Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

dessinsagogo55

Masquer Voir son profil
Photo de dessinsagogo55
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 40 honneurs
  • 15 003 articles
  • 260 785 kiffs
  • 66 320 commentaires
  • 499 tags
  • 408 647 visites
Jouer

Skyrock Les n°1 sont Rap & RnB

Ajouter Skyrock.fm

Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 15/04/2022 à 14:13

Retour au blog de dessinsagogo55

4 articles taggés Possagno

Rechercher tous les articles taggés Possagno

Antonio Canova



Antonio Canova (né le 1er novembre 1757 à Possagno (province de Trévise) dans l'État vénitien, mort le 13 octobre 1822 à Venise) est un sculpteur italien.

Antonio Canova
Autoportrait de 1792


Né dans une famille de tailleurs de pierres depuis des générations, il apprit dès son plus jeune âge l'art de la taille du marbre. En 1768, sur la recommandation du sénateur Giovanni Falieri, il est placé comme apprenti chez le sculpteur Giuseppe Bernardi Torretti, à Pagnano d'Asolo (province de Trévise), puis intègrera plus tard l'école Santa Marina à Venise.
Après avoir remporté plusieurs prix à l'Académie des beaux-arts de Venise, il y donna successivement plusieurs ouvrages qui le mirent bientôt au premier rang des sculpteurs modernes, et dans lesquels il sut allier l'imitation de la nature avec les beautés idéales de l'antique. Il étudia l'art antique et sculpta, tout au long de sa vie, diverses statues inspirées des mythologies grecque et romaine, ainsi que des cénotaphes, des bustes et des statues en pied de divers personnages célèbres de l'époque. Il est renommé pour la délicatesse de ses sculptures sur marbre. Son œuvre est considérée comme l'archétype de la sculpture néoclassique et a fait l'objet de plusieurs études de Mario Praz.
Il consacra une bonne partie de sa fortune que lui valait son art à des activités de bienfaisance ou de soutien à de jeunes artistes ou d'artistes dans le besoin.

Il pratiqua également la peinture avec succès. Canova avait été appelé plusieurs fois à Paris par Napoléon Bonaparte : il revint en 1815, chargé par le pape de présider à la reconnaissance et à la translation des monuments enlevés à l'Italie et que réclamait le gouvernement pontifical en application des clauses du Congrès de Vienne. Il fut chargé de négocier avec Dominique Vivant Denon la restitution, par la France, des œuvres d'art italien volées par l'armée napoléonienne. Il fut anobli et reçut un certain nombre de distinctions honorifiques. Sa dépouille fut transférée dans sa ville natale.
Ses principaux ouvrages sont : Thésée assis sur le Minotaure vaincu au Kunsthistorisches Museum de Vienne ; le mausolée de Clément XIII, dans la Basilique Saint-Pierre, le mausolée de Clément XIV, en marbre, dans la Basilique des Saints-Apôtres, ; Psyché enfant, debout, tenant par les ailes un papillon posé dans sa main ; le mausolée d'Alfieri, dans l'église de Santa Croce à Florence ; Washington, pour le sénat de la Caroline, la Madeleine, Orphée et Eurydice, Dédale et Icare, Adonis et Vénus, Endymion, Vénus Victrix (Pauline Bonaparte), Polymnie (Élisa Bonaparte), etc.


Cet artiste se distingue par la pureté des contours, l'élégance des formes, la sagesse de la composition, l'expression des physionomies, l'habileté à donner au marbre le poli et le moelleux de la nature vivante ; quelques-uns lui refusent la vigueur et l'originalité. Il était associé étranger de l'Institut de France.

Son Œuvre a été publiée en 1824 par Étienne Achille Réveil et Henri de Latouche. Antoine Quatremère de Quincy a donné une Étude sur Canova et ses ouvrages, et le comte Leopoldo Cicognara sa Biographie, Venise, 1825.
À sa mort en 1822, son cœur est entreposé à l'Église Santa Maria Gloriosa dei Frari à Venise. Le monument funéraire où il est entreposé est de sa propre création, bien qu'il le dédiait originalement au peintre Titien. Le reste de sa dépouille a été déposé à Possagno, dans le Tempio Canoviano où est enterré également son frère.


Portraits sculptés et nus féminins

Il fit de nombreux portraits sculptés, soit en buste (Domenico Cimarosa, 1808 ou le pape Pie VII entre 1804 et 1807), mais également en pied où il combine le visage, modelé sur nature, à un corps idéalisé, parfois dénudé et inspiré de l'Antiquité. Son portrait de Napoléon en Mars désarmé et pacificateur, achevé en 1806 où l'empereur figure nu, rappelle effectivement un marbre antique. Il n'a jamais été accepté par son récipiendaire, malgré un entretien qu'eut Canova avec ce dernier en 1810 où il tenta d'expliquer sa démarche esthétique. L'artiste fit cependant plusieurs autres sculptures des proches de Napoléon, dont celui de sa mère (Madame Mère, 1807), dans une posture assise proche de celle de l'Agrippine assise du musée du Capitole.
L'une de ses œuvres les plus célèbres reste son Pauline Borghèse en Vénus Victrix (1804-1808) où cette dernière est représentée allongée sur un sofa, recouverte juste d'un voile léger ne masquant rien du relief de son torse. La Galatea, pour laquelle aurait aussi posé Pauline, est une statue qui se trouve dans le musée Demidoff à San Martino et une copie dans le jardin des Mulini (Ile d'Elbe). L'intérêt pour le nu féminin aux poses abandonnées est d'ailleurs une constante de son art. Préoccupé par le rendu des chairs et de la carnation, il n'hésitait pas à enduire le marbre d'une fine couche de cire rosée. Il sculptait le corps féminin avec un modelé fin et un souci de délicatesse qui se retrouve dans le drapé, aussi bien de face que de dos.


Se considérant comme un peintre amateur peignant pour son seul plaisir, il s'adonne à cette activité principalement entre 1780 et 1799. Selon l'un de ses biographes, Giuseppe Pavanello, ses peintures de nus féminins lui servaient à mettre au point ses propres canons de la beauté féminine. L'une d'elle, la Vénus au miroir peinte dans le style du Quattrocento vénitien fut vendue par Canova comme une œuvre authentique de la Renaissance. Une série de vingt-deux toiles monochromes, traitant le thème d'Hercule lançant des flèches sur ses propres enfants, se trouve rassemblée dans sa maison natale à Possagno. Une autre toile traitant le même sujet et conservée au Muséo civico de Bassano fait preuve d'une facture fougueuse et d'un puissant sens dramatique pour traiter le thème de la mort qui tranche avec sa production habituelle, élégiaque et mélancolique


Si Canova refusait d'avoir des élèves, il fut souvent imité de son vivant et après sa mort. Cependant, en tant qu'artiste officiel, il a connu une certaine désaffection liée à l'entreprise de glorification des Napoléonides. Ainsi, contrairement au jugement de Quatremère de Quincy, David d'Angers qui subit son influence dans sa jeunesse, critique la mollesse de ses œuvres et refuse de voir en lui le continuateur des Grecs. David d'Angers, Rude, Barye ou Daumier n'ont pas suivi Canova, ils en ont pris le contre-pied.

Antonio Canova
Napoléon en Mars désarmé et pacificateur, Apsley House, London.


Œuvres dont les dates restent à préciser :
Hercule et Lichas, sculpture sur marbre. Gipsoteca Canoviana, Possagno.
Thésée vainqueur du Minotaure, groupe sculpté sur marbre, 145,5 x 158,7 cm. 1781-1783. Victoria and Albert Museum, Londres.
Buste de Napoléon. Château de Fontainebleau.
Buste du cardinal Fesch. Musée Napoléonien de l'Hôtel de Ville, Ajaccio.
la Paix, sculpture sur marbre. Conservée jusqu'en 1953 à Saint-Pétersbourg. Désormais installée au Musée d'art occidental et oriental à Kiev.
Danseuse avec le doigt sur son menton, (1809/1823), statue de marbre, 177 cm, National Gallery of Art, Washington D.C.
Naiade, (1815/1823), marbre, 80 x 190 cm, National Gallery of Art, Washington D.C.

Œuvres datées

1773-1776 : Orphée et Eurydice. Museo Correr, Venise.
1778 : Dédale et Icare. Museo Correr, Venise.
1781 : Apollon se couronnant lui-même, J. Paul Getty Museum, Los Angeles : voir la statue sur le site du musée (getty.edu/art).
787 : Monument du pape Clément XIV, Basilique des Saints-Apôtres, Rome.
1787-1793 : Psyché ranimée par le baiser de l'Amour. Musée du Louvre, Paris.
1793- : Psyché. Kunsthalle, Brême.
1793- : Cupidon et Psyché. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
1795 : Vénus et Adonis. Musée d'art et d'histoire (dépôt de la Ville de Genève), Genève.
1795 : Monument Angelo Emo. Museo Storico Navale, Venise.
1798-1800 : Monument de l'archiduchesse Marie-Christine. Église des Augustins, Vienne.
1800 : Persée triomphant. Musei Vaticani, Rome.
1800 : Kreugantes. Musei Vaticani, Rome.
1800-1806 : Damoxène. Musei Vaticani, Rome.
1802-1806- : Napoléon en Mars désarmé et pacificateur. Aspley House (London), une copie à l'Accademia di Brera, Milan.
1803-1806 : Victoire ailée, bronze, National Gallery of Art, Washington D.C.
1804 : Portrait de Pie VII. Musée d'Histoire, Versailles.
1804-1806 : Persée tenant la tête de Méduse, musée Pio-Clementino, Vatican
1804-1810 : Monument de Vittorio Alfieri. Basilica di Santa Croce, Florence.
1804-1812 : Vénus Italique. Galleria Palatina, Florence.
1806- : Monument du sénateur Giovanni Falier. Église San Stefano, Venise.
1806- : Monument du comte Alessandro de Souza Holstein. Église Sant'Antonio dei Portoghesi, Rome.
1806- : Danseuse, sculpture sur marbre (hauteur : 176 cm). Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
1807 : Monument Giovanni Volpato.


Psyché ranimée par le baiser de l'Amour 1793
1808 : Vénus Victrix (Pauline Borghèse). Villa Borghèse, Rome. Basilique des saints apôtres, Rome.
-1808 : Portrait de Domenico Cimarosa. Protomoteca Capitolina, Rome.
-1808 : Portrait de Letizia Ramolino Bonaparte. Devonshire Collection, Chatsworth.
1808-1812 : Terpsichore. Fondazione Magnani Rocca, Mamiano di Parma.
1812 : Autoportrait, sculpture sur marbre. Temple, Possagno.
1812 : Tête d'Hélène. Palazzo Albrizzi, Venise.
1812 : Polymnia. Kunsthistorisches Museum, Vienne.
1813 : Juliette Récamier en Béatrice. musée des beaux-arts, Lyon.
1815 : Hercule et Lycas. Galerie nationale d'art moderne, Rome.
1815-1822 : Mars et Venus. Palais de Buckingham, Londres.
1816 : Hébé. Pinacoteca Comunale, Forlì.
1817-1822 : les Grâces. Victoria and Albert Museum, Londres.
1819 : Cénoptaphe des Stuart. Basilique Saint-Pierre, Rome.
1821 : George Washington. Raleigh (Caroline du Nord).
1822 : Ferdinand IV en Minerve. Museo Nazionale, Naples.


Certains attribuent également à Antonio Canova une peinture (huile sur toile) intitulée l'Enlèvement d'Europe (d'après Véronèse), conservée au Musée régional de Rimouski (Québec), sur la base d'une signature restant à authentifier.



Hommages

Canova joue un rôle dans le roman de Frédéric Vitoux Sérénissime (1990).
Tags : Antonio Canova, Antonio, 1 novembre 1757, 1 novembre, 1757, Possagno, Décès, 13 octobre 1822, 13 octobre, 1822, Scupteur, Art
​ 13 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 14 septembre 2013 09:00

Modifié le mardi 13 octobre 2020 03:27

Antonio Canova : Les trois grâces

Antonio Canova : Les trois grâces

Les trois grâces, Antonio Canova, Hermitage
Tags : Antonio Canova, Antonio, 1 novembre 1757, 1 novembre, 1757, Possagno, Décès, 13 octobre 1822, 13 octobre, 1822, Scupteur, Art, Art A, 1817
​ 11 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 24 septembre 2013 06:00

Antonio Canova : Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, 1793

Antonio Canova : Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, 1793


Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, 1793, Antonio Canova, Louvre
Tags : Antonio Canova, Antonio, 1 novembre 1757, 1 novembre, 1757, Possagno, Décès, 13 octobre 1822, 13 octobre, 1822, Scupteur, Art, 1793
​ 17 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 25 septembre 2013 06:00

Modifié le mardi 13 octobre 2020 03:29

Antonio Canova : Vénus Victrix

La Vénus Victrix est une sculpture d'Antonio Canova surnommée la Vénus Borghèse car la princesse Pauline Bonaparte Borghèse avait servi de modèle pour la statue. Elle est exposée Galerie Borghèse à Rome.

Antonio Canova : Vénus Victrix

Commandée par Camille Borghèse, le second mari de Pauline Bonaparte, elle fut sculptée de 1805 à 1808. Caractéristique du style néoclassique du sculpteur, l'œuvre fit scandale à cause de la rumeur que la princesse avait posé nue pour la sculpture. Il était de toutes façons inhabituel pour une personnalité de haut rang de n'être pas représentée revêtue de belles draperies ou cachée par des rideaux. La position particulière de la Vénus, un nu entier allongé, rappelle un type de statuaire dit inclinable connu, par exemple l'Hermaphrodite endormi de la collection Borghèse, aujourd'hui au Louvre, et sa posture allongée sur un klinai, accoudée sur un coussin, la pose semisdraiata de la statuaire antique.
Elle évoque l'Aphrodite (Vénus) victorieuse (Vénus Victrix) de la mythologie et une pomme de Pâris a été disposée dans la main gauche de la statue à cet effet pour évoquer la victoire de Vénus lors du Jugement de Pâris sur le Mont Ida, pour rendre hommage à la beauté triomphante de la princesse Borghèse, elle qui comptait parmi les plus belles femmes de son temps.
La statue est en marbre ciré. La base est en bois laqué, drapé comme un catafalque. Elle comporte un mécanisme qui, autrefois, faisait tourner la sculpture (comme cela fut le cas d'autres œuvres de Canova). L'ensemble a été restauré en 1996.
Exécutée à Rome, la statue a ensuite déménagé à la maison Camillo à Turin, puis à Gênes avant d'arriver dans sa résidence actuelle vers 1838. La chambre dans laquelle la sculpture est exposée à la Galleria Borghese dispose également d'un plafond peint représentant la scène du Mont Ida, peint par Domenico de Angelis en 1779 et inspiré par un célèbre relief sur la façade de la Villa Médicis.
Pauline Borghèse aurait également posé pour la Galatea dont A. Canova est aussi l'auteur, une statue qui se trouve dans le musée Demidoff à San Martino (au nord de Florence) et une copie dans le jardin des Mulini (Ile d'Elbe).




Tags : Antonio Canova, Antonio, 1 novembre 1757, 1 novembre, 1757, Possagno, Décès, 13 octobre 1822, 13 octobre, 1822, Scupteur, Art, Art A
​ 14 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.200.25.51) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 23 septembre 2013 06:00

Design by dessinsagogo55

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (83 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile