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Le Lockheed C-5 Galaxy est un avion de transport lourd de l'USAF conçu par le constructeur aéronautique américain Lockheed.
Pour remplacer les anciens Douglas C-133 Cargomaster, l'US Air Force lança en 1963 le programme CX-LHS (pour Cargo Experimental-Heavy Logistics System). Le cahier des charges du futur appareil était en partie basé sur les caractéristiques du Lockheed C-141 Starlifter : ailes hautes, dérive en T, quadrimoteurs mais avec la capacité d'atterrir sur des pistes similaires (2 438 m au décollage et 1 219 m à l'atterrissage). La charge maximale était portée à 100 tonnes maximum et 51 tonnes en moyenne pour une autonomie respective de 6 000 km et 10 000 km.
Deux constructeurs répondirent à l'offre : d'un côté Boeing présenta son projet qui allait devenir le Boeing 747 et de l'autre Lockheed qui proposa le projet Galaxy. Le 22 décembre 1964, le président Johnson approuva le développement du projet de Lockheed qui devint le C-5A. Le premier vol du C-5A eut lieu le 30 juin 1968, le C-5A Galaxy était alors le plus gros avion du monde.
Puis, même si l'appareil coûtait cher à l'armée, celle-ci demanda une version modernisée à Lockheed, principalement au niveau de l'avionique mais aussi au niveau des ailes. Le C-5B fut construit à 50 exemplaires et livré entre janvier 1986 et avril 1989.
En janvier 2004, il reste 125 appareils en service sur les 131 assemblés. Le 25 février 2008, l'US Air Force a entériné la modernisation de sa flotte de C-5B Galaxy.
C-5A Le 17 décembre 1969, le premier C-5A est livré à l'USAF. 81 exemplaires furent construits dont le dernier fut livré en mai 1973. Il s'agit de la première version opérationnelle du C-5. Au milieu des années 1970, des critiques concernant la structure et plus particulièrement au niveau des ailes amenèrent l'USAF à changer ces dernières entre 1981 et 1986 soit 77 appareils (quatre ayant été retirés consécutivement à des accidents dont deux furent transformés pour la NASA).
C-5B Version modernisée au niveau de l'avionique (radar, moteur...), 50 appareils assemblés
C-5C À la suite de leur accident, deux exemplaires de C-5A (68-0213 & 68-0216) ont été modifiés pour permettre l'emport de satellites et d'équipement spatiaux pour la NASA.
C-5M Projet de modernisation de C-5A avec une nouvelle avionique et de nouveaux moteurs General Electric CF6-80C2. Il est appelé « Super Galaxy ». Le premier C-5M de série a effectué son premier vol le 19 septembre 2010 et a été livré à l'US Air Force sur la base aérienne de Dover le 30 septembre4. Le C-5M est censé rester en service jusqu'en 2040.
Engagements
L'appareil a été utilisé au Viêt Nam, pendant la guerre du Kippour (1973), pendant l'opération française Bonite sur Kolwézi en 1978, mais aussi durant la guerre du Koweït (1990-1991) et la guerre en Irak en (2003-2007). Pendant les opérations Bouclier du désert et Tempête du désert, les C-5 transportèrent 18,6 % du matériel et 42 % des troupes, ils totalisèrent 15 800 missions avec 498 000 passagers. C'est cette très grande capacité d'emport qui fait du C-5 encore aujourd'hui l'un des piliers de l'armée américaine. Sur les 131 appareils, seul un a été détruit pendant un conflit militaire (guerre du Viêt Nam - cf. accident du 4 avril 1975).
La soute du C-5 représente un volume total de 1 200 m3 ; elle est organisée en deux ponts. Le pont supérieur comprend un espace aménagé pour 15 passagers, incluant un double équipage. Celui-ci comprend le pilote, le copilote, deux mécaniciens de vol et trois responsables des charges. La section arrière du pont supérieur peut aussi être adaptée pour accueillir 73 passagers supplémentaires. Le pont inférieur peut être aménagé pour 270 passagers mais dans des conditions de conforts bien différentes de celles du pont supérieur. On accède à la soute par deux rampes d'accès : la première se situe à l'avant, une fois le nez de l'appareil relevé. Elle permet le chargement de charges volumineuses et lourdes. La seconde se trouve à l'arrière et permet le chargement des palettes et des véhicules légers. Elle est aussi utilisée pour le parachutage d'hommes et de matériel. La capacité de charge du C-5 permet de transporter 136 080 kg sur une distance de 5 526 km, soit au choix :
deux chars d'assaut M1A1, un char et deux VCI Bradley, quatre chars légers M551 Sheridan et un Hummer, dix blindés légers LAV-25, six hélicoptères UH-60 Black Hawk, six hélicoptères AH-64 Apache, un hélicoptère lourd CH-47 Chinook, seize camions de 4 tonnes, 36 palettes standards. Sa capacité d'aérolargage est donné à 27 tonnes.
