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4 articles taggés Michel Serrault

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Joyeux Noël (film)

Joyeux Noël est un film français réalisé par Christian Carion, sorti en 2005. Ce film a pour sujet la Trêve de Noël de 1914 lors de la Première Guerre mondiale.

Joyeux Noël (film)

Pendant l'été 1914, la Première Guerre mondiale éclate, entraînant des millions d'êtres humains dans son tourbillon.
Nikolaus Sprink doit renoncer à la carrière prodigieuse de ténor à l'opéra de Berlin et ne plus voir Anna Sörensen, sa partenaire et compagne.
Pour suivre le jeune Jonathan qui s'est engagé, et qui l'aidait beaucoup dans son église, le prêtre anglican Palmer quitte l'Écosse et se retrouve brancardier sur le même front du nord de la France.
Quant au lieutenant français Audebert, il a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour combattre l'ennemi ; depuis son départ, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune femme est censée avoir déjà accouché, à moins que le pire ne soit déjà arrivé ! Ne rien savoir est une souffrance qui taraude toutes les nuits du lieutenant Audebert.

Joyeux Noël (film)

Le temps passant, la neige s'installe. Noël arrive avec son cortège de cadeaux venant des familles et des états-majors. Mais la surprise ne vient pas des nombreux et généreux colis arrivant dans les tranchées françaises, allemandes ou écossaises. Car c'est l'impensable qui se produit : pour quelques instants, on va poser le fusil pour aller, une bougie à la main, voir celui d'en face, pourtant décrit depuis des lustres, à l'école aussi bien qu'à la caserne, comme un monstre sanguinaire, et, la musique coutumière des chants de Noël aidant, découvrir en lui un humain, lui serrer la main, échanger avec lui cigarettes et chocolat, et lui souhaiter un « Joyeux Noël », « Frohe Weihnachten », « Merry Christmas ». C'est alors que l'on assiste à une trêve passagère entre les trois camps, qui vont fêter Noël ensemble. Puis, pris d'attachement, les chefs de ces trois camps vont sauver mutuellement leurs ennemis. Une histoire réelle oubliée de l'Histoire elle même qui se serait passée à Frelinghien, dans le Nord, près de Lille, actuellement un parc et un centre équestre nommé l'A.H.F.R.A. .

Joyeux Noël (film)

Fiche technique

Titre : Joyeux Noël
Réalisation : Christian Carion
Scénario : Christian Carion
Musique : Philippe Rombi
Photographie : Walther van den Ende
Montage : Andrea Sedláčková
Décors : Jean-Michel Simonet
Costumes : Alison Forbes-Meyler
Production : Christophe Rossignon et Christopher Borgmann
Société de production : Nord-Ouest Production
Budget : 18,15 millions d'euros
Pays d'origine : France
Langue : français, anglais, allemand
Format : Couleurs – 2,35:1 – Dolby Digital – 35 mm
Genre : Guerre, drame
Durée : 116 minutes
Dates de sortie : 16 mai 2005 (festival de Cannes), 9 novembre 2005 ( France), 30 novembre 2005 ( Belgique)

Joyeux Noël (film)

Distribution

Diane Kruger : Anna Sörensen, soprane danoise
Benno Fürmann : Nikolaus Sprink, ténor à l'opéra de Berlin. Voix française: Dimitri Rataud
Guillaume Canet : le lieutenant Audebert
Gary Lewis : Palmer, écossais, prêtre anglican et brancardier
Daniel Brühl : Horstmayer, le lieutenant allemand
Dany Boon : Ponchel, coiffeur nordiste et aide de camp d'Audebert
Lucas Belvaux : Gueusselin
Bernard Le Coq : le général Audebert
Alex Ferns : le lieutenant Gordon
Christopher Fulford : le major britannique
Michel Serrault : le châtelain
Suzanne Flon : la châtelaine
Robin Laing : William
Joachim Bissmeier : Zimmermann
Thomas Schmauser : le Kronprinz
Ian Richardson : L'évêque britannique
Natalie Dessay : la voix de Anna (chant)
Rolando Villazon : la voix de Nikolaus (chant)

Joyeux Noël (film)

