine, de Bar et de Champagne.
1617 : Les grands seigneurs du royaume se soulèvent contre Marie de Médicis et son favori Concini ; occupé par des insurgés, le château de Gombervaux est libéré par les Valcolorois après treize jours de siège.
1639 : Pendant la guerre de Trente Ans, la France envisage de détruire le château de Gombervaux afin qu'il ne tombe pas aux mains du duc de Lorraine, allié de l'Autriche.
1769 : Le château est abandonné comme résidence seigneuriale.
1843 : Le domaine devient la propriété de la famille Plauche Gillon.
1954 : Le château est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historique par arrêté du 24 août 1954.
1989 : Création de l'Association Gombervaux pour sauvegarder et animer le château de Gombervaux et son site.
1994 : Le château de Gombervaux est classé «Monument Historique» par arrêté ministériel du 21 mars 1994.
 
Château de Gombervaux


Géographie
 
Gombervaux est situé à 3,5 km au nord ouest de Vaucouleurs, en contrebas de la route qui mène à Commercy. Autrefois, ce point de passage obligé entre Vaucouleurs et Void-Vacon surveillait les chemins reliant plusieurs villages de la châtellenie.
 
Propriétaires
Geoffroy de Nancy
 
Philippe VI de Valois, roi de France, accorde entre 1338 et 1341 maintes libéralités au chevalier lorrain Geoffroy de Nancy, dont Gombervaux. Par lettres données à Ethioles le 13 mai 1341, le souverain établit ce même Geoffroy châtelain de Vaucouleurs en remplacement du chevalier Poins de Chaudenay, et successivement lui accorde avantages, argent et titres : conseiller du roi, bailli de Chaumont, capitaine.
Après maints succès et libéralités royales, Geoffroy se livre à des exactions, abus de pouvoirs, agissant plus en tyran qu'en pondérateur. Le 16 février 1348, un arrêt du Parlement de Paris le condamne. En 1350, Jean II le Bon, roi de France, fait arrêter Geoffroy qu'il accuse de forfaiture. Geoffroy réussit à s'enfuir pour se réfugier à La Ferté-sur-Chiers (Ardennes). Banni du royaume par contumace, ses biens sont confisqués. Le roi est vaincu à Poitiers par les Anglais et s'en va, prisonnier, à Londres. Charles V est paré du titre de lieutenant du royaume. Geoffroy se fait enjôleur et plaide sa cause, obtient son pardon et récupère, le château de Gombervaux, en cours de reconstruction, mais non son territoire, puis aussi partie de ses biens, largement amputés. Le dauphin lui accorde, en mars 1358, des lettres de grâce. Et le 11 du même mois Geoffroy de Nancy prête foi et hommage au dauphin Charles pour la seigneurie de Gombervaux dans laquelle il est rentré en possession. Geoffroy jouit encore quelque temps de titres honorifiques mais son pouvoir a été sérieusement amoindri.
 
Sept familles vont se succéder au cours des siècles
Les descendants de Geoffroy
 
Armes de la maison de Nancy, branche cadette de la maison de Lenoncourt: D'argent à la croix engrêlée de gueules.
Geoffrin dit parfois Geoffroy II, fils aîné de Geoffroy de Nancy et d'Agnès de Pulligny, est armé chevalier en 1380, et sera seigneur de Gombervaux, ainsi que ses deux frères Jean et Guérard.
 
La maison de Vernancourt (1428-1490)
 
Armes: D'argent à trois fasces de gueules
Jeanne de Nancy épouse Eustache de Vernancourt, le célèbre chevalier de Charles VII et chef de bande qui écuma la Champagne pendant de nombreuses années ; cette alliance fut une transition mouvementée. Elle permit cependant aux seigneurs de Gombervaux d'accroître considérablement leur richesse et leur puissance.
 
La maison des Salles (1490-1594)
 
Armes: D'argent à la tour donjonnée de sable, posée sur une motte de sinople
Nicole de Vernancourt épouse en premières noces Pierre des Salles en 1490. Pierre des Salles était chambellan du duc de Lorraine, qui a brillamment combattu aux côtés de René II à la bataille de Nancy en 1477. Le 5 mars il obtient du roi Charles VIII la possession du moulin de Chalaines, source d'importants revenus. Les seigneurs des Salles ont possédé Gombervaux durant tout le xvie siècle. En 1573, Jean de Salles est assassiné à Nancy par Jean IX, comte de Salm, gouverneur de Nancy et seigneur de Domrémy, à l'issue d'une querelle d'héritage. Sa veuve est Marguerite du Hautoy, décédée en 1600.
 
La maison de Myon (1594-1685)
 
Armes de la maison de Myon: Écartelé d'or et de gueules
Simon de Myon était conseiller d'État et chambellan du duc de Lorraine Charles III. Il devient seigneur de Gombervaux par son mariage avec Antoinette des Salles, chanoinesse de Remiremont. Originaire de Franche-Comté, elle fut la dernière grande famille à posséder le château.
 
La maison du Breuil de la Brossardière (1685-1766)
 
Famille portant: D'argent à trois merlettes de sable mises deux en chef et une en pointe
 
La maison de Mailliart (1766-1843)
 
Armes: De pourpre, au chevron d'or, accompagné de trois têtes
 
La famille Plauche Gillon (1843 à nos jours)
 
Armes de la famille: D'azur à la fasce d'argent chargée d'un loup passant de gueules
 
 
 
Architecture
 
 
Scientifiquement parlant, le château de Gombervaux est une maison forte, mais le mot de « château » s'est imposé au langage quotidien et cartographique.
L'ensemble forme un quadrilatère, renforcé à chaque angle par une tour ronde, que domine un imposant donjon-porche. Celui-ci comporte cinq niveaux : au rez-de-chaussée, trois étages et la terrasse sommitale. La porte principale est dotée d'un arc en tiers-point, doublé par un arc en plein cintre. Des rainures verticales permettent le coulissement de la herse, aujourd'hui disparue. La porte sur cour possède un seul arc en plein cintre. Au deuxième niveau, une belle cheminée, moulurée et bien travaillée, encadrée de deux fenêtres à coussièges, occupe le mur nord. Au troisième niveau, une cheminée, pareillement située et de mêmes dimensions, embellit l'espace éclairé par une fenêtre à coussiège, elle aussi, et à voûte en berceau, sur la muraille sud. Le conduit intérieur de la fumée est double et dessert les deux cheminées. Au quatrième niveau, une fenêtre présente un linteau garni de moulures. Le sommet du donjon comporte neuf créneaux.
Sur la façade extérieure du donjon sont sculptés trois écus disposés en triangle ; ceux des maisons de Myon (écartelé d'or et de gueules), des Salles (d'argent à la tour donjonnée de sable, posée sur une motte de sinople) et du Hautoy (d'argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or).
Le rez-de-chaussée de la tour sud-est possède une belle voûte en coupole et le mur est percé de trois archères. À l'étage, des travaux effectués en 1990 ont fait apparaître les reliefs d'une cheminée.
Une salle voûtée, de plan trapézoïdal, existe sous le logis sud-ouest. Cette salle est couverte d'une voûte en berceau soutenue par six arcs-doubleaux. Ce logis, dont le sol actuel, est plus bas qu'à l'origine, comprend les vestiges d'une belle cheminée dont demeurent encore les piédroits.

Jeu du moulin
L'accès au premier niveau de la tour sud-ouest se fait par la salle voûtée. La muraille délimite une salle circulaire de 4,45 m de diamètre, qui s'élève et se termine en cul-de-four. Elle est percée de trois archères. Le second niveau possède une seule entrée à l'intérieur du logis sud-ouest et donne accès à trois parties : la salle intérieure, un escalier et des latrines dont un tiers de lunette subsiste encore.
Sur des coussièges de la tour restent des traces du jeu du moulin.
 
 
L'association
 
L'Association Gombervaux a été créée, le 11 janvier 1989, par Laurent Baudoin, son père Claude Baudoin, et leurs cousins Annie et Michel Barbier, assistés de quelques personnes. Elle a pour buts essentiels la sauvegarde, la réhabilitation, l'étude et l'animation du château et du site de Gombervaux.
Président de l'Association depuis le 12 mars 2005 : Christian Laurent.
 
