Miss France 2022 : Diane Leyre, Miss Ile-de-France, remporte la couronne
Les représentantes de l'Île-de-France, de la Martinique, de l'Alsace, de Tahiti, et de Normandie étaient en lice en finale pour remporter la couronne à Caen.
Miss Ile-de-France est la grande gagnante de cette édition. LP / Fred Dugit
Par Le Parisien
Le 12 décembre 2021 à 00h38, modifié le 12 décembre 2021 à 00h51

« Vous faites la fierté de notre pays. » C'est ainsi que la ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, avait encouragé les 29 candidates rencontrées vendredi après de vives polémiques entourant le célèbre concours. Et ce sera donc Miss Ile-de-France, Diane Leyre, qui en sera la reine, élue ce samedi soir Miss France 2022 au Zénith de Caen. Elle succède ainsi à la normande Amandine Petit.
Auparavant, les prétendantes finalistes avaient été départagées à 50/50 par les téléspectateurs de TF1 et le jury - sachant qu'en cas d'égalité, le public a le dernier mot. Cette année, le jury était présidé par Jean-Pierre Pernaut et réunissait notamment la chanteuse Amel Bent et François Alu, premier danseur de l'Opéra de Paris.

« J'aime bien le concours de Miss France (...) C'est un concours amusant, glamour », avait commenté vendredi la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. « On a besoin d'un peu de légèreté » et ces jeunes femmes « sont loin d'être des potiches », a estimé la ministre après des semaines de controverses. « Glamour » pour les uns, « discriminante » pour les autres, l'émission est de plus en plus critiquée. Elisabeth Moreno s'est elle dite « quasiment certaine » que les règles du célèbre concours allaient « évoluer », après avoir elle-même émis des doutes sur les bienfaits d'une telle émission pour la société.
La ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes avait en effet déploré des « règles dépassées (...) qui peuvent être discriminantes » après avoir déjà qualifié en octobre dernier ces règles de « complètement has been ». Et d'argumenter à l'époque : « Pourquoi une Miss France ne pourrait pas faire d'ironie, ne pourrait pas être maman ou poser seins nus pour lutter contre le cancer ? » Plusieurs associations féministes avaient aussi relancer le débat tandis que la production et notamment Alexia Laroche-Joubert, la présidente de la société Miss France - filiale de la société de production Endemol - est montée au créneau pour défendre l'émission.
Les représentantes de l'Île-de-France, de la Martinique, de l'Alsace, de Tahiti, et de Normandie étaient en lice en finale pour remporter la couronne à Caen.
Miss Ile-de-France est la grande gagnante de cette édition. LP / Fred Dugit
Par Le Parisien
Le 12 décembre 2021 à 00h38, modifié le 12 décembre 2021 à 00h51

« Vous faites la fierté de notre pays. » C'est ainsi que la ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno, avait encouragé les 29 candidates rencontrées vendredi après de vives polémiques entourant le célèbre concours. Et ce sera donc Miss Ile-de-France, Diane Leyre, qui en sera la reine, élue ce samedi soir Miss France 2022 au Zénith de Caen. Elle succède ainsi à la normande Amandine Petit.
Auparavant, les prétendantes finalistes avaient été départagées à 50/50 par les téléspectateurs de TF1 et le jury - sachant qu'en cas d'égalité, le public a le dernier mot. Cette année, le jury était présidé par Jean-Pierre Pernaut et réunissait notamment la chanteuse Amel Bent et François Alu, premier danseur de l'Opéra de Paris.

« J'aime bien le concours de Miss France (...) C'est un concours amusant, glamour », avait commenté vendredi la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. « On a besoin d'un peu de légèreté » et ces jeunes femmes « sont loin d'être des potiches », a estimé la ministre après des semaines de controverses. « Glamour » pour les uns, « discriminante » pour les autres, l'émission est de plus en plus critiquée. Elisabeth Moreno s'est elle dite « quasiment certaine » que les règles du célèbre concours allaient « évoluer », après avoir elle-même émis des doutes sur les bienfaits d'une telle émission pour la société.
La ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes avait en effet déploré des « règles dépassées (...) qui peuvent être discriminantes » après avoir déjà qualifié en octobre dernier ces règles de « complètement has been ». Et d'argumenter à l'époque : « Pourquoi une Miss France ne pourrait pas faire d'ironie, ne pourrait pas être maman ou poser seins nus pour lutter contre le cancer ? » Plusieurs associations féministes avaient aussi relancer le débat tandis que la production et notamment Alexia Laroche-Joubert, la présidente de la société Miss France - filiale de la société de production Endemol - est montée au créneau pour défendre l'émission.