Autour du film

Portrait d'exposition de la situation des deux lignes est clair : trois pays sont en présence, deux sont alliés (la France et le Royaume-Uni par le corps expéditionnaire, ici des Écossais), mais l'absence de commandement interallié est montrée directement : les protagonistes n'ont aucun moyen de se connaître, chaque pays se lance à l'assaut indépendamment, la lice n'existe pas et le seul rapport laissé est celui de la mort par tuerie.
Le film rassemble plusieurs épisodes de fraternisation, survenus en différents endroits du front à la Noël 1914, afin de renforcer son propos. Cependant, tous sont attestés par différents témoignages et preuves historiques, à l'exception de la présence de la cantatrice. Les fraternisations, l'envoi de sapins dans les tranchées allemandes, la partie de football, les échanges de denrées, chants (dont celui interprété par un ténor allemand reconnu par un soldat écossais), la messe de Noël commune dans le no man's land, la trêve pour relever les corps, la photo de groupe, et le passage d'une tranchée à une autre pour se protéger des bombardements d'artillerie ont donc bien existé


Cependant, ces fraternisations ne sont pas une révolte contre la hiérarchie, ni contre l'absurdité de la guerre. Elles sont plus à rapprocher des fraternisations entre troupe britannique et troupe française lors de la campagne d'Espagne sous Napoléon 1er, un siècle auparavant, que des mutineries de 1917 ; la plupart des soldats ne pensaient s'accorder qu'une trêve, à un moment privilégié (la fête de Noël) avant de reprendre le combat, et ne remettaient pas en cause ni leur devoir, ni le bien-fondé de cette guerre qui commençait. La reconstitution est d'ailleurs très précise : les soldats français portent encore l'uniforme garance (l'uniforme bleu horizon arrive plus tard, avec le casque Adrian).

Le film traite avec intelligence chacune des parties et montre par les images la curieuse trêve qui a pu avoir lieu entre des hommes que tout leur environnement préparait à s'entretuer ; l'humanité en chacun d'eux s'avère la plus forte, ne serait-ce que l'espace de cette fête, connue quel que soit le pays. Symbole de l'avènement d'une guerre d'une ampleur et d'une horreur inégalée, la reprise des autorités embarrassées face au phénomène annonce également que désormais la pratique de la guerre va devenir une guerre totale, crépuscule industriel de l'Europe.

La sortie initiale d'exploitation en France (9 novembre 2005) correspond à la semaine où est commémoré le 11 novembre, l'anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale.
L'argument du film provient d'un livre que Christian Carion a lu en 1993 : Batailles de Flandres et d'Artois 1914-1918. Il fut touché par un passage (L'Incroyable Noël de 1914) qui rapportait les fraternisations entre lignes ennemies. Le réalisateur a effectué ensuite un important travail de fond pour se documenter avant de lancer le tournage.

Suite à une série de désaccords, l'armée française a refusé de prêter ses terrains pour relater ce passage tabou de son histoire. Si plusieurs scènes ont été tournées dans le Nord, la plus grande partie du film a été filmée en Roumanie dans les studios MediaPro et en Écosse. Selon Christian Carion, à la question Pourquoi refuser de collaborer pour un film impliquant des soldats ayant fraternisé avec l'ennemi ?, un général de l'armée française aurait répondu L'armée est immuable. Depuis ce tournage manqué, l'Armée française s'est dotée d'une structure pour promouvoir le tournage de films sur les terrains militaires français.
Ces mêmes événements ont été librement mis en scène dans le cadre de la vidéo de la chanson Pipes of Peace de Paul McCartney en 1983. Ce dernier y interprète le double rôle d'un soldat anglais et d'un soldat allemand, qui après la trève brutalement interrompue, retournent dans leurs lignes avec la photo de la fiancée de l'autre.

Chaque camp parle dans sa langue dans ce film : ainsi, dans la version Francaise les Francais parlent Francais, les Ecossaies parlent Anglais (sous-titrés Francais) et les Allemands parlent Allemands (sous-titrés Francais).

Joyeux Noël (film)

Récompenses
Le film fut présenté en sélection officielle hors compétition lors du festival de Cannes 2005.
Nomination au César du meilleur film, meilleur scénario, meilleure musique, meilleur second rôle masculin (Dany Boon), meilleurs décors et meilleurs costumes en 2006.
Nomination au prix du meilleur film en langue étrangère, lors des BAFTA Awards 2006.
Nomination au Golden Globe du meilleur film étranger en 2006.
Nomination à l'Oscar du meilleur film étranger en 2006.
Tags : Joyeux Noël (film), Christian Carion, Cinéma, Cinéma J, Film, Guerre, 16 mai 2005, 16 mai, 2005, Diane Kruger, Benno Fürmann, Guillaume Canet, Gary Lewis, Daniel Brühl, Dany Boon, Lucas Belvaux, Bernard Le Coq, Alex Ferns, Christopher Fulford, Michel Serrault, Suzanne Flon, Robin Laing, Joachim Bissmeier, Thomas Schmauser, Ian Richardson, Drame, (6)
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#Posté le lundi 10 décembre 2012 07:00

Michel Serrault

 
 
 Michel Serrault
 
 
 
 
Michel Serrault est un acteur français né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Seine-et-Oise) et mort le 29 juillet 2007 à Vasouy (Calvados).

L'un des acteurs les plus populaires de sa génération, Serrault a tourné au total dans 135 longs métrages, endossant des rôles très différents et originaux : du boulevard (La Cage aux folles) et de la comédie absurde ou délirante (Buffet froid, Le Miraculé, Rien ne va plus) à un registre plus sombre (Garde à vue, Les Fantômes du chapelier, Mortelle randonnée, Docteur Petiot) en passant par une palette d'interprétations dramatiques nuancées (Nelly et Monsieur Arnaud, Le Monde de Marty).

Il est le seul comédien à avoir obtenu le César du meilleur acteur à trois reprises : en 1979 pour La Cage aux folles ; en 1982 pour Garde à vue ; en 1996 pour Nelly et Monsieur Arnaud.
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Serrault







 

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Tags : Michel Serrault, Michel, 24 janvier 1928, 24 janvier, 1928, Brunoy, Décès, 29 juillet 2007, 29 juillet, 2007, Vasouy, Acteur, Cinéma, dessinsagogo55
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#Posté le lundi 24 janvier 2022 02:00

Garde à vue


Garde à vue


Garde à vue est un film français de Claude Miller, sorti en 1981.
Il obtient huit nominations lors de la 7e cérémonie des César et décroche quatre récompenses (dont celui du meilleur acteur pour Michel Serrault et pour le meilleur scénario).
Synopsis

Le corps d'une fillette violée et étranglée a été retrouvé dans les dunes. Huit jours plus tôt, on avait trouvé dans la même région une autre fillette ayant subi le même sort.
Cherbourg, six semaines plus tard, le soir de la Saint-Sylvestre : l'inspecteur Antoine Gallien (Lino Ventura), secondé par son adjoint Belmont (Guy Marchand), reçoit au commissariat le notaire Martinaud (Michel Serrault), notable local. Martinaud connaissait bien l'une des fillettes, et un certain mystère plane sur sa vie privée. Le huis clos oppressant et implacable commence...
L'inspecteur Gallien croit d'abord ne pas avoir affaire au meurtrier mais l'attitude ambiguë de Martinaud, dont la colère monte au fur et à mesure que des indices s'accumulent contre lui, le fait changer d'avis : de témoin, le notaire devient suspect et Gallien le met en garde à vue pour l'empêcher de quitter le commissariat. L'inspecteur demeure cependant gêné par l'absence de preuves, et en fait part à son supérieur. Il retrouve Martinaud passé à tabac par son adjoint mais refuse de dénoncer son collègue. L'arrivée de la femme de Martinaud (Romy Schneider) va semer le trouble : selon elle, son mari (envers lequel les rapports conjugaux sont au point mort) a fait preuve d'un penchant inconvenant vis-à-vis de sa nièce, une fillette nommée Camille. L'épouse du notaire fournit à l'inspecteur un indice accablant son mari pour un des meurtres. Informé, poussé à bout par l'interrogatoire et le témoignage à charge de sa femme, Martinaud craque et passe aux aveux.
Mais le cadavre d'une enfant est retrouvé fortuitement dans le coffre d'une voiture volée la veille et remorquée au commissariat durant la nuit. Gallien et Madame Martinaud assistent à la découverte de la petite victime. Venu récupérer son bien, le propriétaire du véhicule est arrêté et avoue être le meurtrier.
Libéré, Martinaud demande à Gallien s'il aurait éventuellement fini par solliciter le témoignage de la petite Camille. L'inspecteur fait mine de ne pas comprendre la question et le notaire s'en va rejoindre son épouse assise dans sa voiture. Il s'aperçoit alors qu'elle s'est suicidée en se tirant une balle dans la tête. Martinaud appelle Galien en hurlant. Le film se clôt sur le visage accablé de l'inspecteur.
 

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Fiche technique
 
Réalisation : Claude Miller
Scénario : Claude Miller et Jean Herman, d'après le roman Brainwash (À table !) de John Wainwright
Dialogues : Michel Audiard
Production : Alexandre Mnouchkine et Georges Dancigers
Photographie : Bruno Nuytten
Cadreur : Gilbert Duhalde
Scripte : Martine Revert
Régisseur général : Michel Bernede
Musique : Georges Delerue
Montage : Albert Jurgenson
Premier assistant réalisateur : Jean-Pierre Vergne
Casting : Margot Capelier
Cascadeur : Claude Carliez
Storyboard : Lam Lê
Sociétés de production : Les Films Ariane et TF1 Productions
Visa de contrôle cinématographique : no 53.711
Studio et Laboratoires Éclair, Auditorium Paris Studios Cinéma, pellicule Kodak Eastmancolor, pellicule son Pyral
Format : 35 mm - Ratio : 1,66:1 - Mono
Durée : 84 minutes
Pays d'origine : France
Langue originale : français
Genre : policier
Dates de sortie :
France : 23 septembre 1981
États-Unis : 16 avril 1982 (sortie limitée : New York)
 
 
Distribution
 
Lino Ventura : inspecteur Antoine Gallien
Michel Serrault : Jérôme Martinaud
Romy Schneider : Chantal Martinaud
Guy Marchand : inspecteur Marcel Belmont
Pierre Maguelon : inspecteur Adami
Jean-Claude Penchenat : commissaire divisionnaire
Elsa Lunghini : Camille
Annie Miller : la mère de Camille
Michel Such : Jean-Marie Jabelain
Didier Agostini : jeune policier
Patrick Depeyrrat : policier
Yves Pignot : policier
Mathieu Schiffman : le fils Berthier
Serge Malik : le mécanicien
 
Production
Genèse et développement

Claude Miller a tourné peu avant deux longs-métrages de première importance, La Meilleure Façon de marcher et Dites-lui que je l'aime. Si le premier est bien reçu par la critique et le public1, le second connaît un échec commercial1. De plus, son nouveau et ambitieux projet, La Java, qui aurait mis en vedette Patrick Dewaere et Miou-Miou, n'aboutit pas en raison du financement. D'autres perspectives, dont une collaboration avec Jean-Paul Belmondo, avortent également. Miller se tourne alors vers la publicité. Un jour, le réalisateur reçoit un appel de la société de production indépendante Les Films Ariane, qui lui propose de mettre en scène l'adaptation du roman À table ! de John Wainwright, publié dans la collection Série noire1.
Miller découvre le livre, qu'il apprécie et trouve des similitudes avec La Meilleure Façon de marcher notamment la question de l'intolérance vis-à-vis des pratiques sexuelles « déviantes »1. Le scénario doit être écrit par Michel Audiard, qui a présenté le livre à la société productrice, bien que Miller n'a pas d'affinités culturelles avec le cinéma d'Audiard. Depuis quelques années, Audiard n'écrit quasiment plus de scénarios, commandant des trames narratives à d'autres auteurs, puis réécrivant intégralement les dialogues à sa manière. Yves Montand fut le premier choix pour incarner l'inspecteur Gallien, qui décline la proposition. Lino Ventura rencontre Miller et, séduit par le réalisateur et le scénario, accepte le rôle. Sur France Inter, en juin 1981, l'acteur dira que « c'est une gageure, ce film, un pari, en quelque sorte ».
Pour le rôle de l'ambigu maître Martinaud, c'est Michel Serrault qui est pris pour l'incarner. Depuis L'Ibis rouge, Serrault réussit à casser son image de comique pour incarner des personnages troubles, bien qu'ayant du mal à se défaire de cette image de trublion. L'autre rôle central, celui de l'épouse de Martinaud, est confié à Romy Schneider par le réalisateur.
Avec Jean Herman, Miller envoie pendant plusieurs mois des pages de scénario à Audiard, tout en sachant qu'il va les remanier. Toutefois, Miller se permet de refuser certaines tirades du célèbre dialoguiste, qu'il juge sur-écrites, ce qui provoque une certaine tension entre Miller et Audiard1. Mais Miller tient bon et reçoit le soutien de Ventura. Odette Ventura, l'épouse de l'acteur, révèle que son mari poussa Audiard, alors engagé sur un autre film - Le professionnel - et tardant à terminer les dialogues de Garde à vue, à finir le travail. La ténacité de Miller inspirera le respect d'Audiard, qui va finalement se lier d'amitié avec le réalisateur.
À la lecture du roman, Serrault avait eu le sentiment que le personnage accusé, un quidam un peu quelconque, manquait de superbe. Il suggère que son face-à-face avec l'inspecteur de police chargé de l'interroger serait plus marquant s'il avait d'emblée une position à défendre. Son personnage devint alors un notaire arrogant, vêtu d'un élégant smoking, ce qui allait conférer au film une perspective sociale singulière.
Une autre différence notable entre le roman et l'adaptation est que le film a recours à cette spécificité policière française qu'est la garde à vue. Des dispositifs similaires existent dans d'autres pays, mais aux États-Unis, la présence continue d'un avocat est autorisée lors des confrontations — à tel point que le suspect y est encouragé à se taire.
 
Tournage

Le tournage de Garde à vue sur près de deux mois, du 27 janvier au 13 mars 19816. Selon Miller, le tournage fut très difficile, comme il le dira dans le livre Serrer sa chance en 2007, il avait « l'impression de monter sur un ring chaque matin, d'enjamber des cordes pour arbitrer un match de boxe entre Lino Ventura et Serrault », mais ajoute qu'il pouvait compter sur « la bienveillance et l'affection de Lino et Romy Schneider ».
Serrault précisera que ses relations avec Ventura, pourtant réputé aussi pour sa chaleur et sa cordialité, étaient restées assez froides tout au long du tournage, comme si la distance maintenue entre eux servait l'opposition entre leurs personnages. Odette Ventura notera dans son livre Lino, que les deux acteurs ne se parlaient pas en dehors des prises, car Ventura « tenait à éviter toute forme de complicité, qui, à son avis, eût pu altérer la violence de leur tête à tête ».
 
Sortie et accueil

Garde à vue sort dans les salles françaises le 23 septembre 1981. Salué par la critique, notamment par Jean de Baroncelli du journal Le Monde, qui écrit que le long-métrage est « une réussite, une gageure brillamment tenue, dont le succès prévisible sera dû à l'intérêt du sujet et à la qualité de la mise en scène tout autant qu'à la réputation des interprètes et à la verve du dialoguiste », Garde à vue rencontre également un succès public grâce à un bon bouche-à-oreille, puisqu'il prend la deuxième place du box-office parisien pendant trois semaines avec plus de 388 000 entrées derrière Les Aventuriers de l'arche perdue8,. Dans Paris et sa banlieue, le film réunit 726 359 entrées en fin d'exploitation. Le succès se confirme en province, qui lui permet d'enregistrer un total de 2 098 038 entrées sur le territoire français.
Le succès de Garde à vue permet à Claude Miller d'obtenir son meilleur résultat au box-office et son premier film millionnaire (La Meilleure façon de marcher avait frôlé les 600 000 entrées en 1976 et Dites-lui que je l'aime seulement plus de 531 000 entrées l'année suivante) avant d'être dépassé par L'Effrontée en 1985 (près de 2,8 millions d'entrées). De plus, le bon accueil public permet à Lino Ventura de renouer avec le succès, qui n'avait plus connu de film ayant atteint le seuil du million d'entrées depuis le milieu des années 1970 avec Adieu poulet (1,9 million d'entrées en 1975) et Cadavres exquis (1 million d'entrées en 1976).
 
 
Autour du film

afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2017).
Le film, très bien accueilli par la critique au moment de sa sortie, a également séduit le public puisqu'il totalise un peu plus de 2,1 millions d'entrées en salles.
C'est le célèbre dialoguiste Michel Audiard qui a découvert le livre de John Wainwright, À table ! (Brainwash), sur lequel est basé le scénario. Il en parle alors au producteur Georges Dancigers.
Les réalisateurs Yves Boisset et Costa-Gavras furent le premier choix du producteur, mais ils refusèrent le projet. Georges Dancigers proposa alors le projet à Claude Miller qui, à ce moment-là, ne tournait plus que des publicités, à la suite du cuisant échec de son précédent film Dites-lui que je l'aime, sorti quatre ans plus tôt. Claude Miller, au tout début de sa carrière de réalisateur, avait été l'assistant de Robert Bresson, Jean-Luc Godard et Jacques Demy, puis le directeur de production de François Truffaut, tous figures emblématiques de la Nouvelle Vague. Le succès de Garde à vue relance complètement la carrière du réalisateur, et reste son second meilleur score au Box-office français de sa carrière derrière L'Effrontée.
La future chanteuse Elsa Lunghini apparaît brièvement ici pour la première fois au cinéma, dans le rôle de Camille, la petite fille sous le charme de laquelle tombe Jérôme Martinaud, déclenchant ainsi l'ire de son épouse.
Ici, Michel Audiard, réputé pour ses dialogues comiques et son sens détonant de la formule, abandonne quelque peu sa verve habituelle pour privilégier une approche plus profonde et plus subtile des personnages, ce qui lui vaudra le seul et unique César venu récompenser sa pléthorique filmographie.
Réminiscence fortuite, certaines scènes de la garde à vue rappellent Quai des Orfèvres... y compris l'homonymie du nom Martinaud (Maurice Martineau interprété par Bernard Blier)
Garde à vue est l'avant-dernier film de la carrière de Romy Schneider. Elle mourra soudainement huit mois après la sortie de Garde à vue.
Le film est sorti en salles le 23 septembre 1981, jour des 43 ans de Romy Schneider, mais également le jour de son dernier anniversaire : elle meurt le 29 mai 1982.
Adaptations
 
Une nouvelle adaptation – américaine – du roman Brainwash a été réalisé en 2000 par Stephen Hopkins sous le titre Suspicion, avec Gene Hackman, Morgan Freeman et Monica Bellucci, reprenant les rôles respectifs de Michel Serrault, Lino Ventura et Romy Schneider.


Récompenses
 
1981 :
Grand prix du cinéma français Louis Lumière
Prix Méliès
Prix du meilleur scénario au Festival de Montréal : Claude Miller, Jean Herman et Michel Audiard
1982 :
César du meilleur scénario : Claude Miller, Jean Herman et Michel Audiard
César du meilleur acteur : Michel Serrault
César du meilleur second rôle masculin : Guy Marchand
César du meilleur montage : Albert Jurgenson

Nominations
 
1982 :
César du meilleur film
César du meilleur réalisateur : Claude Miller
César de la meilleure photographie : Bruno Nuytten
César du meilleur son : Paul Lainé
 
 
 



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Tags : Garde à vue, Cinéma, Film, Claude Miller, 23 septembre 1981, 23 septembre, 1981, Policier, Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider, Guy Marchand, Pierre Maguelon, Jean-Claude Penchenat, Elsa Lunghini, Annie Miller, Michel Such, Didier Agostini, Patrick Depeyrrat, Yves Pignot, Mathieu Schiffman, Serge Malik
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#Posté le dimanche 20 mars 2022 06:30

Michel Serrault

 
 
 

Michel Serrault
 
 

 
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Tags : Michel Serrault, Michel, 24 janvier 1928, 24 janvier, 1928, Brunoy, Décès, 29 juillet 2007, 29 juillet, 2007, Vasouy, Acteur, Cinéma, dessinsagogo55
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