 
Les travaux réalisés
 
1989 : Mise hors d'eau provisoire de la grande salle et de la tour sud-est. Étaiement de la grande cheminée.
1990 : Début de réfection de la salle voûtée. Déblaiement du premier étage de la tour sud-est; pose d'une toiture autoportante.
1991 : Restauration du mur de soutènement de la grande salle; pose d'une dalle de béton. Réfection du sommet de la courtine sud-est
1992 : Pose d'échafaudage en bois contre la tour nord-est à demi effondrée (5 niveaux de travail). Réfection d'une fenêtre de la courtine sud-est.
1993 : Sauvegarde du mur ouest: pose d'un échafaudage en bois (4 niveaux), ouverture d'une fenêtre comblée. Début de réfection de la base de la tour sud-ouest.
1994 : Installation d'escaliers et de passerelles entre les différents logis. Réfection de deux fenêtres. Début du nettoyage des douves.
1995 : Travaux de réfection de la Salle voûtée, mise en place de la grille métallique, aménagement de la cour intérieure et assemblage et montage de la charpente en résineux pour en coiffer la tour sud-est.
1998 : Début de la consolidation du parement du premier étage de la tour sud-est.
2000 et 2001 : exploration archéologique avec le concours du SRA, permet la découverte, le soubassement de la tour nord-ouest, disparue, des vestiges du mur de courtine, un dallage de fours probablement du xviiie siècle.
2002 : travaux d'ampleur sur le château ; tour sud-ouest : restauration du parement extérieur côté douves, restauration du c½ur de la cheminée intérieure au premier étage ; salle voûtée : réfection de plusieurs arcs doubleaux menaçant de s'effondrer et réfection de l'embrasure de la fenêtre côté cour. Le coût total des travaux fut financé par les subventions de la DRAC Lorraine, de l'Union européenne, du propriétaire et de l'Association.
2003 ET 2004 : Reconstruction du lavoir
2005 : Réalisation de deux bacs de décantation
2006 et 2007 : Archéologie à l'intérieur du donjon. Remplacement du parement du mur ouest. Démontage de l'échafaudage de la tour N.E.
2008 : Remplacement de pierres. Installation dans l'âtre de la cheminée du premier étage d'un pavage de briques dégagé dans le sol du donjon entre les deux portes.
2009 : Découverte de la fondation du mur du logis parallèle à la courtine S.E.. Remplacement de pierres. Aménagement de l'accès au passage du donjon depuis la cour : pierres de seuil et fabrication d'un escalier de 4 marches.. Fabrication d'une porte pour les latrines.
2010 : Finalisation du mur intérieur du donjon côté est. Remplacement de pierres. Réalisation d'un canal de sortie d'eau au lavoir et d'un pavage.
2011 : Restauration du mur extérieur du donjon côté est et des retours côté douves. Nettoyage du plan d'eau.
2012 : Restauration des parements intérieurs du donjon. nettoyage du plan d'eau.
2013 à 2017 : Pendant ces cinq années s'est poursuivit la restauration de la cheminée du logis sud-ouest. Les travaux ont été menés par un groupe de bénévoles de l'association qui ont effectué les plans, préparé les travaux pour les découpes de pierre faites par les participants aux Chantiers Bénévoles Internationaux Rempart d'été, puis ont installé les pierres taillées pour constituer les différents éléments de la cheminée : linteau, corniche hotte et contrec½ur.
Entre avril 2016 et octobre 2017, une campagne de restauration menée conjointement par deux maîtres d'ouvrage le GFA de Gombervaux et l'association Gombervaux
Les créneaux de la tour-porche ont été restaurés ; un toit en plomb avec chéneaux en cuivre a remplacé la couverture en fibrociment.
Les parements de la courtine sud-est ont bénéficié d'un « «gommage », d'un rejointoiement complet. Les 6 lits de la partie sommitale de cette courtine ont été restaurés par le remplacement en tiroir ou en totalité de très nombreuses pierres. L'énorme brèche de la base a été comblée.
La tour sud-est a reçu en totalité un gommage, un rejointoiement et de nombreux remplacements de pierres. Un rehaussement de 2 m de l'arc sud de celle-ci, une couverture en plomb (poivrière) avec chéneau en cuivre et une gargouille ont été aussi réalisés.
2017 : En aout 2017, un chantier menuiserie a été consacré à la réalisation d'une herse dont l'emplacement est attesté au niveau du porche du donjon par deux rainures latérales et les traces d'ancrage du mécanisme de levage à l'étage supérieur. Sa conception s'est inspirée de la herse du Palais des rois de Majorque à Perpignan. Elle a été réalisée en chêne de Meuse ..Son poids total dépasse 650kg.
2018 : Encadrement de la porte qui permet d'accéder au premier étage du donjon. Construction d'une timonerie pour manipuler la herse. Faite en bois selon les techniques en vigueur au xive siècle.
 
 


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 
Tags : Château de Gombervaux, Château, Château fort, Vaucouleurs, Meuse, Grand Est, 1338, 1357, dessinsagogo55, Geoffroy de Nancy, Monument Historique, Lorraine
​ 5 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.229.117.123) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 20 janvier 2022 04:00

Modifié le samedi 22 janvier 2022 07:34

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by dessinsagogo55

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (84 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile