Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

dessinsagogo55

Masquer Voir son profil
Photo de dessinsagogo55
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 40 honneurs
  • 15 107 articles
  • 261 361 kiffs
  • 66 368 commentaires
  • 499 tags
  • 419 009 visites
Jouer

Skyrock Les n°1 sont Rap & RnB

Ajouter Skyrock.fm

Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 29/01/2023 à 13:53

Retour au blog de dessinsagogo55

49 articles taggés Seconde guerre mondiale

Rechercher tous les articles taggés Seconde guerre mondiale

1941 : Pearl Harbor (L'attaque japonaise)



À la veille de l'attaque japonaise du dimanche 7 décembre 1941 à 8 heure 15, la flotte de guerre américaine du Pacifique, stationnée à Pearl Harbor, comprenait 86 unités : 28 destroyers, 9 croiseurs, 8 cuirassés, 5 sous-marins, un cuirassé-cible (l'USS Utah) et une trentaine de bâtiments auxiliaires. On comptait enfin 25 000 hommes sur la base et 231 avions dans l'île. Le général Walter Short était le commandant des forces terrestres, tandis que la flotte du Pacifique était sous les ordres de l'amiral Husband Kimmel. La défense des installations et des ateliers de réparation était assurée par 35 B-17, la DCA et les défenses littorales.

1941 : Pearl Harbor (L'attaque japonaise)
L'attaque du dimanche 7 décembre 1941 à 8 heures 15


L'escadre japonaise comportait 353 avions, elle était située à environ 300 km au nord d'Oahu, à bord de 6 porte-avions. L'attaque se fit en deux vagues. La première attaque eut lieu à 7h49 précise et était composée de 43 chasseurs, 49 bombardiers à haute altitude, 51 bombardiers en piqué et 40 avions lance-torpilles. Les forces aériennes américaines disponibles à Hawaï ce jour-là étaient de 231 avions mais beaucoup furent endommagés au sol et ne purent servir. La première vague a pu bénéficier de l'effet de surprise malgré le fait que les renseignements américains possédaient les codes japonais, car ils n'ont déchiffré le message annonçant l'attaque sur Pearl Harbor qu'environ une demi-heure après l'attaque.

La deuxième vague eut pour mission d'achever les navires très endommagés, mais la fumée les empêchait de voir correctement leurs objectifs et ils lancèrent leurs bombes sur des navires moins endommagés.
En définitive, l'amiral Nagumo ramène une flotte aérienne presque intacte, mais il refusera une troisième attaque, sollicitée par son entourage.

Cette attaque nippone incita le lendemain les États-Unis à officiellement entrer dans la Seconde Guerre mondiale, sous les ordres du Président Roosevelt.

 
 

A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
 

Tags : Pearl Harbor, 7 décembre 1941, L'attaque japonaise, Histoire, 7 décembre, 1941, Guerre, Seconde guerre mondiale
​ 17 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 07 décembre 2021 05:00

15e armée (Allemagne)

15e armée (Allemagne)Les forces allemandes en Normandie et à l'ouest de 1941 à 1944 
 
 
 
 
La 15e armée (en allemand : 15. Armee) était une armée (regroupement d'unités) de la Heer (armée de terre de la Wehrmacht) lors de la Seconde Guerre mondiale.
 
 
La 15e armée a été mise en place le 15 janvier 1941 en France, et confié au général Curt Haase. Dans un premier temps, compte tenu des accords avec la France, elle est affectée à la protection des côtes de la Manche contre une éventuelle invasion alliée.
Il s'agit de la plus importante armée allemande du front Ouest, comptant jusqu'à 230 000 hommes, au maximum de son effectif. Le quartier général s'installe à Tourcoing, où les autorités allemandes vont construire une série de bunkers.
Elle combat avec succès au cours de l'opération Market Garden, mais elle essuie une défaite contre la 1re armée canadienne à la bataille de l'Escaut, puis contre la 2e armée britannique, lors de l'Opération Blackcock.
La 15e armée allemande a également été engagée dans la bataille des Ardennes.
Pendant la man½uvre préparatoire allemande à l'offensive des Ardennes, la 25. Armee prend le nom de couverture de 15. Armee pendant la période du 16 novembre au 16 décembre 1944. Parallèlement, la 15. Armee réelle, est transféré vers les Pays-Bas et occupe le secteur de Aachen en remplacement de la 5. Panzerarmee, avec le nom de couverture de Armeegruppe Manteuffel. La 5. Panzerarmee, transférée à l'est de la Roer, adopte le nom de couverture de Feldjägerkommando zbV.
La 15e armée se rend finalement du côté de la Ruhr le 16 avril 1945 (le général von Zangen, après avoir perdu le contrôle de ses unités subordonnées, se rendt avec son personnel le 13 avril 1945 à la 7e division blindée américaine).
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/15e_arm%C3%A9e_(Allemagne)
Tags : Allemagne, 15e armée, Seconde guerre mondiale
​ 6 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 04 décembre 2012 07:00

Modifié le mardi 04 août 2020 09:06

7e division blindée

 




7e division blindéeLa 7th division blindée 
 
 
La 7e division blindée US (surnommée Lucky Seventh) était une division blindée de l'armée de terre des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale.
 
Créée en 1942, Lucky Seventh participa notamment à la bataille des Ardennes (Saint-Vith) en 1944 avant d'être dissoute puis être brièvement réactivée pendant la guerre de Corée (1950-1953).
Les membres de la division se virent notamment décerner 1 047 Meritorious Service Medal, 1 211 Purple Heart, 888 Bronze Star Medal, 351 Silver Star et 9 Distinguished Service Cross.
Elle détruisit au total 621 blindés ennemis, 583 pièces d'artillerie et fit prisonniers 113 041 allemands lors de la Libération.
Elle débarque en août 1944 en Normandie et se lance vers Châtres. Durant la Bataille de France, elle livra de nombreux et meurtriers combats.
Elle est dissoute en 1945, puis recréée en 1950 lors de la guerre de Corée et de nouveau dissoute en 1953.
 
Composition
Headquarters Company
Command Combat A
Command Combat B
Reserve Command
17th Tank Battalion
31th Tank Battalion
40th Tank Battalion
23th Armored Infantry Battailon
38th Armored Infantry Battailon
48th Armored Infantry Battailon
87th Cavalry Reconnaissance Squadron (Mechanized)
33rd Armored Engineer Battalion
147th Armored Signal Company
434th Armored Field Artillery Battailon
440th Armored Field Artillery Battailon
489th Armored Field Artillery Battailon
129th Ordnance Maintenance Battalion
77th Armored Medical Battalion
Military Police Platoon
Band
 
Commandants
Maj. Général Lindsay M Silverster : 13 juin 1944
Brig. Général Robert W Hasbrouck : 1er novembre 1944 (Il sera nommé Maj. Général le 4 janvier 1944)
Brig. Général Truman E. Boudinot : septembre 44
Maj. Général Robert Sink : février 1953 à novembre 1953
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/7e_division_blind%C3%A9e_(%C3%89tats-Unis)
Tags : 7e division blindée, Armée, Etats Unis, Guerre, Seconde guerre mondiale
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 29 avril 2013 12:38

Modifié le mercredi 09 septembre 2020 05:59

Massacre de la vallée de la Saulx


Massacre de la vallée de la Saulx



Monument à Robert-Espagne.
 
 
Le massacre de la vallée de la Saulx est le meurtre, le 29 août 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, de 86 habitants des communes de Couvonges, Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Mognéville, et Trémont-sur-Saulx dans le département de la Meuse.
 
La tuerie de la vallée de la Saulx figure parmi les six grands massacres commis en France par des soldats allemands en 1944. Alors que les massacres d'Oradour-sur-Glane, du Vercors, de Maillé, Tulle et Ascq sont l'½uvre des SS, celui de la vallée de la Saulx a été commis par des militaires de la Wehrmacht.
 
 
L'arrivée en Lorraine de troupes venues d'Italie
 
Au début août 1944, Hitler décide de faire venir en France la 3e division de Panzergrenadiers qui est alors en Italie, dans la région de Florence. L'un de ses régiments, le 29e régiment de Panzergrenadiers, arrive ainsi au sud-ouest de Bar-le-Duc  (Meuse) le 28 août. Il répartit ses différentes unités dans plusieurs villages situés entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier (Haute-Marne), notamment dans la vallée de la Saulx. Compte tenu de l'avance alliée, la mission de ce régiment n'est plus d'engager le combat contre les Américains mais de couvrir la retraite d'autres unités allemandes. Il s'agit de leurrer les Alliés en faisant croire à une présence ennemie plus importante qu'elle n'est en réalité.
 
Dès le 29 août au matin, plusieurs unités de ce régiment, équipées de véhicules blindés légers, se préparent à remplir leur mission. Elles quittent leur cantonnement pour faire mouvement vers l'ouest, en direction de Vitry-le-François. Un de leurs convois circule dans la forêt à proximité de Robert-Espagne mais il est attaqué par un petit groupe de résistants locaux. Cela est attesté par des procès-verbaux de gendarmerie dressés quelques jours plus tard  Un officier allemand est sans doute blessé. Il donne aussitôt l'ordre de bloquer l'accès aux villages qu'il allait traverser, tous dans la Meuse et dans la vallée de la Saulx.
 
 
La tuerie de la vallée de la Saulx
 
Quatre villages sont particulièrement visés : Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville. À chaque fois, les soldats empêchent toute personne d'en sortir ou d'y pénétrer. À midi, ils raflent les hommes rentrés manger chez eux. Ils fouillent systématiquement les maisons et mettent le feu aux maisons en lançant des plaquettes incendiaires. Les femmes et les enfants fuient sur les hauteurs dominant la vallée. À Robert-Espagne, Couvonges et Mognéville, les hommes raflés sont rassemblés sous bonne garde. Dans les deux premières localités, ils seront abattus vers 15 heures à l'aide de mitrailleuses. À Mognéville, un notaire qui parle allemand parvient à négocier la libération des otages mais une femme et deux hommes perdront néanmoins la vie dans ce village. À Beurey-sur-Saulx, plusieurs Malgré-nous parviennent discrètement à dire aux villageois de fuir. Dans ce village, les 6 victimes du 29 août seront 5 vieillards et une jeune fille, abattus devant leur maison en flammes ou tués dans une tranchée-abri. À Robert-Espagne, on dénombre 51 victimes, 49 hommes sont fusillés près de la gare, un autre est abattu dans une ferme, puis la 51eme victime est abattue le 31 août dans les bois. À Couvonges, 26 hommes sont fusillés. À Trémont-sur-Saulx, une localité voisine de Robert-Espagne, une jeune fille de 16 ans a eu la malchance d'être aperçue par des soldats du 29e qui l'abattent.
 
Dans la seule vallée de la Saulx meusienne (Trémont-sur-Saulx, Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Convonges, Mognéville), cette journée du 29 août, le bilan est lourd : 88 morts et plusieurs centaines de maisons brûlées (54 maisons sur 60 détruites à Couvonges, 200 sur 300 à Robert-Espagne).
 
À noter qu'à Robert-Espagne, trois gendarmes de la brigade locale ont été fusillés : le maréchal des logis-chef Robert Delahaye (commandant de la brigade) et les gendarmes Raymont Bilot et Gaston Dagonnet. Les deux autres gendarmes (Albrecht et Hubert) ont réussi à s'enfuir et à se réfugier dans la forêt voisine.
 
 
Un régiment qui multiplie les exactions lors de son repli vers l'est
 
Ces exactions ne se limitent pas à ces seuls villages. Dans la vallée de la Saulx, en aval de Mognéville, les soldats du 29. Pz. Gr. Régiment sèment aussi la terreur. À Andernay (Meuse), ils prennent par exemple des hommes en otages en les enfermant dans la mairie. À Sermaize-les-Bains, ils traversent la localité en mitraillant les maisons et en abattant des personnes qui étaient dans la rue, dont le chef de la résistance locale, le Dr Fritsch. 13 morts sont dénombrés dans cette localité. Et le 30 août, lorsqu'ils se décident à se replier, le même dispositif de terreur est employé : prise d'otages, hommes enfermés, maisons brûlées. Des maquisards faits prisonniers près de Vitry-le-François sont aussi fusillés à Naives-devant-Bar, près de Bar-le-Duc .
 
Le 29. Pz. Gr. Regiment multiplie les exactions sur son parcours en direction de Saint-Mihiel et de Pont-à-Mousson. Il met ainsi à feu et à sang les villages de Mamey et de Martincourt (Meurthe-et-Moselle) où 17 personnes perdent la vie, abattues ou mortes dans l'incendie de leur maison.
 
Commémorations
 
Le Général de Gaulle est venu se recueillir, le 28 juillet 1946, sur le lieu d'exécution, sur invitation du Comité du Souvenir de la vallée de la Saulx et par la ville de Bar-le-Duc 
 
Monuments
 
Robert-Espagne : le tertre des fusillés, annexe du cimetière, est dominé par une croix faite de poutres calcinées récupérées dans les ruines du village.
 
Robert-Espagne : Le 28 juillet 1946, à la sortie de Robert-Espagne vers Beurey-sur-Saulx, le général de Gaulle a posé la première pierre d'un monument qui devait rendre hommage aux victimes des quatre villages meusiens martyres de la vallée de la Saulx (Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville). Ce monument n'a jamais été construit, chaque village privilégiant son propre monument.
 
Couvonges : un monument commémoratif, également avec une croix calcinée, a été inauguré, le 29 août 1949, par le général Zeller, commandant de la 6e région militaire. Ce monument se situe en direction de la commune de Beurey-sur-Saulx
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_la_vall%C3%A9e_de_la_Saulx
Tags : Massacre, Vallée de la Saulx, Seconde guerre mondiale, 29 août, 29 août 1944, 1944, Guerre, Bar-le-Duc, Meuse
​ 47 | 4 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 29 août 2020 03:00

Panzerkampfwagen VIII Maus

 Panzerkampfwagen VIII Maus
 
 
 
Le Maus (« souris » en allemand) est un char allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il est le char le plus lourd jamais développé jusqu'au stade de prototype, état où il est resté.
Le projet mené par Ferdinand Porsche est présenté à Hitler en juin 1942. Le premier prototype fut prêt en 1943 sous le nom de « Mammut » puis devint finalement « Maus » en février 1943, avant que le projet soit abandonné.
Histoire
En novembre 1941, le Waffenamt, le service chargé du développement des armes de l'armée allemande, avait rédigé des spécifications pour un char de 70 t, dont le développement fut confié à Krupp en février 1942, donnant naissance au Panzerkampfwagen VII Löwe. Hitler fut impressionné par ce projet et confia dès mars 1942 à la même entreprise le soin de développer un char de 100 t avant le printemps 1943. Dans un premier temps, les ingénieurs de Krupp proposèrent un projet de 90 t, mais Hitler se montra intraitable : il était convaincu que les Soviétiques allaient bientôt mettre en service des chars plus lourds que ce qu'ils avaient eu jusqu'alors et qu'un char de 100 t était indispensable pour les contrer.
À la fin du mois de mars 1942, Porsche reçut également, en concurrence donc avec Krupp, un contrat pour le développement d'un char de 100 t, et les plans de ce véhicule, baptisé Mauschen (« petite souris ») furent approuvés en juin. La conception de la tourelle resta toutefois entièrement entre les mains de Krupp, qui reçut le contrat le 17 juillet 1942. Hitler trancha définitivement au moment de lancer la phase de production en janvier 1943 : les plans de Porsche seraient retenus pour le châssis, avec la tourelle de Krupp, tandis que l'assemblage serait réalisé par l'entreprise Alkett ; six prototypes devaient être réalisés puis cent trente-cinq véhicules, au rythme de dix unités par mois. Le châssis conçu par Krupp fut toutefois réutilisé pour la conception de l'E-100 ou Tiger Maus. À cette date fut également choisi quel serait l'armement principal, qui avait fait l'objet de nombreuses hésitations dans les mois précédents : ce serait un canon de 128 mm, mais la tourelle devait être compatible avec un canon de150 mm pour de futurs développements.
Le projet subit un premier coup dans la nuit du 5 au 6 mars 1943, quand un bombardement de la RAF visa les installations de Krupp à Essen et entraîna la destruction de tous les plans de la tourelle, ainsi que de la maquette en bois de celle-ci. Une autre maquette, du char complet et à taille réelle, fut présentée à Hitler le 13 mars 1943, mais il ne fut pas possible de lancer la production en mai comme il l'avait exigé, et celle-ci fut repoussée à septembre, quatre unités devant être livrées avant la fin de l'année. Si ce planning était initialement tenable pour le châssis, il ne l'était en revanche pas pour la tourelle du fait des problèmes de Krupp, et les prévisions pour la livraison de la première tourelle glissèrent progressivement d'octobre à décembre.
Un second raid aérien début août sonna le glas du projet : deux châssis purent être sauvés des ruines et il restait des composants pour trente autres, mais, une fois de plus, la majeure partie des composants et des ateliers de production de la tourelle avaient été détruits et seule une pouvait encore être assemblée dans un délai raisonnable. Finalement, Krupp ayant estimé qu'il faudrait jusqu'à huit mois pour relancer la production, l'armée décida d'abandonner le projet le 27 octobre 1943 : seuls les deux châssis et la tourelle restante devaient être complétés et envoyés à Alkett pour l'assemblage final. Un premier châssis y arriva le 26 septembre 1943 et fut terminé à la fin de l'année puis envoyé au terrain d'essai de Böblingen en janvier 1944.
Ce premier véhicule n'ayant pas de tourelle, un simulateur de même forme, taille et masse fut installé à la place afin de pouvoir conduire les essais dans les conditions les plus proches de la réalité. Les premiers essais de mobilité se passèrent assez bien, malgré une certaine tendance du char à s'enfoncer dans le sol : en une occasion, l'équipage s'engagea par erreur dans une zone humide et le véhicule se retrouva embourbé sur la moitié de la hauteur du châssis, nécessitant des travaux de terrassement intensifs pour le dégager. La poursuite des essais révéla toutefois rapidement des défauts majeurs de motricité. Tout d'abord au niveau des chenilles, le modèle plat initialement prévu manquant de capacité de traction ; leur poids les rendaient par ailleurs difficiles à manipuler et le remplacement d'un segment prenait en moyenne huit heures de travail exténuant aux six membres d'équipage. Ensuite, la consommation de carburant, établie à 35 L/km, était colossale et bien au-dessus de ce qui avait été estimé.
L'assemblage final du second véhicule eut lieu directement à Böblingen en juin 1944, Alkett s'étant déchargé de cette tâche dès mars 1944. Les essais réalisés sur ce prototype complet montrèrent d'autres problèmes, en particulier que la rotation de la tourelle n'était pas possible sur une pente de 10 % : le moteur électrique affecté à cette tâche ne parvenait pas à délivrer suffisamment d'énergie, tandis qu'en manuel il fallait exercer une force de plus de 30 kg sur la manivelle pour faire bouger la tourelle.
Tout travail sur le projet fut arrêté le 19 novembre 1944 et les deux véhicules furent envoyés à Kummersdorf pour y être stockés. À l'approche de l'Armée rouge en avril 1945, les Allemands les détruisirent à l'explosif avant de se replier. Les Soviétiques récupèrent les restes qu'ils expédièrent au terrain d'essai de Koubinka, puis la tourelle fut placée sur le premier châssis et l'ensemble est désormais exposé au musée des Blindés de Koubinka
 
Caractéristiques
Motricité
Motorisation
La propulsion du Maus était assurée par un système hybride constitué de deux moteurs électriques, eux-mêmes alimentés par le biais d'un générateur couplé au moteur principal, qui fonctionnait à l'essence ou Diesel, selon les versions. Dans un premier projet, daté du 5 octobre 1942, Porsche proposait deux moteurs Diesel : soit un Daimler-Benz de 44,5 L et 12 cylindres, refroidi à l'eau et développant 1 000 ch, soit un Porsche Type 205/2 de 41,5 L refroidi à l'air fournissant 780 ch. Par la suite, en novembre 1942, le choix se porta sur un Daimler-Benz DB 603, qui devait être produit dans une version spéciale, qui prit le nom de MB 509 et dont la puissance devait être augmentée à 1 500 ch (revu par la suite à 1 200 ch) par l'ajout d'un compresseur
La position du moteur était inhabituelle, étant situé au milieu de la caisse, ce qui avait pour effet de séparer le conducteur, placé à l'avant, du reste de l'équipage installé dans la tourelle. Les moteurs électriques étaient eux positionnés directement sous la tourelle, à proximité des barbotins
 
Armement
Armement principal
 
L'armement principal envisagé évolua considérablement au fur et à mesure de l'avancée du projet. Initialement, en avril 1942, la tourelle devait être équipée d'un canon de 15 cm L/40, mais Krupp fut invité à tout de même étudier si un canon de 12,8 cm L/50 ne serait pas préférable. Au début du mois de juin 1942, il était désormais question d'un 15 cm L/37 ou d'un 10,5 cm L/70. Finalement, le premier contrat pour la conception de la tourelle attribué à Krupp le 25 juin 1942 précisait qu'elle devait être armée d'un canon 15 cm L/31 ; celui-ci devait être en mesure de tirer un projectile de 43,5 kg à une vitesse minimale de 750 m/s et à une distance de 16 km
.
Armement secondaire
 
L'élément le plus proéminent de l'armement secondaire était un canon coaxial de 7,5 cm, qui fut envisagé dès juin 1942. Les spécifications initiales exigeaient une portée d'au moins 7 km et une longueur de tube de 24 calibres. Cette configuration évolua peu par la suite, si ce n'est que le tube fut rallongé à 31 calibres en décembre 1942 puis 36 en janvier 1943, afin d'éviter que la bouche se trouve directement au-dessus des prises d'air du moteur.
Une mitrailleuse MG-34 installée en proue fut initialement envisagée, mais finalement abandonnée au début de l'année 1943
.
Protection
 
Le blindage de la partie frontale du char présentait une inclinaison de 35 % par rapport à la verticale. Le blindage de la caisse était de 200 mm à l'avant et 160 mm à l'arrière. Celui de la tourelle était de 250 mm à l'avant, 200 mm à l'arrière et 60 mm sur le toit.
 
Équipage
 
L'équipage était constitué de six hommes : un conducteur et un opérateur radio prenant place dans la caisse, et le chef de char, le canonnier ainsi que les deux chargeurs dans la tourelle.
 
Bilan
 
Comme pour le Tigre II, son principal problème de développement se situait dans la nécessité de trouver un moteur fiable et extrêmement puissant pour mouvoir une telle masse, ce qui explique sa faible vitesse de déplacement. Un autre problème était d'ordre logistique : avec ce poids, peu de ponts lui seraient ouverts, limitant ainsi ses actions ; on prévoyait de lui ajouter, comme pour les sous-marins ou les premiers exemplaires du Tiger I, des schnorkels afin de franchir des rivières en immersion.
Ces problèmes auraient réduit au minimum ses fonctions offensives mais en revanche auraient pu faire de lui un engin meurtrier en défense de zone vitale, lorsque l'aviation ne pouvait pas agir car sa faible mobilité en fait une cible pour les avions d'attaques au sol.
Le Maus du musée des Blindés de Koubinka en Russie, à 80 km à l'ouest de Moscou, est le fruit de l'assemblage après-guerre du châssis et de la tourelle des deux chars produits (la tourelle V2 montée sur la coque V1). Il est donc unique au monde. Situé au fond du hangar, derrière le mortier Karl, le char sera prochainement déplacé pour rejoindre (avec toute la collection) le Patriot Park (en). Le hangar devra être démonté pour pouvoir le sortir.
Les traces de tir sont dues à des essais de munitions par les Soviétiques. Un marteau et une faucille ont été peints par les soldats allemands sur le côté droit pour tromper les Soviétiques. Le pochoir a été mis à l'envers .Son prix est d'environ deux milliards de deutschemarks.
Il fut le tank le plus blindé de la Deuxième Guerre mondiale.
 
L'estimation du projet
Documentaires télévisés
 
Tank XXL : 4e épisode de la série Nazi Mégastructures, sur National Geographic.
 
Jeux vidéo
 
Le Maus fait son apparition dans le jeu vidéo World of Tanks, en tant que char super-lourd de tier X, dans l'arbre technologique Allemand.
Il fait également son apparition dans le jeu War Thunder, en tant que char super-lourd de tier V et un BR de 8.0 en bataille arcade et un BR de 7.7 en bataille réaliste (battle rating / cote de bataille) il est supprimé du jeu lors de la mise à jour 1.91 le char n'avait pas sa place par manque de réalisme et par équilibrage il était trop puissant pour ses concurrents lors de la deuxième guerre mondiale mais inutile face aux chars modernes disponibles misant sur la mobilité et la puissance de feu.
C'est un prototype de l'armée allemande dans le jeu R.U.S.E. Il est jouable en mode bataille après construction d'une base de prototype.
On peut également le retrouver dans le jeu Compagny of heroes.
On le trouve également dans l'anime Girls und Panzer.
 



A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,


Tags : Panzerkampfwagen VIII Maus, Char, Militaire, 1942, Guerre, Allemagne, Transport, dessinsagogo55, Seconde guerre mondiale
​ 5 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 05 janvier 2022 04:00

M3 Lee/Grant

 
 M3 Lee/Grant
 
 
Le M3, surnommé Lee ou Grant par les Britanniques, est un char moyen de conception américaine utilisé par les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Issu du char M2, le M3 est développé en urgence au lendemain de la bataille de France, les États-Unis ayant alors réalisé que leurs véhicules blindés étaient inadaptés à la guerre moderne. Le M3 est ainsi accompagné d'importants changements de doctrine, avec la création de la composant blindée au sein de l'armée américaine, et de méthodes de production, avec la création du Detroit Tank Arsenal, première usine dédiée à la production de masse de véhicules blindées aux États-Unis.
Conçu pour l'armée américaine, le M3 est également fourni en grandes quantités au Royaume-Uni, dont l'armée a perdu la majeure partie de son matériel en France et est confrontée à une grave pénurie de véhicules blindés. Les Britanniques obtiennent notamment des États-Unis la création d'une variante spéciale pour leur usage, dotée d'une tourelle différente, qu'ils appellent General Grant, par opposition au General Lee, le M3 avec sa tourelle d'origine.
Le M3 est utilisé au combat pour la première fois pendant la campagne d'Afrique du Nord en mai 1942, il se trouve alors être le char le plus lourdement armé du théâtre d'opération. Il apporte ainsi une bouffé d'oxygène aux Alliés, alors en difficulté face à Rommel, dont les canons antichar surclassaient les chars britanniques. Il est par la suite utilisé en Birmanie, où il apporte un soutien précieux aux Alliés dans la destruction des fortifications japonaises. L'Armée rouge, qui a reçu un millier d'exemplaires via le prêt-bail, l'utilise au combat jusqu'en 1945
À sa mise en service, le M3 compte parmi les meilleurs chars existant alors : il est bien armé, correctement blindé et mécaniquement plus fiable que la plupart de ses équivalents. Il est toutefois loin d'être parfait, souffrant de nombreux défauts. Sa configuration inhabituelle, avec un canon en casemate d'un côté et une tourelle de l'autre, est notamment peu pratique et lui donne une haute silhouette repérable de loin. La protection inadaptée des réservoirs de carburant et des munitions lui confèrent en outre une fâcheuse propension à prendre feu et à exploser lorsqu'un projectile pénètre le blindage, inconvénient qui amène certains équipages à le qualifier de crématorium.
Produit à plus de six mille exemplaires, le M3 commence à être retiré de la ligne de front à partir de 1942, étant remplacé par le M4 Sherman. Son châssis trouve néanmoins un second usage pour mécaniser l'artillerie, avec notamment la réalisation des M7 Priest et M12 Gun Motor Carriage, ainsi que pour créer des véhicules spécialisés, comme le char de dépannage M31.
 

 
Dénomination
 
La désignation officielle dans la nomenclature américaine est M3 Medium Tank, généralement simplement abrégé en M3. Le Commonwealth de son côté utilise sa propre désignation, le M3 de série étant appelé General Lee tandis que la version modifiée pour leur usage reçoit le nom de General Grant. La tendance générale au niveau des troupes britanniques était toutefois d'appeler tous les M3 par le nom Grant, sans tenir compte de la version. En URSS, le char est appelé M3S, pour ''sredniy, « moyen », afin de le distinguer du M3 Stuart également en service dans l'Armée rouge
Les différentes versions sont désignées dans le système américain par la lettre A suivie d'un chiffre incrémenté, par exemple M3A1, M3A2, etc. Chez les Britanniques, le versionnage s'effectue avec un chiffre romain suivant le nom, la version de base ayant été rétroactivement appelée General Grant I. Le M3A1 américain correspond ainsi au General Grant II ou au General Lee II, le système utilisée par les États-Unis ne distinguant en effet pas les deux types
Du fait que le M3 est passé directement en production, sans prototype, il n'existe aucune désignation T correspondant à ce projet
 
Développement
Contexte
 
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, l'U.S. Army possède peu de chars de conception récente et ceux disponibles sont uniquement des chars légers. Cette situation s'explique par le peu de financements disponibles à la suite de la Grande Dépression, mais aussi par la vision politique, qui ne perçoit l'armée que comme une force défensive. Quelques tentatives sont faites au cours des années trente pour développer un char moyen, le T2 en 1934 et le T4 en 1936-1937, mais ces essais sont infructueux : la doctrine militaire ne concevant le char que comme un moyen d'appui de l'infanterie, ces véhicules sont uniquement armés de mitrailleuses, ce qui les rend peu intéressants par rapport à un char léger plus mobile et moins coûteux.
Ce n'est qu'en mai 1936 que la résolution de ce problème est abordée avec le début du développement du T5, qui doit être armé d'un canon de 37 mm, en plus d'un minimum de six mitrailleuses. Il faut encore attendre février 1938 pour que soit livré le premier prototype, qui réalise dans les mois qui suivent ses essais à Aberdeen. Le T5 est finalement reconnu bon pour le service pendant l'été, sous le nom de M2, mais cette version est déjà obsolète : la guerre civile espagnole a mis en évidence la menace que représente les canons antichar, or, pour des raisons de poids, le blindage du M2 a été considérablement limité, le rendant particulièrement vulnérable au 3,7-cm PaK 36 allemand. Une nouvelle version, dite « T5 phase III », avec un blindage plus épais et un nouveau moteur commence donc à être développée à l'automne 1938, puis entre en production à l'été 1939 sous le nom de M2A1. Parallèlement, le canon de 37 mm étant considéré inutile pour du support d'infanterie, une nouvelle version est mise à l'étude. Le T5E2, se voit ainsi doter d'un obusier de 75 mm installé dans une casemate décentrée, la tourelle étant convertie en observatoire pour le pointage de l'arme
 
Naissance du M3
 
Le succès des Panzer III et IV au cours de la campagne de France incite cependant l'armée des États-Unis à repenser sa conception de l'usage des chars, mais lui fait surtout réaliser que le M2A1 est trop légèrement armé et blindé. Les caractéristiques requises pour un nouveau char sont élaborées entre juin et juillet 1940, mais aucune des solutions proposées, qui incorporent toutes un canon de 75 mm en casemate ne convient au général Adna Chaffee, chef de la nouvelle Armored Force, qui exige que le canon soit disposé en tourelle. Le bureau de l'ordonnance se déclarant incapable de fournir en un temps bref un tel véhicule, Chaffee se voit proposer en attendant une adaptation du T5E2, qu'il est contraint d'accepter, bien qu'il la considère comme peu satisfaisante. Le développement du M3 commence ainsi en septembre 1940, le premier prototype sortant du bureau d'étude en mars 1941.
Parallèlement, les Britanniques, qui ont perdu la majeure partie de leurs blindés lors de la bataille de France, se rapprochent des États-Unis pour y faire produire leurs chars. Les Américains refusent la demande, ne souhaitant pas produire des véhicules étrangers dans leurs usines, mais proposent le M3 à la place. Celui-ci n'enthousiasme guère les officiers de Sa Majesté, mais, comme Chaffee auparavant, ils sont contraints d'accepter, en négociant toutefois des modifications, notamment une tourelle modifiée pour pouvoir y installer une radio
Production
 
 

 

La première commande du M3 est faite avant même que ne soit créé le char : l'US Army avait commandé le 15 août 1940 mille M2A1 au Detroit Tank Arsenal de Chrysler, mais, s'étant très rapidement rendu compte que ce véhicule était obsolète, la commande est modifié en mille M3 dès le 28 août12. Plus tard dans l'année, le gouvernement américain passe une commande pour 2220 exemplaire à l'American Locomotive Company (ALCO) et d'autres sont également commandés à la Baldwin Locomotive Works ainsi qu'à la Lima Locomotive Company
Après la signature des accords de prêt-bail en mars 1941, les États-Unis prennent à leur compte les commandes de la version Grant à destination du Royaume-Uni, qui sont passées auprès de Baldwin Locomotive Works, Pressed Steel Car Company et Pullmann-Standard Car Manufacturing Company pour un total de 2085 exemplaires. Parallèlement, un projet vise à convertir l'usine de la Montreal Locomotive Works, une filiale d'ALCO basée au Canada, pour qu'elle produise également des M3. Toutefois, les Britanniques préfèrent finalement utiliser cette usine pour construire leur propre variante, le M3 Cruiser Tank, plus tard appelée Ram, plus proche du futur M4
Toutes versions confondues, le M3 a été produit à 6258 exemplaires, la majeure partie étant constituée de M3 Lee ou Grant de base, avec 4924 véhicules. De même, plus de la moitié du total des chars produits l'ont été par le Detroit Tank Arsenal, les autres entreprises se partageant le reste
 





A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
Tags : M3 Lee/Grant, M3, Char, Militaire, Guerre, dessinsagogo55, 1942, Seconde guerre mondiale
​ 4 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 19 janvier 2022 05:30

M4 Sherman

M4 Sherman
 

Le M4 Sherman est un char moyen et le char américain produit en plus grande quantité pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de cinquante mille exemplaires (toutes versions confondues) furent produits





Le char standard M4 Sherman des forces alliées participe à la Guerre du Désert en Afrique du Nord d'octobre 1942 à mai 1943, au Front de l'est à partir de mai 1943, à la campagne de liberation de l'Italie de juillet 1943 à mai 1945, à la Guerre du Pacifique à partir de novembre 1943, au débarquement de Normandie de juin 1944, au débarquement de Provence du mois d'août 1944 et sur le front de l'ouest jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. Dans la campagne de libération de la France, ce char équipait entre autres la 2e DB aux ordres du général Leclerc, la 1re DB aux ordres du général du Vigier et la 5e DB aux ordres du général de Vernejoul.



Ce type de char resta très longtemps en service dans l'armée française. Certains modèles de Sherman furent équipés d'un moteur d'avion en étoile Wright R-975 trombe (Wright R-975 (en) J-6 Whirlwind 9) qui était un moteur d'avion 9 cylindres une seule étoile refroidi à l'air ; mais la demande importante de l'aviation y mit rapidement un terme. Il fut équipé de moteurs essence selon les périodes et les fabrications ou les puissances Wright, Ford, Chrysler, Diesel General Motorsl et poly-carburant Diesel Caterpillar qui furent seulement appréciés par les Marines utilisateurs plus habituels de matériel diesel.



Son surnom de « Sherman » lui est attribué par les Britanniques, quand ils reçoivent leurs premiers exemplaires dans le cadre de la loi de prêt-bail, continuant leur tradition de donner aux chars d'origine américaine le nom d'un général de la guerre de Sécession. L'US Army adopte par la suite ce surnom, et le Medium Tank M4 est dès lors appelé « M4 Sherman ». Les Soviétiques surnomment les leurs « Emtcha ».



Conçu comme la deuxième phase (la première étant le M3 Lee/Grant) d'un programme massif de fabrication de chars moyens pour les États-Unis et leurs alliés, le Sherman surprendra agréablement les soldats de la VIIIe armée britannique lors de son baptême du feu en Afrique en 1942. Mais la confrontation avec les dernières générations de chars et d'armes anti-char allemands à partir de 1943 et surtout après le débarquement de Normandie, révélera des faiblesses dans le domaine de l'armement et du blindage qui ne seront qu'en partie corrigées au cours du conflit. Néanmoins, le M4 Sherman, disponible en grandes quantités, très fiable mécaniquement et constamment amélioré, sera un acteur majeur de la victoire alliée.








Char emblématique du front de l'Ouest, le M4 Sherman est le second char le plus produit de la Seconde Guerre mondiale à 50 000 unités, derrière son équivalent du Front de l'Est: le T-34 soviétique produit à 60 000 unités pendant la guerre.

Le M4 Sherman servira encore lors de nombreux conflits de la guerre froide malgré son abandon par l'armée américaine en 1957 au profit des chars M48 et M60 Patton. Il servit notamment pendant la guerre de Corée, la Révolution nationale indonésienne, les conflits israélo-arabes, et la deuxième guerre indo-pakistanaise de 1967 au cours de laquelle il sera employé par les deux camps.





A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
Tags : M4 Sherman, Sherman, 1942, Char, Militaire, Guerre, dessinsagogo55, Seconde guerre mondiale
​ 3 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 01 février 2022 05:00

AMC 35






AMC 35
L'AMC 35 (de Automitrailleuse de combat Renault modèle 1935), aussi connu sous le nom de Renault ACG-1, était un char moyen français développé dans les années 1930, soit vers la fin de l'entre-deux-guerres. Il servit durant la Seconde Guerre mondiale.
Il a été produit dans l'usine Renault d'Issy-les-Moulineaux et a été développé en raison du changement des spécifications qui avaient mené à la conception de l'AMC 34, exigeant un véhicule non seulement bien armé mais également bien blindé.
Du fait de problèmes financiers et économiques, la production a été retardée et limitée. La Belgique fut la seule utilisatrice de ce char dans des unités actives avant la guerre. L'AMC 35 était l'un des seuls chars français de l'époque comportant une tourelle pour deux hommes.
 
Développement
 
Renault a développé l'AMC 34 selon les caractéristiques du plan de 1931. Le 26 juin 1934, ceux-ci ont été changés : on exige maintenant que le véhicule atteigne une vitesse maximale de 50 km/h et qu'il soit immunisé contre les armes à feu antichars. Le 7 mars 1936, un nouveau prototype a été fourni par Renault, qui a demandé que le véhicule soit accepté s'il répondait aux nouvelles caractéristiques. Après tout, l'AMC 34 avait été accepté pour la production alors qu'il ne présentait que de légers changements. L'institution faisant alors autorité en la matière, la Commission de Vincennes, s'est montrée méfiante cependant, du fait du changement de l'appellation d'usine, passant de Renault YR à Renault ACG. Quand la commission a inspecté le prototype le 9 mars, les représentants du constructeur précisent que le prototype est d'une conception complètement nouvelle. En conséquence, un programme d'essais est lancé, et il s'achève le 27 novembre. À cette date, la commission a jugé que, en dépit de nombreux changements, le modèle était encore inadapté pour le service à cause de son manque de fiabilité mécanique. Toutefois, au printemps suivant, inquiétée par la remilitarisation de la Rhénanie, la commission passe une première commande de dix-sept véhicules. Plus tard, elle passe à 50 unités. Pour des raisons politiques, la commission n'a pas osé décommander, elle a accepté le modèle ; notant tout de même qu'il serait fortement recommandé d'examiner les modèles et de les tester avant de les recommander. Le premier véhicule de la cavalerie française a été reçu le 1er novembre 1938.
 
Description
 
L'AMC 35 a des dimensions à peu près identiques à celles de l'AMC 34. Cependant, la coque est plus longue, atteignant 4 572 mm, ce qui lui permet d'accueillir un moteur V-4 de 11,08 litres développant 180 chevaux, version raccourcie du moteur V-6 équipant le char B1. L'AMC 35 a cinq roues de route. La suspension utilisée est faite de ressorts horizontaux cylindriques en caoutchouc. N'atteignant que 42 km/h, le véhicule était plus lent que la vitesse exigée par le cahier des charges de la Commission de Vincennes. Un réservoir de carburant de 300 L lui permettait de parcourir environ 160 km. Il pouvait franchir un gué n'excédant pas 60 cm, et sa capacité de franchissement est de 2 m. Son blindage, en plaques de tôle rivetées et boulonnées, n'atteint que 25 mm, la protection offerte étant là encore en deçà de l'exigence au cahier des charges.
Le prototype avait une tourelle APX2 pour deux hommes, avec le commandant, chargeur du côté gauche, et l'artilleur du côté droit. La tourelle est composée de deux pièces de métal moulé, soudées et rivetées ensemble.
La tourelle hébergeait initialement un canon antichar SA de type « région fortifiée » de 25 mm jumelé à une mitrailleuse de 7,5 mm Reibel. Les canons antichars de 25 ayant tous été livrés dans les ouvrages de la ligne Maginot, c'est finalement le canon SA modèle 35 de 47 mm qui est mis en ½uvre dans la tourelle1. Le char emporte 120 obus pour le canon et 5 250 coups pour la mitrailleuse. La variante belge emporte un canon FRC de 47 mm
 
Production et exportation
 
L'armée belge passe commande pour vingt-cinq caisses d'AMC 34 à Renault le 13 septembre 1935, à un prix unitaire de 360 000 francs français, et aussi pour des tourelles APX2 à livrer à Batignolles-Châtillon. Le montant total de la commande atteint 18,5 millions de francs belges. Les caisses livrées sont définies comme étant des coques « de deuxième série », c'est-à-dire des caisses d'AMC 35, par opposition à l'AMC 34. Leur livraison était censée débuter en octobre 1935. Cependant, c'est lors de ce mois-ci que Renault a commencé la production de l'AMC 34 d'origine ; jusqu'à présent il ne pouvait pas fabriquer la version améliorée. En décembre 1936, la division militaire de Renault est nationalisée et restructurée, devenant la nouvelle usine AMX. Des problèmes technologiques, financiers et sociaux ont donné lieu à des retards de livraison lors de la même année. Comme les commandes militaires importantes étaient devenus rares, le projet est devenu secondaire. Une seule automitrailleuse est livrée le 4 juin 1937 et est testé par les chasseurs ardennais
Ce résultat embarrassait cependant le gouvernement français puisqu'il mettait Renault sous pression afin d'accepter un nouvel arrangement. Au milieu des années 1930, l'usine Renault disposait des matériels nécessaires pour construire 75 chars ; elle en construit d'abord 50. Il a ensuite été accepté le 21 avril 1938 d'achever les 25 véhicules possibles restants, dont 9 sont livrés à la Belgique (en plus de celui déjà livré). La Belgique devait également recevoir cinq jeux de pièces de rechange et huit lots de plaques de blindage. Le nouveau contrat est signé le 15 juin et stipule que les chars seraient livrés avant le 31 juillet
 
Historique opérationne Belgique
 
 

 

Quand chacune des neuf coques est enfin arrivée en Belgique, on a bientôt découvert que l'usage de moteur, de transmission et de suspension était excessif. En janvier 1940 les deux chars qui étaient en plus mauvaise condition ont été sélectionnés pour le transport à l'arsenal d'Etterbeek, afin d'être cannibalisés et garder les autres en fonction; l'un des deux a été employé pour la formation des conducteurs.
Les huit autres chars ont été concentrés dans l'Escadron d'Auto Blindés du Corps de Cavalerie qui a été créé le 1er septembre 1939 à Watermael-Boitsfort. Le terme de véhicule blindé lourd ou Zware Pantserwagen, a été employé pour éviter le terme politiquement sensible de char. L'unité s'est ensuite déplacée à Gand pour sa première formation, recevant plus de véhicules de Carels. Plus tard, elle s'est déplacée de nouveau à Bruxelles. L'escadron a eu trois pelotons : un peloton « personnel et services » et deux pelotons de quatre chars chacun. Le personnel était un mélange des soldats du 2e régiment de Lancers et le premier régiment de guide francophone, les deux unités partageant la même caserne (Caserne de Witte-De Haelen) à Etterbeek.
Quand la guerre a éclaté le 10 mai, le char de formation des conducteurs a été uni aux sept autres pour rapporter à l'escadron à sa force de huit. Ceux-ci ont lutté contre les forces terrestres de l'Allemagne entre les 17 et 27 mai 1940. Quatre ont été détruits par des canons PAK de 37 mm en contre-attaquant, deux ont été décomposés et deux ont été rendus à l'armée allemande le 28 mai 1940 quand l'armée belge a déposé ses armes.
Le musée de l'armée à Bruxelles montre une tourelle simple prise d'une des deux qui ont défendu l'entrée du port de Zeebrugge. La tourelle est propriété de la ville de Bruges qui l'a prêtée au musée de l'armée de Bruxelles pendant 99 ans.
 
 
France
 


 

Au début les chars français n'ont équipé aucune unité ; aucun équipage n'a été formé pour utiliser ce type de char. Après la percée allemande à Sedan, il a été décidé d'envoyer au front toute la réserve de matériel de char. Plusieurs unités ont été formées à la hâte. Douze premiers AMC 35 ont été employés pour équiper le 11e Groupement de Cavalerie; alors cinq Corps-francs motorisés ont été formés, chacun a été équipé de sept chars, mais seulement cinq AMC 35 pourraient d'abord être préparés pour eux ; sept autres ont été livrés plus tard. Les équipages ont rapporté que le matériel était peu fiable, et qu'ils ont extrêmement souffert de leur courte portée en terrain accidenté. Le CFM a livré une bataille retardatrice entre les rivières de la Seine et de la Loire.
Dans la littérature anglophone, l'AMC 35 est souvent dépeint comme une occasion manquée importante pour les Français qui auraient pu retourner la situation avec l'Allemagne. La tourelle pour deux hommes de l'AMC 35 était mieux adaptée aux exigences de la guerre moderne de man½uvre. Toutefois, une telle tourelle n'était blindée qu'à 25 mm, alors que la tourelle monoplace du S35 était blindée à plus de 40 mm.
Ce type de char peut cependant également être interprété comme un exemple des contraintes de conception de la France.
Une épave d'AMC 35 a été récupérée et restaurée au musée des blindés de Saumur, où elle est exposée depuis 2006
 
Allemagne
 
Des véhicules capturés par l'Allemagne pendant la chute de la France ont été employés par la Wehrmacht comme PzKpfw AMC 738 (f), pour la formation des conducteurs.
 
Projets
 
Une caisse d'AMC 35 a été convertie en véhicule d'appui pour les unités de cavalerie. Nommé Renault ACG-2, il était équipé du même canon de 75mm que le Char B1 Bis.
Un prototype de véhicule générateur de fumée fut transformé à partir de l'ACG2. Il était équipé de dix-neuf conteneurs, chacun avec 165 litres contenant un liquide produisant une fumée grâce à un compresseur.
 








A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
Tags : AMC 35, Renault, Char, 1935, dessinsagogo55, Seconde guerre mondiale
​ 2 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 03 février 2022 03:00

Jagdpanzer 38(t)

Jagdpanzer 38(t)
 
 
Le Jagdpanzer 38(t), officiellement 7,5 cm PaK 39 L/48 auf Panzerjäger 38(t) (Sd.Kfz. 138/2) connu sous la mauvaise désignation de Hetzer (que l'on peut traduire par « traqueur » ou « piqueur » en allemand), est un chasseur de chars allemand de la Seconde Guerre mondiale, construit sur la base du châssis du Panzer 38(t) tchèque.
 
Histoire du nom
 
Le nom de Hetzer n'est au début pas utilisé pour désigner ce véhicule, mais est le nom de baptême choisi pour un projet devant à terme le remplacer courant 1946, le E-10. La fabrique ¦koda mélangea les deux noms pendant une courte période de temps dans sa documentation et la première unité équipée avec ce modèle utilisa le mauvais nom pendant quelques semaines ; le temps que la correction soit faite, le Jagdpanzer 38(t) fut définitivement surnommé Hetzer. Pour l'histoire, on a retrouvé une note de Heinz Guderian adressée à Adolf Hitler dans laquelle il prétend que le nom a été spontanément donné par les troupes. Cette affirmation a été reprise plus tard par les historiens, rendant ainsi le nom populaire.
 
Cependant, le nom de Hetzer n'a jamais été un nom officiel, comme les noms d'animaux utilisés sur d'autres chars mais est devenu populaire après-guerre.
 
Développement et utilisation au combat
 
Le Jagdpanzer 38(t) est conçu pour obtenir un meilleur rapport qualité-prix que les ambitieux programmes des Jagdpanther et Jagdtiger de la même période. Basé sur un châssis existant et fiable, il évite ainsi les problèmes mécaniques inhérents aux blindés plus lourds.
 
Entièrement fermé, il est protégé par une plaque blindée frontale supérieure de 60 mm d'épaisseur inclinée à 60° ; par une plaque frontale inférieure de 60 mm inclinée à 40° ; les côtés ont 20 mm d'épaisseur inclinés à 40° ; le blindage du toit et du plancher sont de 10 mm ; le blindage arrière est de 8 mm pour la superstructure (à 20°) et de 20 mm pour la caisse. Armé d'un canon 7,5 cm PaK 39 L/48 dérivé du 7,5 cm StuK 40 capable de percer 97 mm de blindage incliné à 60° à 1 000 mètres, et d'une MG-34 sur le toit télécommandée de l'intérieur du véhicule, ce blindé est destiné à la chasse à l'affût, profitant de son petit gabarit pour se cacher, et se retirant après avoir effectué son tir, il ne peut en aucun cas engager de longs combats à découvert, au risque d'être débordé et rapidement détruit, son blindage latéral et arrière ne le protégeant véritablement que contre les projectiles de très faible calibre.
 
Ce Jagdpanzer était majoritairement en dotation au sein des Panzerjäger-Abteilungen des divisions d'infanterie, leur conférant ainsi une certaine capacité antichar mobile à la fin de la guerre.
 
2 047 exemplaires seront produits par BMM et 780 par ¦koda de mars 1944 jusqu'à la fin de la guerre. La Tchécoslovaquie en récupéra plus de 300, en continua la production - 180 exemplaires par les usines ¦koda - et en exporta 158 vers la Suisse (il y restera jusque dans les années 1970), où ils prirent le nom de « Jagdpanzer G-13 » après de profondes modifications effectuées sur l'ensemble du véhicule.
 
A la fin du conflit, une variante proprement nationale (notée (d) ou (D) pour « deutsch » ou « Deutschland » à la place de « tschechisch ») était en cours d'élaboration, pour être construite par Alkett et non plus dans le Protectorat de Bohême-Moravie : le Jagdpanzer 38(d) reprend les grandes lignes et une silhouette similaire à son prédécesseur, avec une caisse allongée, des chenilles plus larges et un moteur Tatra 103 de 210 chevaux. Le blindage avant diffère, avec 50 mm ou 80 mm d'épaisseur selon les sources. Plus notable, il est prévu d'équiper l'engin avec le puissant 7,5-cm Pak 42 L/70 du Panther. Le châssis doit servir de base pour un char antiaérien, le Flakpanzer 38(d) Kugelblitz II doté de la tourelle du Flakpanzer IV Kugelblitz ; un chenillé de transport d'infanterie (schützenpanzerwagen) dit MTW Kätzchen ; une plate-forme porte-canon de 8,8-cm Waffenträger ; ainsi que divers types d'engins de reconnaissance (aufklärer 38(d)). Deux prototypes sont en cours d'assemblage en avril 1945. Le Jagdpanzer 38(D) ne fait pas partie des Entwiclungstypen.
 
 
Variantes :
 
Panzerbefehlswagen 38(t) : char de commandement emportant une radio supplémentaire FuG-8 et une deuxième antenne.
Bergepanzer 38(t) : char de dépannage fabriqué à 181 exemplaires.
Flammpanzer 38(t) : char lance-flammes dont le canon est remplacé par un Flammenwerfer 41 de 14 mm de diamètre. Vingt exemplaires fabriqués fin 1944 .
Jagdpanzer 38(t) Starr : début de production précipitée d'un Hetzer dont le canon se voit privé d'amortisseur. Une fois les résultats analysés, la production est rapidement arrêtée, après 14 exemplaires.
Jagdpanzer 38(D), et déclinaisons.
ST-1 : char tchèque d'après-guerre.
Panzerjäger G 13 / Chasseur de chars G 13 : char suisse d'après-guerre.
 
 


A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,
Tags : Jagdpanzer 38(t), Char, Militaire, dessinsagogo55, Allemagne., Seconde guerre mondiale
​ 5 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 24 février 2022 05:00

Philippe Leclerc de Hauteclocque

 
 
 
 Philippe Leclerc de Hauteclocque
 
 
 
Philippe Leclerc de Hauteclocque, né Philippe François Marie de Hauteclocque le 22 novembre 1902 au château de Belloy (commune de Belloy-Saint-Léonard) dans le département de la Somme, est un militaire français, qui fût l'un des principaux chefs militaires de la France libre durant la Seconde Guerre mondiale. Ses fonctions au sein des Forces françaises libres l'amènent notamment à commander la 2e division blindée.
 
Officier exceptionnel, anticonformiste et brillant, il se révèle un stratège et un organisateur hors pair. Il est l'une des figures majeures de la libération de la France lors de la Seconde Guerre mondiale.
 
Il meurt le 28 novembre 1947 dans un accident d'avion près de Colomb-Béchar (territoire d'Ain Sefra, Algérie française), lors d'une mission d'inspection militaire. Il est inhumé dans un tombeau de la Crypte des Invalides.
 
« Leclerc » est tout d'abord son nom de guerre au sein des Forces françaises libres avant d'être ajouté à son patronyme légal : il a été autorisé à se nommer Leclerc de Hauteclocque par décret du 17 novembre 1945 publié au Journal officiel, daté des 19 et 20 novembre 1945 (à la date du 20 novembre, p. 7694-7695).
 
Il a été élevé à titre posthume à la dignité de maréchal de France.
 
 
Biographie
 
Les jeunes années
 
Enfance
 
 
Armes des Hauteclocque.
 
 

Philippe, François, Marie de Hauteclocque, est issu de la famille de Hauteclocque, originaire de la province d'Artois dont une branche a fait souche en Picardie, de noblesse chevaleresque dont l'existence est prouvée depuis 1340.
 
Il est le petit-fils de Gustave de Hauteclocque (Arras, 1829 – Naples, 30 avril 1914), historien et archéologue, maire de Bermicourt et de Marie-Henriette de Morgan-Frondeville (1834-1908). Le couple a trois fils : Henry (1862-1914, mort pour la France), Adrien (1864-1945) et Wallerand (1866-1914, mort pour la France).
 
Il est le fils d'Adrien de Hauteclocque (1864-1945) et de Marie-Thérèse van der Cruisse de Waziers (1870-1956), fille elle-même de Louis van der Cruisse de Waziers (1820-1907) et de Léontine du Passage (1841-1913).
 
Philippe de Hauteclocque grandit au sein d'une fratrie de six enfants :
 
Guy de Hauteclocque (1892-1965) qui épouse Madeleine de Gargan (s½ur de la maréchale Leclerc), dont postérité ;
Françoise de Hauteclocque (1895-1919), qui épouse Renaud de Chaumont-Quitry (sans postérité) ;
Madeleine de Hauteclocque (1897-1935), religieuse dominicaine ;
Yvonne de Hauteclocque (1900-1967), qui épouse Pierre de Bodard de La Jacopière, dont postérité ;
Colette de Hauteclocque (1906-1990), qui épouse Jacques de Baynast de Septfontaines, dont postérité.
Ses parents assurent son éducation jusqu'à l'âge de 13 ans. Il entre en quatrième en 1915 au collège de La Providence d'Amiens, évacué à Poitiers au cours de la Première Guerre mondiale, où il poursuit ses études en lycée.
 
Études supérieures et militaires
 
En 1922, après avoir préparé le concours à Sainte-Geneviève de Versailles, il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Metz et Strasbourg-1922-1924), dont il sort cinquième en 1924. Il entre alors à l'École d'application de la cavalerie de Saumur, dont il sort en 1925 en étant major.
 
Le futur maréchal Leclerc habite une maison, face à la gare de Saint-Cyr-l'École, avec sa famille de 1932 à 1938. Il est alors, en tant que capitaine, instructeur à l'école spéciale militaire. Charles, l'un de ses enfants, y fait ses premiers pas.
 
Famille
 
Il épouse la même année, le 10 août 1925, Thérèse de Gargan (1903-1996), fille d'Auguste de Gargan, (1861-1902) et d'Henriette d'Irumberry de Salaberry, (1866-1944). Ils auront six enfants :
 
Henri Leclerc de Hauteclocque (1926-1952, mort pour la France)  ;
 
Hubert Leclerc de Hauteclocque (1927-2015) , maire de Tailly (Somme) de 1965 à 2008 , commandeur de la Légion d'honneur, qui épouse le 31 octobre 1956, Marie-Églé de Buxeuil de Roujoux. D'où : Bénédicte, Sylvia(+), Marie-Thérèse et Gilone ;
 
Charles Leclerc de Hauteclocque (1929-2016) , commandeur du mérite agricole , qui épouse Geneviève de Chabot-Tramecourt. D'où : Henri, Florence, Catherine, Yolaine et Gautier ;
Jeanne Leclerc de Hauteclocque (1931-2018), qui épouse, le 26 octobre 1960, Robert Galley (1921-2012), engagé dans les FFL à Londres en 1940, Compagnon de la Libération, grand officier de la Légion d'honneur, député de l'Aube, ministre, maire de Troyes. D'où deux enfants : Philippe Galley et Alexis Galley ;
Michel Leclerc de Hauteclocque (1933-2014), colonel de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, qui épouse le 4 juillet 1964, Béatrice Guilhem de Pothuau. D'où : Isabelle, Arnaud, Sabine, Emmanuel, Hélène et Xavier ;
Bénédicte Leclerc de Hauteclocque (1936-), qui épouse, le 16 août 1958 à Tailly, Gérard de Francqueville, chevalier de la Légion d'honneur, d'où : Philippe, Pierre-Emmanuel, Thibault et Laure.
 
Débuts militaires
 
Depuis 1918 (et jusqu'en 1930), la Sarre est sous occupation française en conséquence du traité de Versailles faisant suite à la Première Guerre mondiale. Le jeune Philippe de Hauteclocque a pour première affectation le 5e régiment de cuirassiers à Trèves en Rhénanie-Palatinat; après y avoir passé un an, il obtient une affectation au 8e spahis, au Maroc. Il participe à la pacification du territoire au cours de la guerre du Rif, durant laquelle il se distingue. En 1929, le commandement du 38e goum lui est confié.
 
Il devient instructeur à l'École de Saint-Cyr en 1931. Lors d'un exercice à cheval, sa jambe se casse sous sa monture ce qui lui vaudra d'utiliser une canne tout le reste de sa vie. Au cours d'un second séjour au Maroc, il est promu capitaine en 1934, et obtient la Légion d'honneur. En 1938, il réussit le concours d'entrée à l'École de Guerre, dont il sort major en 1939.
 
Il est « issu d'une famille Action française jusqu'en 1940 ». Il lit l'Action française, sans adhérer à l'ensemble de la doctrine, appréciant surtout l'exaltation des valeurs de la France monarchique contenues dans ce journal et le fait qu'il fonde sa politique sur cette notion : « Le présent vient du passé ». Chevauchant à la tête de son escadron lors de la revue du 14 juillet 1936 et passant devant la tribune officielle où se tiennent Léon Blum et Édouard Daladier, il aurait brocardé ce dernier d'un « Pour le fusilleur, tête droite ! ».
 
Ruptures idéologiques
 
Il rompt avec l'Action française en 1940 et juge que le mouvement trahit ses idées et fourvoie les élites qui le suivent. Il se défait également, à cette même époque, des préjugés antisémites des milieux maurrassiens. Après la guerre, il n'évoque plus Charles Maurras que pour juger sa philosophie critiquable et fera détruire les exemplaires du journal conservés à Tailly.
 
De tradition catholique et fervent pratiquant, il manifeste toute sa vie son attachement à sa foi.
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Leclerc_de_Hauteclocque
 
 
Tags : Philippe Leclerc de Hauteclocque, Philippe Leclerc, Philippe, Philippe François Marie de Hauteclocque, 22 novembre 1902, 22 novembre, 1902, Belloy-Saint-Léonard, Décès, 28 novembre 1947, 28 novembre, 1947, Colomb-Béchar, Béchar, Militaire, dessinsagogo55, Seconde guerre mondiale
​ 5 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.236.80.119) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 28 novembre 2021 02:00

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • Suivant

Design by dessinsagogo55

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (85 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile