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4 articles taggés 18 octobre

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Mélina Mercuri

Melína Merkoúri, ou Melina Mercouri (grec : Μελίνα Μερκούρη), née à Athènes le 18 octobre 1920 et morte à New York le 6 mars 1994), est une actrice, chanteuse et femme politique grecque.
María Amalía Mercoúri est née dans une famille de la grande bourgeoisie athénienne. Son grand-père, Spyrídon Merkoúris, fut maire d'Athènes et son père, député.
Elle se marie à 15 ans pour fuir le milieu familial. Elle divorce à 18 ans et s'inscrit à l'Institut Dramatique du Théâtre National d'Athènes. Elle commence alors une carrière de comédienne qui se déroule entre Athènes et Paris, travaillant notamment avec Marcel Achard.
Le cinéaste grec Michael Cacoyannis, réalisateur de Zorba le grec, lui offre son premier rôle au cinéma en 1955 dans Stélla, film qui lui apporte d'emblée la notoriété. Peu après, elle rencontre le réalisateur américain en exil Jules Dassin dont elle devint l'égérie. Dassin la fait tourner dans huit films et ils se marient en 1966. Le film Jamais le dimanche (1960) apporte au couple une grande renommée internationale. Pour ce film, Melina Mercouri reçoit le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes et est nommée aux Oscars.
À la suite du coup d'État fomenté en Grèce par les colonels en 1967, privée de ses droits civiques, Melina Mercouri s'exile en France. Dans des tournées internationales, elle se fait dès lors le chantre de la résistance grecque à la dictature.

Mélina MercuriDès la chute de la dictature, en 1974, elle rentre en Grèce où elle entame une carrière politique qui l'amène à progressivement arrêter le cinéma. Elle sera successivement députée du Mouvement socialiste panhellénique pour Le Pirée en 1978 et Ministre de la Culture (voir politique de la Grèce) de 1981 à 1989 puis de 1993 jusqu'à sa mort. Elle s'est battue notamment, mais sans succès, pour le retour des frises du Parthénon, exposées au British Museum. Dans le cadre du Conseil européen, elle crée, en 1985, le concept des capitales européennes de la culture. Conçue pour « contribuer au rapprochement des peuples européens », son idée était de désigner deux villes par an pour accueillir le théâtre de manifestations artistiques et mettre à l'honneur leur patrimoine historique et culturel.
La Fondation Melina Mercouri s'occupe aujourd'hui de la préservation des monuments grecs antiques.
Lorsque la dictature la priva de sa citoyenneté grecque, elle dit : « Je suis née grecque et je mourrai grecque. M. Pattakos est né dictateur et mourra dictateur. »
Elle sortit également une chanson « Kai pira mandata oti den imou pia romia » (« Et je reçus la nouvelle que je n'étais plus de sang grec. »)

Ta pedia tou Pirea

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Théâtre
1951 : Le Moulin de la galette de Marcel Achard, Théâtre de la Michodière
1952 : Les Compagnons de la marjolaine de Marcel Achard, mise en scène Yves Robert, Théâtre Antoine
1953 : Il était une gare de Jacques Deval, mise en scène Jean Darcante, Théâtre de la Renaissance
1962 : Flora de Fabio Mauri et Franco Brusati, mise en scène Jules Dassin, Théâtre des Variétés

Filmographie
1955 : Stélla de Michael Cacoyannis : Stélla
1957 : Celui qui doit mourir de Jules Dassin : Katerina
1958 : Gypsy (The Gypsy and the Gentleman) de Joseph Losey : Belle
1959 : La Loi (La legge) de Jules Dassin : Donna Lucrezia
1960 : Jamais le dimanche (Pote tin Kyriaki) de Jules Dassin : Ilya
1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de Vittorio De Sica : la dame étrangère
1961 : Vive Henri IV, vive l'amour ! de Claude Autant-Lara : Marie de Médicis
1962 : Phaedra de Jules Dassin : Phèdre
1963 : Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman : Magda
1964 : Topkapi de Jules Dassin : Elizabeth Lipp
1965 : Les Pianos mécaniques (Los pianos mecánicos) de Juan Antonio Bardem : Jenny
1966 : D pour danger (A Man Could Get Killed) de Ronald Neame et Cliff Owen : Aurora/Celeste da Costa
1966 : Dix heures et demie du soir en été (10:30 P.M. Summer) de Jules Dassin : Maria
1969 : Gaily, Gaily de Norman Jewison : Lil
1970 : La Promesse de l'aube (Promise at Dawn) de Jules Dassin : Nina Kacewa
1974 : The Rehearsal de Jules Dassin
1975 : Jacqueline Susann's Once Is Not Enough (Once Is Not Enough) de Guy Green : Karla
1977 : Drôles de manières (Nasty Habits) de Michael Lindsay-Hogg : S½ur Gertrude
1978 : Cri de femmes (Kravgi gynaikon) de Jules Dassin : Maya/Médée

Discographie
Albums/Compilations1971 : Melina, album Polydor
1.Attendre, attendre, adaptation française par Claude Lemesle de la chanson grecque de Demetre Christodoulou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
2.Entre les lignes, entre les mots, adaptation française par Maurice Vidalin de la chanson grecque de Manos Eleftheriou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
3.Je suis Grecque, paroles de Richelle Dassin/Pierre Delanoë et musique de Joe Dassin
4.L'Étrangère, adaptation française par Pierre Delanoë de la chanson grecque de Manos Eleftheriou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
5.Le Chat et la Souris, paroles de Claude Lemesle et musique de Stávros Xarchákos
6.Le Portugais, paroles de Richelle Dassin/Pierre Delanoë et musique de Joe Dassin
7.Le Soleil de nos c½urs, paroles de Claude Lemesle et musique de Xatkis (alias Nicolas Pelletier)
8.Mes amis d'hier, paroles de Claude Lemesle et musique de Stávros Xarchákos
9.Par dix, par cent, par mille..., paroles de Claude Lemesle et musique de Stávros Xarchákos
10.Violence, violence !, paroles de Serge Lama et musique de Costakos (alias Jean-Christophe Pelletier)/Xatkis (alias Nicolas Pelletier)
1973 : Melina Mercouri (compilation double 33 tours 30 cm Polydor). Arrangements et direction d'orchestre d'Alain Goraguer sauf :
— 2 et 18, arrangements de Vangelis
— 21, arrangements et direction d'orchestre de Bernard Gérard.
1.Zorba, paroles de Vangelis Goufas sur la musique de Míkis Theodorákis du film Zorba le Grec
2.Je te dirai les mots, paroles de Richelle Dassin et musique de Vangelis
3.Mes amis d'hier, paroles de Claude Lemesle et musique de Stávros Xarchákos
4.Au café Saint-Just, adaptation par Richelle Dassin et Claude Lemesle de la chanson grecque de Elefterios Papadopoulos (paroles) et Emmanuel Loizou (musique)
5.Pour toi ma fille, adaptation française par Claude Lemesle de la chanson grecque de Míkis Theodorákis (paroles et musique)
6.Rodostamou, paroles de Níkos Gátsos et musique de Míkis Theodorákis
7.Je suis Grecque, paroles de Richelle Dassin/Pierre Delanoë et musique de Joe Dassin
8.Les Bateaux de Samos, paroles de Maurice Fanon et musique Yani Spanos
9.I epistoli (La Lettre), paroles de Manos Eleftheriou et musique de Míkis Theodorákis
10.Attendre, attendre, adaptation française par Claude Lemesle de la chanson grecque de Demetre Christodoulou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
11.Messogio, adaptation grecque par Demetre Christodoulou de En Méditerranée, paroles et musique de Georges Moustaki
12.Melina, Melinaki, adaptation française par Richelle Dassin et Claude Lemesle de la chanson grecque de Elefterios Papadopoulos (paroles) et Emmanuel Loizou (musique)
13.O metikos, adaptation grecque par Demetre Christodoulou du Métèque, paroles et musique de Georges Moustaki
14.Le Soleil de nos c½urs, paroles de Claude Lemesle et musique de Xatkis (alias Nicolas Pelletier)
15.Entre les lignes, entre les mots, adaptation française par Maurice Vidalin de la chanson grecque de Manos Eleftheriou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
16.L'Étrangère, adaptation française par Pierre Delanoë de la chanson grecque de Manos Eleftheriou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
17.Violence, violence !, paroles de Serge Lama et musique de Costakos (alias Jean-Christophe Pelletier)/Xatkis (alias Nicolas Pelletier)
18.Athènes, ma ville, paroles de Richelle Dassin et musique de Vangelis
19.Par dix, par cent, par mille..., paroles de Claude Lemesle et musique de Stávros Xarchákos
20.Le Chat et la Souris, paroles de Claude Lemesle et musique de Stávros Xarchákos
21.La Veuve du colonel, paroles de Henri Meilhac/Ludovic Halévy et musique de Jacques Offenbach, de l'opéra-bouffe La Vie parisienne
22.L'¼illet rouge, adaptation française de Maurice Fanon de la chanson grecque de Eftihi Papagianopoulou (paroles) et Stávros Xarchákos (musique)
23.Ta pedia tou Pirea (Les Enfants du Pirée), paroles et musique de Manos Hadjidakis, du film Jamais le dimanche
1994 : Melina Mercouri (compilation, 1 CD Polygram). Arrangements et direction d'orchestre d'Alain Goraguer sauf :
— 9, arrangements et direction d'orchestre de Vangelis
— 10 et 13, arrangements et direction d'orchestre de Bernard Gérard
1.Je suis Grecque, paroles de Richelle Dassin/Pierre Delanoë et musique de Joe Dassin
2.Les Bateaux de Samos, paroles de Maurice Fanon et musique Yani Spanos
3.Au café Saint-Just, adaptation par Richelle Dassin et Claude Lemesle de la chanson grecque de Elefterios Papadopoulos (paroles) et Emmanuel Loizou (musique)
4.Mes amis d'hier, paroles de Claude Lemesle et musique de Stávros Xarchákos
5.Pour toi ma fille, adaptation française par Claude Lemesle de la chanson grecque de Míkis Theodorákis (paroles et musique)
6.L'Orgue de Barbarie, adaptation française par Richelle Dassin et Claude Lemesle de la chanson grecque de Spiros Peristeris (paroles) et Basile Tsitsanis (musique)
7.L'¼illet rouge, adaptation française de Maurice Fanon de la chanson grecque de Eftihi Papagianopoulou (paroles) et Stávros Xarchákos (musique)
8.La Fumée des cigarettes, paroles de Serge Lama et musique de Basile Tsitsanis
9.Athènes, ma ville, paroles de Richelle Dassin et musique de Vangelis
10.La Veuve du colonel, paroles de Henri Meilhac/Ludovic Halévy et musique de Jacques Offenbach, de l'opéra-bouffe La Vie parisienne
11.Le Portugais, paroles de Richelle Dassin/Pierre Delanoë et musique de Joe Dassin
12.L'Étrangère, adaptation française par Pierre Delanoë de la chanson grecque de Manos Eleftheriou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
13.Paname, paroles et musique de Léo Ferré
14.Messogio, adaptation grecque par Demetre Christodoulou de En Méditerranée, paroles et musique de Georges Moustaki
15.Attendre, attendre, adaptation française par Claude Lemesle de la chanson grecque de Demetre Christodoulou (paroles) et Míkis Theodorákis (musique)
16.O metikos, adaptation grecque par Demetre Christodoulou du Métèque, paroles et musique de Georges Moustaki
17.Ta pedia tou Pirea (Les Enfants du Pirée), paroles et musique de Manos Hadjidakis, du film Jamais le dimanche
18.Zorba, paroles de Vangelis Goufas sur la musique de Míkis Theodorákis du film Zorba le Grec



Tags : Mélina Mercuri, Clip Vidéo-Musique, Musique, Musique M, 1 vidéo, (1), María Amalía Mercoúri, Maria, 18 octobre 1920, 18 octobre, 1920, Décès, 6 mars 1994, 6 mars, 1994, Actrice, Chanteuse, Femme politique
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#Posté le jeudi 15 décembre 2011 07:33

Modifié le dimanche 09 décembre 2012 16:04

Jean-Claude Van Damme

Jean-Claude Van Damme



Jean-Claude Van Damme, né Jean-Claude Van Vaerenbergh le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, en Belgique, est un acteur, réalisateur, producteur de cinéma et pratiquant d'arts martiaux belge.
Après s'être exercé intensivement aux arts martiaux dès l'âge de dix ans, Van Damme connaît le succès national en Belgique comme lutteur et bodybuilder, remportant le titre de « Mr. Belgium ».
En 1982, il émigre aux États-Unis afin de poursuivre une carrière au cinéma et connaît le succès avec Bloodsport (1988) qui, pour un budget d'un million et demi de dollars, en rapporte soixante-cinq dans le monde. Il atteint des sommets au box-office, notamment avec Universal Soldier (1992) et Timecop (1994), qui rapporteront à eux deux plus de deux cent millions de dollars de recettes et feront de lui l'une des célébrités du cinéma d'action des années 1990.
Après une période de difficultés personnelles et de succès déclinant, au cours de laquelle son image publique s'est ternie du fait de multiples déclarations perçues comme absurdes (particulièrement à la télévision française), il s'oriente à partir de la fin des années 2000 vers des rôles plus personnels, bénéficiant d'un bon accueil critique, notamment pour son rôle semi-autobiographique dans JCVD (2008).
Jean-Claude Van Damme est souvent désigné par ses simples initiales JCVD ou, aux États-Unis, comme « The Muscles from Brussels » (« Les Muscles de Bruxelles »)
 
Biographie
Jeunesse
Jean-Claude Van Vaerenbergh naît le 18 octobre 1960 à Berchem-Sainte-Agathe, une commune de Bruxelles, en Belgique. Il est le fils d'Eugène et d'Éliana Van Vaerenbergh.
Il se lance dans les arts martiaux à l'âge de dix ans au sein d'une école de karaté. Son style de combat se compose de karaté Shotokan et de kickboxing. Il parvient à obtenir sa ceinture noire en karaté. Il se lance ensuite dans le bodybuilding, désireux de développer sa musculature, ce qui lui vaut par la suite le titre de Mr. Belgium en bodybuilding. À l'âge de seize ans, il arrête la danse classique qu'il a pratiquée pendant cinq ans. Selon lui, la danse classique « est un art, mais c'est aussi l'un des sports les plus difficiles. Si vous pouvez survivre à un entraînement de danse classique, vous pouvez survivre à l'entraînement de n'importe quel autre sport »
 
Le rêve américain
 
En 1975, Jean-Claude Van Vaerenbergh rencontre Abdel Qissi, un boxeur belgo-marocain qui le présente à son frère Mohamed, également passionné d'arts martiaux. Jean-Claude et Mohamed développent une forte amitié et partagent le désir commun de devenir acteurs aux États-Unis. Abdel présente également Jean-Claude à l'homme d'affaires Paul Van Damme. Ce dernier lui permet de devenir le mannequin officiel de Pierre Alexandre, un magazine de vêtements masculins, dans lequel Jean-Claude sera photographié en position de combat. La popularité du cliché va faire germer dans son esprit le désir de devenir acteur dans des films d'arts martiaux
En 1982, avec trois mille dollars en poche et sans grande connaissance de l'anglais, qu'il aurait appris par la suite en regardant Les Pierrafeu, Jean-Claude Van Vaerenbergh part avec Mohamed Qissi à Los Angeles « à la conquête d'Hollywood ». Les deux amis rencontrent des difficultés pour percer. Pendant plusieurs années, Jean-Claude enchaîne des petits boulots, tels que livreur de pizzas, videur de boîte de nuit ou encore poseur de moquette, mais aussi entraîneur personnel et chauffeur de limousine ; ce dernier travail lui permet de faire des rencontres potentiellement fructueuses.
Durant cette période, il fait la connaissance de Chuck Norris et Lou Ferrigno, et décroche quelques rôles au cinéma. Il fait une brève apparition, dans le rôle d'un karatéka homosexuel dans Monaco Forever, un film resté inachevé qui ne sera distribué que plusieurs années après, une fois Van Damme devenu célèbre.
En 1985, il obtient son premier rôle important dans le film Le Tigre rouge de Corey Yuen, en interprétant le rôle du méchant, un karatéka russe. C'est à cette occasion que Jean-Claude Van Vaerenbergh change son nom en « Van Damme ». Lors du tournage du film, quelques problèmes surviennent lors des cascades, lorsque Van Damme touche accidentellement les autres cascadeurs en leur portant des coups
Il joue par la suite dans L'Arme absolue, interprétant à nouveau le rôle du méchant — cette fois un agent soviétique — face au héros joué par Sho Kosugi. Il est ensuite engagé pour prêter sa silhouette au Predator dans le film homonyme, mais quitte l'équipe de cette production les jours suivants (il se serait plaint d'étouffer dans le costume, et de n'apparaître à l'image que sous un masque, en outre l'équipe de production a réalisé qu'un acteur plus imposant était nécessaire pour rendre la créature menaçante face à un groupe de soldats d'élite joués par Arnold Schwarzenegger, Jesse Ventura, Carl Weathers, Bill Duke ou encore Sonny Landham) ; le rôle du Predator est repris par Kevin Peter Hall
Quelques mois plus tard, il provoque la rencontre qui va lancer sa carrière en allant au-devant du producteur Menahem Golan à la sortie d'un restaurant et en lui faisant une démonstration d'arts martiaux sur l'aire de stationnement. Menahem Golan lui propose de jouer dans Bloodsport qui sera un succès international (et donnera naissance à plusieurs suites sans Van Damme). Un procès l'opposera à Frank Dux, dont il joue le rôle dans le film.
Le personnage Johnny Cage du jeu vidéo Mortal Kombat est inspiré du personnage de Frank Dux dans ce film. Johnny Cage est habillé (y compris les chaussures) comme Van Damme dans le combat final du film, et un des coups spéciaux de Johnny Cage provient du combat entre Frank Dux et le sumo dans le film. La société de jeu vidéo Midway, n'ayant pu obtenir les droits du film pour le jeu, a fait de Johnny Cage une star de cinéma pour l'histoire du personnage, et a adapté le concept de kumite en « kombat »
 
Succès mondiaux, échecs et films à petits budgets
 
 
En 1988, Jean-Claude Van Damme joue dans Cyborg d'Albert Pyun et, en 1989, dans Kickboxer de Mark DiSalle. Viennent ensuite en 1990 Full Contact (Lionheart), sous la direction de Sheldon Lettich ainsi que Coups pour coups (Death warrant) de Deran Sarafian (tourné avant mais sorti après Full Contact).
Ses films ayant tous rapporté beaucoup d'argent au box-office, il collabore de nouveau avec Sheldon Lettich, avec un budget supérieur. Pour Double Impact, Van Damme joue pour la première fois un double rôle (une prouesse qu'il réitérera par la suite dans Risque maximum et Replicant), interprétant deux frères jumeaux, face à Bolo Yeung qui était déjà son principal adversaire dans Bloodsport ; le public est au rendez-vous et le film est un succès.
Mario Kassar (Carolco) signe avec lui pour le film Universal Soldier de Roland Emmerich qui sort en 1992, partageant l'affiche avec Dolph Lundgren. Van Damme touche son premier million, pour un budget de 23 millions de dollars ; le film va en rapporter cinq fois plus à travers le monde et devient à l'époque son plus grand succès au box-office.
Les cachets de l'acteur montent alors en flèche. Cavale sans issue (Nowhere To Run) de Robert Harmon (1993), est un franc succès en Europe, avec notamment un million de spectateurs en France, mais les fans apprécient moins ce nouveau genre, montrant un Van Damme plus dramatique et délaissant les arts martiaux. Il enchaîne avec Chasse à l'homme (Hard Target) de John Woo (1993), premier film américain du réalisateur chinois (et devenant un tremplin pour les autres réalisateurs asiatiques voulant percer aux États-Unis), et renouvellera le genre avec Ringo Lam et Tsui Hark. L'action est au rendez vous, mais John Woo est contraint par les producteurs de couper au montage vingt minutes du film, jugées trop violentes pour la classification R, permettant ainsi aux mineurs de moins de 17 ans de pouvoir voir le film. Le film connait un succès relatif. Vient ensuite Timecop de Peter Hyams, un film de science-fiction basé sur le voyage dans le temps, qui rencontre en 1994 son plus grand succès aux États-Unis.
L'acteur est alors au sommet de sa gloire, ne subissant aucun échec. Il devient l'un des acteurs d'arts-martiaux les plus populaires et un des acteurs les mieux payés au monde, avec un cachet de huit millions de dollars pour Street Fighter : L'ultime combat (1994) de Steven E. de Souza ; le film est descendu par la critique et les fans du jeu vidéo Street Fighter II dont le film est l'adaptation, cependant le succès est au rendez-vous.
Van Damme plonge alors dans la drogue, devenant dépendant à la cocaïne. Il avouera avoir refusé à cette période une offre de la part des studios Universal pour une série de trois films avec un cachet de 12 millions de dollars par film, au motif que Jim Carrey touchait alors 20 millions par film. Il aurait en conséquence été placé sur liste noire par les principaux studios de production. Entre-temps il a signé pour Mort Subite (Sudden Death) de Peter Hyams qui, sorti en salle fin 1995, lui vaudra sa première déception, le film ne rapportant que 64 millions dans le monde pour un budget de 35 millions. Pensant pouvoir revenir avec un projet qu'il a en tête depuis des années et qui lui tient à c½ur, il réalise en 1996 son premier film, Le Grand Tournoi, dont il est également scénariste et producteur en plus d'être l'acteur principal, mais le film ne remporte pas le succès escompté. Il tourne la même année Risque maximum de Ringo Lam, un semi-succès, et enchaîne avec Double Team de Tsui Hark en 1997, qui s'avère un échec cuisant.
Sa consommation de drogue augmente en 1998 ; il réussit tant bien que mal à tourner dans un état second Piège à Hong Kong, toujours avec Tsui Hark ; ce dernier profite de son état pour l'humilier afin de se venger de Double Team en ne le filmant pas à son avantage Le film sort la même année que Légionnaire de Peter MacDonald ; ces deux films sont des échecs.
Universal Soldier : Le Combat absolu, sorti en 1999, est un nouveau fiasco, ce qui conduit à faire sortir Inferno de John G. Avildsen directement en DTV (Direct-to-video) la même année. Van Damme fait alors une pause et soigne ses addictions. C'est à cette occasion qu'il reçoit un diagnostic de trouble bipolaire
En 2001, il revient en pleine forme avec Replicant de Ringo Lam, mais à nouveau le film sort directement en DVD, malgré la popularité intacte de l'acteur en Europe. Le film est un échec, avec seulement 100 000 entrées en salles, mais bénéficie de meilleures critiques que les précédents.
Lors de la promotion de ce film en France, il se fait davantage remarquer par son comportement que par le contenu de celui-ci : c'est en effet à cette période qu'il apparaît fréquemment dans des entretiens à la télévision ou à la radio en tenant des propos jugés décousus, absurdes et involontairement comiques, dans son franglais idiosyncrasique, abordant spontanément les thèmes les plus divers (les femmes, les chiens, la religion, la drogue, sa capacité à casser des noix avec ses fesses...), avec une insistance particulière sur les questions de spiritualité et de développement personnel (en particulier une tirade dans laquelle il emploie à plusieurs reprises la formule « être aware », laquelle devient dès lors associée à son image publique en France). Affecté par les railleries et l'exploitation qui est faite de ces séquences dans certaines émissions à caractère humoristique, rejaillissant sur ses enfants (ce sera un des thèmes de JCVD), il devient de plus en plus réticent à accorder des entretiens en français, craignant d'être de nouveau piégé par sa spontanéité comme par le cynisme des médias de masse, toujours en quête de pittoresque sans se soucier des répercussions dans le réel. Il expliquera par la suite avoir tenté de communiquer des bribes de sagesse, péniblement acquises par son expérience comme par ses erreurs, auprès de jeunes gens peu éduqués rêvant de réussir, comme lui-même autrefois, mais avoir dû composer avec les contraintes temporelles de la télévision, avec ses difficultés à s'exprimer correctement en français (langue qu'il pratique désormais rarement), le tout combiné avec les effets du jet lag, aboutissant à son élocution parfois maladroite.
En juillet 2001, il lance sa ligne de vêtements, Damage7, vendue uniquement chez Harrods à Londres.
À partir du début des années 2000, Van Damme apparaît dans un grand nombre de films « direct to video » à l'intérêt variable : The Order de Sheldon Lettich (2001) ; Point d'impact (Derailed) (2002) de Bob Misiorowski ; il tourne encore avec Ringo Lam dans In Hell (2003) qui sera son plus grand succès en location aux États-Unis ; L'empreinte de la mort (Wake Of Death) de Philippe Martinez (2004) ; Ultime Menace (2006) ; The Hard Corps (2006) ; Jusqu'à la mort (Until Death) (2007) de Simon Fellows ; Trafic mortel (The Shepherd) (2008) d'Isaac Florentine ; Universal Soldier : Régénération (2009) ; Assassination Games (2011), Six Bullets (2012), Welcome to the Jungle (2013), Enemies closer (2013) et Pound of Flesh (2015).
 
Retour au cinéma
 

Jean-Claude Van Damme continue cependant d'apparaître au cinéma, notamment en France, avec L'Empreinte de la mort qui fait l'objet d'une sortie limitée, mais ce n'est qu'en 2008 qu'il fait son grand retour dans les salles françaises avec JCVD de Mabrouk El Mechri. Le film fait l'objet d'une sortie limitée aux États-Unis, cependant il reçoit des critiques très positives de la part du Los Angeles Times.
L'histoire de JCVD, film à mi-chemin entre fiction et réalité, se base sur la carrière et sur la personnalité de l'acteur. Bien que les critiques reconnaissent que Van Damme y déploie de vrais talents d'acteur, le public ne suit pas, et JCVD doit se contenter d'environ 165 000 spectateurs, ce qui est très peu au regard de la large promotion télévisuelle dont le film a bénéficié. Malgré une offre de la Twentieth Century Fox, Van Damme refuse d'apparaitre dans la suite de Street Fighter, notamment pour se consacrer à JCVD. Le film de la Fox sera alors remanié pour devenir Street Fighter: Legend of Chun-Li. Juste après, il auto-produit et réalise Frenchy. Le tournage a lieu en Thaïlande en 2008. La postproduction est chaotique et il préfère ainsi refuser un rôle proposé par Sylvester Stallone dans Expendables : Unité spéciale. Son film, qui change plusieurs fois de titres (Soldiers, The Eagle Path, Full Love) peine à trouver un distributeur et reste inédit.
Le 5 octobre 2011, il est à Grozny lors de la luxueuse fête du trente-cinquième anniversaire du président tchétchène Ramzan Kadyrov, qui l'a invité (ainsi qu'Hilary Swank ou Vanessa-Mae). La présence de ces têtes d'affiche crée la polémique, au regard des exactions commises par Kadyrov.
En 2011, il est la voix de maître Croc dans Kung Fu Panda 2.
À l'été 2012, pour la première fois depuis treize ans, il réapparaît dans les salles de cinéma aux États-Unis avec Expendables 2 : Unité spéciale. C'est également pour lui l'occasion de tourner un film avec Chuck Norris (bien que les deux acteurs n'apparaissent pas ensemble à l'écran). Le film engendre plus de 300 millions $ au box-office, ce qui en fait le film le plus rentable de la série. Au Festival de Cannes 2013, il annonce être à la tête d'un projet de série télévisée réalisée à Dubaï. Cette série, Luxury Meets Justice, est produite par Fashion TV, et se composera de deux saisons, comportant chacune un film-pilote, et 12 épisodes.
En 2016, il double à nouveau la voix de maître Croc dans Kung Fu Panda 3 ; le film rencontre un énorme succès.
En 2017, Il est le personnage principal dans la série Jean-Claude Van Johnson diffusée sur Prime Video.
En 2018, il revient dans la franchise Kickboxer avec Kickboxer : L'Héritage, sorti en DTV. Il apparaît ensuite aux côtés de Dolph Lundgren dans le film Black Water également sorti en DTV. Toujours en 2018, il revient au cinéma avec le drame Lukas.
En 2019, lors d'une interview pour la sortie remastérisée de Kickboxer, il annonce qu'il reviendra aux côtés de son fils Kris Van Damme dans le film The Tower qui sortira en 2020
Le 30 juillet 2021, il est à l'affiche du film Le Dernier Mercenaire, qui sort en exclusivité sur Netflix
 
Vie privée
 
En 1986, Jean-Claude Van Damme épouse la bodybuilder Gladys Portugues (en) ; ils ont deux enfants : Kristopher (1987) et Bianca (1990) ; ils divorcent en 1993. Il se remarie l'année suivante avec Darcy Lapier (en) qui lui donne un fils, Nicholas (1995) ; ils divorcent en 1997. En 1999, Gladys Portugues et JCVD se marient à nouveau
En 2007, il révèle au magazine Empire sa liaison avec la chanteuse Kylie Minogue durant le tournage de Street Fighter
 
Combats de karaté semi-contact
 
Jean-Claude Van Damme ne possède aucun titre de karaté. Sa biographie officielle fait état d'un titre de champion de Belgique de light-contact en 1978 (variante moins violente du full-contact et du kick-boxing), d'un titre de champion d'Europe de light contact en 1978, et de sa participation aux championnats du monde WAKO en Floride en 1979, où il est éliminé par un autre Belge, Patrick Teugels, ce dernier terminant 2e de la compétition.
  Hommage
 

Le 17 octobre 2010, la chaîne de télévision belge RTL-TVI consacre une émission biographique à Jean-Claude Van Damme. Les personnes ayant marqué sa vie y sont invités (ses parents, son entraîneur Claude Goetz), il y reçoit également des mains de la ministre Belge de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Égalité des chances, Fadila Laanan, la médaille des Chevaliers de l'ordre de la Couronne.
En octobre 2012, il inaugure sa statue de bronze, grandeur nature, à Anderlecht (Belgique). Celle-ci est inspirée du personnage Frank Dux, qu'il incarne dans le film Bloodsport.
L'acteur a par ailleurs inspiré la création de la danse du Kuduro (musique électro africaine), basée sur une scène du film Kickboxer où le protagoniste danse en étant saoul. L'acteur apparaît comme un personnage clé du roman Comme un karatéka belge qui fait du cinéma de Jean-Claude Lalumière (Le Dilettante, février 2014).
Dans la série nord-américaine Sense8, l'un des personnages, Capheus, est fan de Jean-Claude Van Damme. Chauffeur de bus, il nomme le sien Van Damn, en référence à son acteur fétiche. Il obtient le surnom Van Damn après avoir gagné un combat à mains nues.
En 2020, le rappeur Jul sors un single nommé JCVD faisant allusion à Jean Claude van Damme




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Tags : Jean-Claude Van Damme, Jean-Claude, 18 octobre 1960, 18 octobre, 1960, Berchem-Sainte-Agathe, Acteur, dessinsagogo55
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#Posté le mercredi 16 mars 2022 08:00

Thomas Edison


Thomas Edison





Thomas Alva Edison, né le 11 février 1847 à Milan dans l'Ohio et mort le 18 octobre 1931 à West Orange dans le New Jersey, est un inventeur, un scientifique et un industriel américain.
Fondateur de la General Electric, l'une des premières puissances industrielles mondiales, il fut un inventeur prolifique (plus de 1 000 brevets). Pionnier de l'électricité, diffuseur, vulgarisateur, il fut également l'un des principaux inventeurs du cinéma (aux côtés, entre autres, de William Kennedy Laurie Dickson, Émile Reynaud, Louis Lumière, Jules Carpentier) et de l'enregistrement du son. Il est parfois surnommé « le sorcier de Menlo Park », ville du New Jersey rebaptisée « Edison » en son honneur en 1954.
 
Enfance autodidacte
 
 

 

Thomas Alva Edison est le septième et dernier enfant de Samuel Edison (1804-1896), Canadien d'origine néerlandaise, qui dut fuir le Canada pour avoir participé aux rébellions de 1837-1838 et qui fut tour à tour brocanteur, épicier, agent immobilier, charpentier. Sa mère, Nancy Elliot (1810-1871), ancienne institutrice, était également Canadienne mais d'origine écossaise. Le père de Nancy était un héros de la guerre d'indépendance des États-Unis. Thomas Alva Edison est le cadet d'une famille modeste qui le stimule intellectuellement et politiquement.
 
En 1854, alors qu'il est âgé de 7 ans, sa famille s'installe à Port Huron dans le Michigan où son père obtient un emploi de charpentier. Son professeur, le révérend Engle, le considère comme un hyperactif stupide car il se montre trop curieux, pose trop de questions et n'apprend pas assez rapidement. Après trois mois de cours, il est renvoyé de son établissement scolaire. Aidé par sa mère qui lui donne des cours à la maison, il complète alors sa formation de base en parfait autodidacte, lisant des grands auteurs comme Charles Dickens ou Shakespeare, et dévorant tous les livres de science que sa mère lui apporte, notamment l'ouvrage de physique expérimentale School of Natural Philosophy de Richard Green Parker. Il fréquente assidûment la bibliothèque de Détroit : « Si mes souvenirs sont exacts, je commençai par le premier livre du rayon du bas pour dévorer ensuite tout le reste, l'un après l'autre. Je n'ai pas lu quelques livres ; j'ai lu la bibliothèque entière ».
 
En 1857, âgé de 10 ans, Thomas possède déjà un vrai petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison de ses parents pour développer son intelligence et ses capacités, en reproduisant les expériences de School of Natural Philosophy.
 
En 1859, âgé de 12 ans, Thomas obtient la concession exclusive de vendeur de journaux, boissons, cigares, cigarettes, bonbons, dans le train de la « Grand Trunk Railway » qui fait l'aller-retour quotidien Port Huron-Detroit, en utilisant ses premières économies pour acheter des produits chimiques à la pharmacie locale. Il en profite pour vendre dans les gares des fruits et légumes. Avec l'argent gagné et l'aide de quatre assistants, il s'achète vers 1862 une presse d'imprimerie d'occasion qu'il installe dans un wagon à bagages pour la rédaction et l'impression (durant les trajets) de son propre mini-journal hebdomadaire le Weekly Herald, premier à paraître à bord d'un train, tiré à 400 exemplaires. Le 6 avril 1862, Edison annonce à ses voyageurs lecteurs, grâce à un ami télégraphiste de Détroit, les nouvelles de la bataille de Shiloh. La même année, il s'intéresse également au télégraphe du train, inventé en 1838 par Samuel Morse. Il est autorisé à aménager son laboratoire de chimie dans son wagon à bagages-imprimerie. Il poursuit ses expériences durant les haltes de 5 heures à Détroit. Une embardée du train renverse un flacon de phosphore et provoque un incendie, ce qui lui vaut son renvoi immédiat avec cependant ses premiers 2 000 dollars de gain commercial, fièrement gagnés.
 
Âgé de 13 ans, il attrape la scarlatine dont il ressort pratiquement sourd, même si Edison forge sa légende en racontant qu'il eut une surdité partielle de l'oreille gauche après qu'un cheminot l'eut empoigné par les oreilles (autre version qu'il donne : l'eut giflé) alors que son laboratoire de chimie prenait feu. Dès lors, ce handicap influence fortement son caractère, comme il l'explique lui-même : « J'étais exclu de cette forme particulière des relations sociales qu'on appelle le bavardage. Et j'en suis fort heureux... Comme ma surdité me dispensait de participer à ces bavardages, j'avais le temps et la possibilité de réfléchir aux problèmes qui me préoccupaient ». Ce comportement renfermé sur la pensée et la réflexion influence aussi l'orientation de ses recherches. Son désir d'améliorer le sort de l'humanité décuple son avidité pour la lecture, en particulier pour les ouvrages de chimie, d'électricité, de physique et de mécanique. « Ma surdité m'avait appris que presque n'importe quel livre peut être agréable ou instructif ».
 
Employé télégraphiste
 
 

 

Toujours en 1862, Thomas Edison sauve héroïquement Jimmie MacKenzie, un enfant de trois ans qui était sur le point d'être écrasé par un train. Le père de l'enfant, J.U. MacKenzie, chef de gare à Port Huron, accepte d'apprendre à Thomas, pour le remercier, l'alphabet morse et l'utilisation de son télégraphe. Cette nouvelle compétence-passion lui permet de trouver un emploi de télégraphiste à Memphis. Son directeur remarque qu'Edison lit ou dort pendant son travail, il lui ordonne d'envoyer toutes les demi-heures un message morse pour attester qu'il travaille. Un jour, ce directeur se présente à la cabine de télégraphie pour constater qu'Edison l'a dupé en automatisant le transmetteur.
 
En 1866, âgé de 19 ans, il emménage à Toronto au Canada et trouve un emploi d'assistant-télégraphiste à la Western Union Company. Son travail consiste à transmettre par télégraphe les messages reçus à chaque heure. Il réalise alors sa première invention : il transforme son télégraphe en « transmetteur-récepteur duplex automatique de code Morse », capable de transmettre sur un même câble deux dépêches en sens inverse, automatiquement sans intervention humaine, et dépose ainsi son premier brevet. Continuant ses expériences pendant son travail, il laisse échapper de l'acide sulfurique d'une batterie au plomb, acide qui traverse le plancher et atterrit dans le bureau du directeur de la compagnie qui le licencie sur le champ. Puis, il devient opérateur télégraphiste, itinérant de ville en ville dans tout l'Est des États-Unis.
 
 
Télégraphe Stock Ticker d'Edison, pour la bourse de New York Henry Ford Museum, Dearborn, Michigan
 

En 1868, âgé de 21 ans, expert en télégraphie, Thomas est embauché comme opérateur-télégraphiste de nuit à la Western Union Company de Boston et travaille en parallèle sur plusieurs projets d'inventions dont une machine de comptage automatique de vote qui n'est pas retenue par le Congrès des États-Unis car jugée trop rapide... Il en déduit un de ses futurs grands principes de base : « Never invent something that people don't want » (ne jamais inventer quelque chose dont les gens ne veulent pas).
 
En 1869, il tente sa chance à New York, où il trouve une chambre de bonne dans les sous-sols de la chaufferie de la Bourse de New York à Wall Street. Il dort à côté du téléscripteur qui transmet les cours de l'or sur les marchés financiers, et étudie cette machine de près. Il aide un jour le télégraphiste de la Western Union à résoudre une panne importante et se voit proposer une confortable place d'assistant de l'ingénieur en chef de la Western Union de New York, aux appointements de 300 dollars, avec pour mission d'améliorer le téléscripteur de la Bourse de New York. Parallèlement, il étudie à la Cooper Union qui lui permet, grâce à des cours gratuits, d'augmenter ses connaissances en chimie.
Patron d'entreprise

 
En 1874 avec les 40 000 dollars récoltés de son télégraphe multiplexé, il fonde son entreprise industrielle de « Menlo Park », avec des laboratoires de recherche à Newark dans le New Jersey près de New York. Il est précurseur de la recherche industrielle moderne appliquée, avec deux associés et une équipe de 60 chercheurs salariés (au lieu de chercheurs isolés). Il supervise jusqu'à 40 projets en même temps, et se voit accorder un total de 1 093 brevets américains. Thomas Edison vit dans son laboratoire et ne dort que quatre heures. Il dit être capable de travailler 48 heures, voire 72 heures d'affilée.
 
En 1887, Edison s'installe à West Orange dans le New Jersey près de New York, pour multiplier par neuf la taille de ses laboratoires de recherche, sur un immense complexe industriel comportant 14 bâtiments, dont 6 consacrés à la recherche et au développement, une usine de fabrique d'ampoules, une centrale de production électrique, une bibliothèque et plus de 5 000 employés sur le site.
 
Dernières années
 
Lors de la Première Guerre mondiale, Edison conçoit et fait fonctionner des usines chimiques et il est nommé président du comité consultatif de la marine américaine.
 
En 1930, âgé de 83 ans, il mène encore des tests sur 17 000 plantes pour produire de la gomme synthétique. La même année, il dépose son dernier brevet.
 
En 1931, à l'âge de 84 ans, alors qu'il poursuit inlassablement ses travaux, il meurt sur son site de West Orange.
 
Vie de famille
 
Le 25 décembre 1871, il épouse Mary Stilwell (6 septembre 1855 - 9 août 1884), une des employées de son laboratoire, âgée de quinze ans, qui décède prématurément à l'âge de 28 ans, laissant Thomas veuf avec trois enfants : Marion Estelle Edison (18 février 1872 – 16 avril 1965, à 93 ans), Thomas Alva Edison Jr. (10 janvier 1876 – 25 août 1935, à 59 ans) et William Leslie Edison (26 octobre 1878 – 10 janvier 1935, à 57 ans).
 
Il se remarie à Mina Miller (1866-1947) en 1886, avec qui il aura trois autres enfants : Madeleine Edison (31 mai 1888–1979), Charles Edison (3 août 1890-1969), 42e gouverneur du New Jersey (1941-1944), et Theodore Miller Edison (10 juillet 1898 – 25 novembre 1992, à 94 ans).
 
Dans les dernières années de sa vie, il fait la connaissance d'Aimée de Heeren, jeune Brésilienne de grande beauté, à qui il offre de somptueux bijoux.
 
Travailleur acharné, Edison se concentre tellement sur ses travaux qu'il ne passe que peu de temps auprès de sa famille. Il évite la plupart des situations sociales, d'autant que sa surdité lui évite les bavardages. Sa détermination et son esprit procédurier sont souvent vécus comme tyranniques par ses employés et son entourage

 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Edison

 
 
 
 
 

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#Posté le vendredi 11 février 2022 01:30

Thomas Edison : 1 093 brevets

Thomas Edison : 1 093 brevets
 
 
En 1878
 
En tout, Thomas Edison dépose de 1868 à 1930, soit pendant 62 ans, 1 093 brevets qui lui sont accordés. De plus, entre 500 et 600 demandes ont été refusées ou abandonnées. Au plus fort de son activité créatrice en 1882, 106 brevets lui sont accordés, dans le domaine de l'électricité ou de la lumière. Sa société emploie plus de 35 000 personnes dans un « empire industriel » qui est fondé sur l'utilisation de l'électricité dans le monde entier.
 
Brevets et inventions notables de la firme Edison
 




 

1866 : un télégraphe « transmetteur-receveur duplex automatique de code morse »
1868 : une machine de comptage automatique de vote (non retenue par le Congrès des États-Unis)
1869 : un télégraphe multiplexé automatique (Stock Ticker)
1874 : un téléscripteur qui imprime à haute-vitesse
1876 : un microphone pour les téléphones sur lesquels le brevet a été déposé par Alexandre Graham Bell peu avant la demande personnelle d'Édison
1877 : le phonographe, premier lecteur commercialisé de cylindres puis de disques
1879 : une lampe à incandescence (amélioration de l'invention de Joseph Swan). Par exemple : dans le commerce une lampe de type E 27 fait référence à Edison, le culot est de 27 mm de diamètre
1879 : l'effet Edison qui est la mise en évidence de l'émission d'électrons redécouverte à partir d'un filament chauffé (prémices de l'électronique à lampes)
1882 : une centrale électrique à courant continu pour 1 200 lampes, distribution en réseau à (très) faible portée et à faible danger pour l'homme
1891 : la première caméra de prise de vues cinématographique, le kinétographe, utilisant d'abord une pellicule au format de 19 mm de large à défilement horizontal et photogrammes circulaires (Dickson Greeting)
1891 : le format 35 mm à défilement vertical et photogrammes rectangulaires, doté de 2 jeux de 4 perforations par photogramme, pour remplacer le format précédent, devenu en 1906 le format standard mondial encore utilisé de nos jours
1893 : le premier studio de production de films, surnommé la Black Maria (le mot anglais film est utilisé dans ce sens la première fois par Edison)
1893 : les « Kinetoscope Parlors » (premières salles où l'on peut visionner des films différents contenus dans des coffres équipés d'un ½illeton qui permet de voir en transparence la pellicule animée éclairée par une ampoule, grossie par un jeu de loupes)
1895 : une lampe fluorescente à partir d'un tube à rayon X
1903 : le Home Projecting Kinetoscope (un appareil de projection de films destiné aux amateurs, utilisant une pellicule de 22 mm de large comportant par économie 3 films côte à côte
1915 : un accumulateur nickel-fer alcalin
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Edison
 
 

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Tags : Thomas Edison, Thomas Alva Edison, Thomas, 11 février 1847, 11 février, 1847, Milan, Décès, 18 octobre 1931, 18 octobre, 1931, New Jersey, Inventeur, dessinsagogo55
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#Posté le vendredi 11 février 2022 02:00

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