Le C-5, comme l'An-124 soviétique, possède un nombre très élevé de trains d'atterrissage : pas moins de 13, soit 28 pneus (en effet, les trains d'atterrissage centraux possèdent deux pneus mais le train avant en possède ). Il lui faut une longueur de 2 000 à 2 500 m pour décoller alors qu'il atterrit sur une longueur de 700 m. Il peut emporter 363 passagers (73 sur le pont arrière supérieur, 290 dans le compartiment principal). Une étude du Center for Defense Information (en) sur le coût de l'heure de vol des avions de l'USAF déclare les chiffres suivant pour le C-5 :
Ces avions ont un coût de l'heure de vol très nettement supérieur à celui de l'autre transport stratégique de l'USAF, le C-17, dont les chiffres varient de 17 192 $ à 22 360 $ durant la décennie 2000
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Le Rafale de Dassault Aviation est un avion de combat multirôle — qualifié d'« omnirôle » par son constructeur — développé pour la Marine nationale et l'Armée de l'air françaises, livré à partir du 18 mai 2001 et entré en service en 2002 dans la Marine.
À la fin des années 1970, les forces armées françaises expriment le besoin d'un nouvel avion de combat polyvalent qu'il est envisagé de développer avec l'Allemagne de l'Ouest, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie, mais les divergences de besoins, notamment la capacité d'opérer depuis un porte-avions, amènent la France à se désolidariser de ses partenaires en 1985. Le démonstrateur Rafale A vole le 4 juillet 1986 et le programme est lancé le 26 janvier 1988 : le monoplace Rafale C vole le 19 mai 1991, la version marine M, le 12 décembre de la même année, et le biplace B, le 30 avril 1993 ; le coût total du programme est de 46,4 milliards d'euros.
L'avion est à aile delta et plans canard, à commandes de vol électriques et utilise des éléments de furtivité passive et active ; il est équipé d'un radar à balayage électronique RBE2 et de deux moteurs Snecma M88. Pour la supériorité aérienne, il utilise des missiles air-air et un canon ; en bombardement tactique, il utilise des bombes guidées laser, des missiles de croisière, des missiles antinavires et, en bombardement stratégique, un missile nucléaire.
La France avait prévu initialement de commander 286 appareils dont 58 pour sa Marine. Au 31 décembre 2018, 152 avions ont été livrés sur les 180 commandés au titre des 4 premières tranches. En 2015, les contrats export du Rafale ont fortement augmenté les exportations françaises, le principal bénéficiaire est MBDA qui fournit les missiles des Rafale, puis Dassault Aviation, Thales, Safran et les 500 PME qui travaillent sur le projet Rafale. Le 16 février 2015, l'Égypte commande 24 appareils (4,5 milliards d'euros), dont 3 sont livrés dès juillet 2015. Le 4 mai 2015, le Qatar commande 24 appareils (6,3 milliards d'euros). Bien que le 10 avril 2015 l'Inde annonce son intention d'acheter 36 appareils, la commande effective ne se concrétise que le 23 septembre 2016 (7,8 milliards d'euros). Le premier Rafale indien a été officiellement réceptionné le 8 octobre 2019. Les autres appareils seront livrés sous 3 ans.
Le Rafale a réalisé des missions de bombardement durant la guerre d'Afghanistan (2001-2014), lors de l'opération Serval au Mali et lors de l'opération Chammal contre l'État islamique en Irak et en Syrie, ainsi que des missions d'interdiction et de bombardement au cours de l'intervention militaire de 2011 en Libye.
En 2018, Dassault a annoncé le successeur du Rafale. Actuellement en développement par Dassault Aviation et Airbus Defence and Space dans le cadre du programme SCAF, le New Generation Fighter est l'appareil qui devrait remplacer les Rafales français, les Eurofighter Typhoon allemands et les F/A-18 Hornet espagnols à l'horizon 2035-2040
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Le Rafale a été mis en service en 2002, dans la Marine nationale et en juin 2006 dans l'Armée de l'air. Au 31 décembre 2017, la flotte française de Rafale (149 appareils) totalise plus de 200 000 heures de vol, dont plus de 30 000 en opérations : en Afghanistan de 2007 à 2013, en Libye en 2011, au Mali depuis 2013, en Irak depuis 2014 et en Syrie depuis 2015.
Unités opérationnelles
En 1988, le premier vol d'un appareil de série est prévu pour fin 1995 avec une livraison à partir de 1996. En 1990, la formation du 1er escadron de l'Armée de l'air est repoussée de 1996 à 1999. En 1992, elle est reportée à 2000. Le 18 mai 2001, la flottille 12F de l'Aviation navale, basée sur la base d'aéronautique navale (BAN) de Landivisiau, est la première unité équipée de Rafale, mais elle demeure 3 ans en phase d'expérimentation ; l'unité n'est opérationnelle que le 25 juin 2004 après avoir participé à l'opération internationale Enduring Freedom.
Le Rafale M au standard F2 est déclaré opérationnel le 21 mai 2008. Les Rafale M2 à M10 au standard F1 ont été mis sous cocon (de facto retirés du service) sur la BAN Landivisiau. Le Rafale M1 sert toujours pour l'expérimentation de nouveaux équipements. Les 10 appareils ont déjà subi des modifications nécessaires au chantier de mise au standard F3 (à l'exception du Radar RBE2 AESA) qui se fera entre fin 2011 et 2017 pour le coût d'environ 3 appareils neufs (300 millions d'euros).
L'été 2011 voit le passage d'une seconde flottille, la 11F, du Super-Étendard Modernisé (SEM) au Rafale M F3. La troisième flottille, la 17F, est progressivement transformée du Super-Étendard Modernisé (SEM) au Rafale M F3 avec pour objectif d'être opérationnelle fin 2016. Le 42e Rafale Marine au standard F3 est livré en avril 2015, le 43e Rafale Marine en juillet 2015, les 44e et 45e Rafale Marine en octobre 2015. La livraison des Rafale M6, M7 et M8 s'effectue à l'automne 2015. Fin 2015, en tenant compte de la perte accidentelle des Rafale M18, M22, M24 et M25 et des 10 Rafale M1 à M10, en cours de modernisation pour être portés au standard F3 la Marine nationale dispose de 44 Rafale M dont 39 en ligne au standard F3. En 2017, la Marine reçoit les derniers des dix Rafale F1, modifiés au standard F3 (M5, M4, M3, M2, M1) et le Rafale M46, le parc atteint 42 Rafale dont le M1 qui ne sert qu'aux essais. Lors de la publication de la loi de programmation militaire 2019-2025 la Marine confirme qu'elle n'attend désormais plus qu'un dernier avion le M47 à partir de 2020. La loi de programmation militaire 2014-2018 ne sera pas respectée, la commande du dernier Rafale M48 qui devait être livré au titre de la tranche 4 est annulée. Le parc en ligne de la Marine sera alors de 43 Rafale, le M1 réservé aux essais et 42 Rafale M2 à M47 tous au standard F3 qui équiperont les trois flottilles 11F, 12F et 17F de 12 Rafale M chacune, le centre de transformation de Saint-Dizier de 3 Rafale M, tout en conservant 3 Rafale M en réserve pour les périodes de maintenance contre 5 prévus initialement.
La première unité de l'Armée de l'air sur Rafale, l'escadron de chasse 1/7 Provence de la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson destiné à la chasse-bombardement, est opérationnelle depuis le 26 juin 2006. Une seconde unité, l'escadron de chasse 1/91 Gascogne destiné à la frappe nucléaire, a été créée le 31 mars 2009 sur la même base aérienne, et a pris pour la première fois l'alerte nucléaire dans un exercice le 1er juillet 2010, équipée du nouveau missile ASMPA. Au 1er septembre 2011, l'Armée de l'air a un total de 64 Rafale dont 5 au sein de l'escadron de chasse et d'expérimentation 5/330 Côte d'Argent. L'escadron de chasse 2/30 Normandie-Niemen est déclaré opérationnel le 25 juin 2012 et devient ainsi le quatrième escadron Rafale.
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Le Dixmude (L9015) est un porte-hélicoptères amphibie (PHA, anciennement bâtiment de projection et de commandement) de la marine nationale française de la classe Mistral.
Son appellation OTAN est Landing Helicopter Dock (LHD).
C'est le 3e bâtiment de la classe Mistral, après le Mistral (L9013) et le Tonnerre (L9014). Il a été admis au service actif le 27 juillet 2012 et remplace le TCD Foudre (L9011). Les trois PHA ont remplacé les TCD Ouragan, Orage et Foudre. La construction d'une quatrième unité devant initialement remplacer le TCD Siroco a été annulée.
Sa devise est « Sacrifiez-vous, Tenez ! », en hommage à la phrase de l'amiral Ronarc'h dont la brigade de fusiliers marins s'est sacrifiée à la bataille de Dixmude en 1914.
La ville de Marseille est marraine de ce bâtiment depuis janvier 2017
Après la mise en service des deux premiers BPC en 2006 et 2007, le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2009-2014 (enregistré en octobre 2008 à l'Assemblée nationale)) prévoyait que deux nouveaux bâtiments de projection et de commandements de nouvelle génération viendraient remplacer les deux transports de chaland de débarquement entrés en service dans les années 1990 « à l'horizon 2020 ».
Néanmoins, à la suite de la présentation du plan de relance de l'économie par le Président de la République en décembre 2008, un projet de loi de finances rectificative pour 2009 est présenté en janvier 2009, qui contient les éléments du plan de relance. Un volet défense y est intégré et en particulier la décision d'avancer la construction du 3e BPC.
Le contrat est notifié le 10 avril 2009 aux Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire (STX France), responsable de la plate-forme et DCNS, responsable du système d'arme
Les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire (STX France) découpent la première tôle du Dixmude le 16 avril 2009. La mise sur cale intervient le 20 janvier 2010. Contrairement à ses deux navires-jumeaux Mistral et Tonnerre, la plate-forme du Dixmude est entièrement réalisée à Saint-Nazaire. Le bâtiment est mis à flot le 17 septembre 2010 avec quelques mois d'avance sur le calendrier initialement prévu.
À l'issue des essais en mer, au printemps 2011, le Dixmude quitte Saint-Nazaire en mai à destination de Toulon, son port-base où il arrive le 13 juillet 2011. La livraison du BPC Dixmude à la DGA intervient le 14 janvier 2012, avec trois mois d'avance sur le planning initial l'admission au service actif par la Marine nationale a eu lieu le 27 juillet 2012.
Caractéristiques
Dans la force d'action navale de la Marine nationale, le Dixmude (avec ses deux navires-jumeaux) sera le plus important bâtiment en tonnage après le porte-avions nucléaire (PAN, CVN selon l'OTAN) Charles de Gaulle, qu'il dépasse d'ailleurs en hauteur d'un mètre au niveau du pont d'envol. Déplaçant 21 300 tonnes à pleine charge, il a une longueur de 199 mètres, une largeur de 32 m et un tirant d'eau de 6,2 m.
Le Dixmude intègre les retours d'expérience des Mistral. Il dispose notamment de deux propulseurs d'étrave, le propulseur unique du Mistral s'avérant insuffisant par grand vent. Cette amélioration est ensuite généralisée aux autres bâtiments de la classe
Navigation
Le Dixmude est équipé de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 conçues par Sagem. Grâce à leur technologie RLG (Ring Laser Gyro), ces centrales inertielles offrent un très haut degré de précision et démultiplient l'efficacité des capteurs, des armements comme des moyens d'autodéfense du bâtiment.
Armement
L'armement propre du Dixmude est composé à l'origine de deux systèmes de missiles surface-air SIMBAD et de quatre mitrailleuses Browning M2-HB de 12,7 mm. Lors des travaux de modernisation du bâtiment réalisé en 2016, deux canons téléopérés de 20 mm Narwhal (conçus par Nexter) ont été ajoutés à la proue et à la poupe auxquels ont été adjoints deux tourelleaux optroniques EOMS (conçus par Safran) à des fins de détection et de désignation des cibles jour/nuit
Exercices d'appontage d'aéronefs étrangers
Dans le cadre de la construction de l'interopérabilité des flottes française et américaine, un appareil de transport hybride américain MV-22B de type Boeing-Bell V-22 Osprey (destiné aux opérations de soutien dans le cadre des débarquements amphibies) a apponté sur le Dixmude, au cours du mois de janvier 2014, au large des côtes de l'Afrique de l'Ouest, puis un autre MV-22B le 2 mai 2016 entre Cadix et Gibraltar, lors de l'exercice naval international Griffin Strike
Déploiements opérationnels
Opération Eunavfor Atalanta (2012)
Le Dixmude participe à l'opération européenne anti-piraterie dans l'Océan indien. Ses hélicoptères participent notamment à l'interception d'un dhow yeménite capturé par les pirates en mer d'Arabie
Opération Serval (2013)
Lors de l'intervention au Mali, le 21 janvier 2013, le Dixmude a emporté du matériel pour soutenir l'armée française. Il emporte des P4, des VABSAN, des VBCI, des GBC 180 et des AMX-10 RC.
Opération Sangaris (2013)
Lors de l'intervention en Centrafrique, le 5 décembre 2013, le Dixmude a emporté du matériel pour soutenir l'armée française. Il emporte, en plus de deux hélicoptères Gazelle, des P4, des VABSAN, des VBL, des GBC 180.
Opération Résilience (2020)
Pour répondre à la vague pandémique de la Covid-19 et dans le cadre de l'opération Résilience, le Dixmude est envoyé en soutien dans la zone Antilles-Guyane. Une fois sa mission accomplie, il retrouve sa base de Toulon le 26 mai 2020.
Autres déploiements
Le Dixmude participe à la Mission Corymbe, un dispositif naval visant à assurer la présence permanente d'un bâtiment dans le Golfe de Guinée et au large des côtes d'Afrique de l'Ouest.
Le 4 avril 2015, il évacue 44 personnes du Yémen et effectue leur transfert à Djibouti, à la suite du conflit au Yémen. Le lendemain, il récupère également 63 personnes dont 23 Français transférés à partir du patrouilleur L'Adroit et de la frégate Aconit.
En mai 2015, il part pour la mission Jeanne d'Arc 2015.
En avril 2017, exercice de débarquement sur la plage des mouettes à Frontignan (34)
En octobre 2018, il a participé à l'exercice OTAN interarmées et interallié Trident Juncture 18. Avant de se rendre sur la zone d'entraînement, un hélicoptère Caïman de l'Armée de terre embarqué à bord a eu un accident lors du décollage à 70 Nq au large de Dunkerque. L'hélicoptère effectuait un vol d'entraînement.
En octobre 2019, il participe à l'exercice interarmées Skrenvil 2019 au large de Fréjus.
En mars 2020, il est déployé dans le cadre de l'opération Résilience (lutte contre la Covid-19), dans la zone Antilles-Guyane
Autour du navire
Le BPC Dixmude est jumelé avec le centre de préparation militaire marine de Marseille « Chevalier Paul », le lycée Bonaparte de Toulon et le lycée Amiral-de-Grasse à Grasse. Le 13 janvier 2017, une charte de parrainage du BPC Dixmude est signée avec la ville de Marseille.
Dans la nuit du mercredi 18 octobre 2018 à 22h30 un hélicoptère NH90 Caïman de l'Armée de Terre (ALAT) s'écrase sur le pont d'envol pendant le décollage. L'éclatement des pales sur le pont fait 4 blessés graves, évacués au Centre Hospitalier des Armées à Paris
En novembre 2019, la DGA valide l'intégration du Camcopter S-100 sur le Dixmude. Ainsi le PHA français est le premier navire européen à intégrer un drone à voilure tournante dans sa flotte.
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L'Allemagne a validé le 5 novembre un contrat à 5 milliards d'euros pour renouveler sa flotte d'avions de combat Eurofighter Typhoon. Airbus et ses partenaires saluent une décision positive pour l'Europe de la Défense.
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L'AMX-10 P était le véhicule militaire blindé de combat, de transport et d'appui adopté par l'infanterie française en 1973 et construit par GIAT.
Son remplacement commença à partir de 2008 par le Véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI), jusqu'en 2015, date de son retrait complet.
Description
Caisse
La caisse blindée est formée de plaques d'aluminium corroyé et soudé. Elle est de forme rectangulaire, avec un glacis incliné et pointu. Un écran pare-vague de forme rectangulaire recouvre la partie avant du glacis.
Le poste de pilotage est situé sur la gauche du glacis et comporte trois épiscopes, dont un adapté à la vision nocturne et une trappe d'accès. Le moteur est placé à sa droite, sous des grilles de refroidissement.
L'habitacle est situé en arrière et peut accueillir huit combattants ou diverses armes et munitions. L'accès s'effectue par l'arrière de la caisse, à l'aide d'une rampe relevable, percée de deux portes et de meurtrières. Des trappes sont présentes sur le toit du véhicule et permettent le tir pour les passagers.
Armement
La tourelle Toucan II est située en position centre gauche. Elle est biplace, équipée de deux épiscopes (chef de bord et tireur) adaptés à la vision nocturne, d'une couronne de sept meurtrières d'observation et de deux trappes d'accès. Elle pointe en site de - 8° à + 50° et tourne sur 360°.
La tourelle porte un canon modèle F2 de calibre 20 mm à double alimentation (projectiles explosifs et perforants, sur bandes constituées de maillons détachables) produit par Nexter (anciennement GIAT), ainsi qu'une mitrailleuse coaxiale de 7,62 mm modèle AA-52 à canon lourd et quatre lance-pots fumigènes (DREB ou défense rapprochée d'engin blindé). Le canon de 20 mm, d'une cadence de 700 coups/minute, a une portée maximale contre les blindés légers de 1 000 m, contre les aéronefs de 1 500 m, et contre le personnel de 2 000 m
Huit-cents coups de 20 mm (dont moins d'une centaine de projectiles perforants) et deux mille cartouches pour la mitrailleuse (sous forme de bandes placées dans des caissettes métalliques) constituent la dotation standard.
Motorisation et train de roulement
Le moteur est un engin Hispano-Suiza HS 115 Diesel turbocompressé doté de deux réservoirs de carburant de 250 l. Il anime un train de roulement à chenilles, constitué sur chaque côté de la caisse de cinq galets porteurs, trois galets de support, un barbotin à l'avant et une poulie de renvoi à l'arrière. De fines plaques de blindage masquent les galets supports.
Mobilité
Le véhicule se déplace à une vitesse maximale de 65 km/h sur route, passe des pentes de 60 %, des dévers de 30 %, des obstacles verticaux de 0,7 m et des coupures larges de 1,6 m. Il est amphibie et navigue en rivière à une vitesse maximale de 7 km/h, sous l'action d'hydropropulseurs. Il roule dans l'obscurité à l'aide d'un dispositif de vision nocturne et en ambiance NBC.
Histoire
Origines et construction
L'AMX-10 P est conçu en remplacement de l'AMX-13 VCI, avec la capacité de franchir des coupures humides et de combattre dans un contexte de conflit NBC. Il est doté d'une mobilité comparable à celle du char AMX-30, pour appuyer ses déploiements.
Le blindé est développé au milieu des années 1960 par le GIAT, sur le site de l'AMX/APX au plateau de la Minière à Satory (Versailles). Il est fabriqué en série à partir de 1973 par l'Atelier de Construction de Roanne (ARE aujourd'hui Nexter Systems), pour l'armée française, puis avec succès pour l'exportation.
Essais
Les premiers tests en condition de combat avec un équipage complet ont été réalisés en juillet 1972 sur le terrain de man½uvres de Poigny-la-Forêt, appartenant au 501e régiment de chars de combat basé à l'époque à Rambouillet, aujourd'hui à Mourmelon-le-Grand. L'équipage du char Longumeau (AMX-13) du 5e escadron au 501 a été désigné pour effectuer ces tests. Chaque personnel a été équipé de capteurs cardiaques, pour étudier les réactions de l'organisme humain dans ce blindé.
Livraisons
Les livraisons à l'armée de terre française commencent en 1973. Un total de 1 810 engins sont produits jusqu'en 1994.
Engagements
L'AMX-10 P est engagé à plusieurs reprises sur des théâtres extérieurs.
Il équipe le bataillon français de la KFOR engagé en 1999 au Kosovo
Neuf exemplaires de ce blindé sont déployés en Côte-d'Ivoire en octobre 2005, pour appuyer la Force Licorne dans une démonstration de force
À la suite du conflit israélo-libanais de 2006, la FINUL voit ses moyens d'actions renforcés par une résolution de l'ONU. L'armée française envoie en conséquence deux compagnies d'infanterie mécanisée du régiment de marche du Tchad. Les AMX-10 P sont remplacés dans cette mission en septembre 2010 par des VBCI
Modernisation et retrait
Cent-huit AMX-10 P français ont été revalorisés entre 2006 et octobre 2008 pour un coût de 50 millions d'euros
La Délégation Générale pour l'Armement (DGA) a passé contrat en septembre 2005 avec Nexter, et le dernier exemplaire est livré le 23 octobre 2008 au 92e Régiment d'Infanterie de Clermont-Ferrand
L' AMX-10 P revalorisé est modernisé au niveau des moyens de commandement et communication avec un système d'information terminal et de navigation (SIT) et des postes radio de dernière génération. La mobilité est augmentée avec l'amélioration de la boîte de vitesses, l'installation d'une assistance au passage de vitesses et le renforcement des suspensions. La protection est revue avec des blindages en acier rapportés sur l'avant, les côtés et le toit, un fumigène large bande (système de défense rapprochée GALIX) et des moyens de détection et d'extinction rapides des incendies et explosions. L'armement reçoit un moyen de visée tout temps. Des kits d'installation sont implantés pour le missile Eryx, le lance-roquette AT4CS et le groupe de combat FÉLIN.
Cette version rénovée devait rester en service jusqu'au moins 2020, mais le retrait semble effectif en 2015.
Au sein des forces françaises, l'AMX-10 P a été remplacé à partir de 2008 par le Véhicule blindé de combat d'infanterie.
Versions
AMX 10 P : version de base (P pour personnel)
AMX 10 PH : version modifiée du P dans les années 1980 (place des pots fumigènes)
AMX 10 P Milan : équipé de deux lanceurs Milan
AMX 10 HOT : lance-missiles antichar HOT (appelé aussi AMX Lancelot)
AMX 10 M ou AMX 10 ACRA : projet de chasseur de char armé d'un canon de 142 mm lançant le missile Anti-Char Rapide Autopropulsé qui n'a existé qu'à l'état de prototypes
AMX 10 TM : équipé d'un mortier de 120 mm
AMX 10 PAC 90 : canon antichar GIAT de 90 mm
AMX 10 P Marine : capacités amphibies améliorées
AMX 10 PC : char de commandement
AMX 10 VOA : observateur d'artillerie
AMX 10 ECH : véhicule de dépannage équipé d'une petite grue sur le toit.
AMX 10 SAO : véhicule d'Observation d'artillerie conçu pour l'export.
AMX 10 THS : prototype équipé d'une transmission hydrostatique qui lui donnait une mobilité remarquable, resté à l'état de prototype.
AMX 10 AMB : version ambulance développée pour l'exportation.
AMX 10 TTB : prototype équipé d'une tourelle armée du canon Bofors de 40 mm (Au musée des blindés de Saumur, comme le THS, le SAO et l'AMB).
Utilisateurs
Carte des utilisateurs d'AMX-10P actuels en bleu, et les anciens utilisateurs en rouge.
Arabie saoudite Bosnie-Herzégovine : 25 exemplaires livré en 1999 par le Qatar Émirats arabes unis France : 331 exemplaires en parc en 2011, retrait total en 2015 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) de Épinal, dans la 1re BM Régiment de marche du Tchad (RMT) de Meyenheim, 2e BB 152e régiment d'infanterie (152e RI) de Colmar, 7e BB 1er régiment d'artillerie de marine 16e bataillon de chasseurs de Sarrebourg (Allemagne), 2e BB Grèce Indonésie : 100 exemplaires équipant le Corps des fusiliers marins Irak : 100 véhicules sont livrés entre 1981 et 1982. Plusieurs AMX-10P font l'objet d'une rénovation en 2015 par les équipes techniques irakiennes Maroc Mexique Qatar Singapour
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Le Sherpa Light (ancien Sherpa 2) est un véhicule tactique léger, produit par Renault Trucks Defense, aujourd'hui Arquus qui a été présenté au public lors du salon Eurosatory 2006.
Caractéristiques
Doté de quatre roues motrices permanentes, le Sherpa Light est conçu pour les unités de projection et d'intervention. Il est adapté aux utilisations les plus extrêmes grâce à sa charge utile de deux tonnes sur route comme sur les terrains les plus difficiles. La hauteur et la masse totale réduite du Sherpa 2 lui confèrent de larges possibilités d'aérotransport, sans nuire à sa capacité d'emport, de mobilité et de protection.
Par ailleurs, le véhicule dispose d'une cabine de quatre places et d'une capacité de chargement arrière de 2,5 m3.
Le Sherpa Light Scout est l'une des six versions de la famille SHERPA LIGHT, véhicules tactiques et blindés 4x4 développés par Renault Trucks Defense . Disponible en variantes non blindées ou blindées (kits balistiques, minés et IED), le Scout est idéal pour les missions tactiques telles que la patrouille, l'escorte de convoi et le commandement et la liaison. Il est capable de transporter jusqu'à 4 ou 5 soldats ou une charge utile totale de jusqu'à 4 tonnes. Ses véhicules sont à la disposition des clients nord-américains via MACK Defense sous licence.
Utilisateurs
Depuis 2012, la version civile est vendue en Afrique, au Moyen-Orient et en Russie.
Utilisateurs des versions militaires de la famille SHERPA LIGHT :
France- Le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale a utilisé l'échelle d'assaut sur un SHERPA APC. Deux en 2018.
Brésil - police fédérale
Chili - Opérations spéciales de Carabineros
Liban - forces de sécurité
Égypte - Utilisé par l' armée égyptienne et les forces de police nationales.
Indonésie - forces de sécurité
Inde - National Security Guard
Koweït - forces de sécurité, 300 commandés en 2018, fin de livraison en 2020
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Le Renault TRM 10000 est un camion militaire français en service depuis 1987. Il est conçu pour le transport logistique (VTL) et les systèmes d'armes.
Historique
La production du TRM 10000 a commencé en 1985. Il a été développé à partir du TRM 9000, qui était destiné principalement à l'exportation. Il en diffère par un empattement plus long, une meilleure transmission et un moteur plus puissant.
Initialement prévu pour les forces armées françaises pour une production de 5 000 camions, il y a eu finalement moins de 2 000 véhicules commandés. Le TRM 10000 a été produit en plusieurs versions.
1 322 camions sont en service en 2015 contre 1 137 en 2014. Leur âge moyen en 2015 est de 24 ans. Leur taux de disponibilité en 2014 est de 59 %, et en 2015 de 39 %. Le coût unitaire de leur maintien en conditions opérationnelles (MCO) en 2015 est de 50 439 euros. Au 31 décembre 2019, le parc est de 946 camions d'un âge moyen de 27 ans, de 46 % de disponibilité et ayant coûté 11 422 euros en MCO
Caractéristiques
Le TRM 10000 possède trois essieux moteurs (6x6) pour une utilisation sur routes, pistes et en tout-terrains. La garde au sol est de 0,63 mètre.
Il peut transporter entre 10 et 16 tonnes de charge utile, notamment des abris en dur montés sur plateau (shelters) de 15 ou 20 pieds, ou 24 soldats sur des bancs à l'arrière. Il existe une version spéciale avec une cabine agrandie de tracteur pour l'obusier français canon 155 TRF1, le Pont Flottant Motorisé et la Semi-Remorque Porte Travures.
Le moteur est un 6-cylindres diesel MIDR 06.20.45. La consommation est de 50 l aux 100 km pour une autonomie de 1 200 km
Culture populaire
Cinéma
Les Chevaliers du ciel : le capitaine Sébastien Vallois (interprété par Clovis Cornillac) parvient à s'échapper de la base des terroristes à l'aide d'un TRM 10000.
Jeu vidéo
007: Nightfire : James Bond se fait percuter en moto-neige par un TRM 10000 de transport lors d'une mission dans les Alpes.
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Le Maus (« souris » en allemand) est un char allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il est le char le plus lourd jamais développé jusqu'au stade de prototype, état où il est resté.
Le projet mené par Ferdinand Porsche est présenté à Hitler en juin 1942. Le premier prototype fut prêt en 1943 sous le nom de « Mammut » puis devint finalement « Maus » en février 1943, avant que le projet soit abandonné.
Histoire
En novembre 1941, le Waffenamt, le service chargé du développement des armes de l'armée allemande, avait rédigé des spécifications pour un char de 70 t, dont le développement fut confié à Krupp en février 1942, donnant naissance au Panzerkampfwagen VII Löwe. Hitler fut impressionné par ce projet et confia dès mars 1942 à la même entreprise le soin de développer un char de 100 t avant le printemps 1943. Dans un premier temps, les ingénieurs de Krupp proposèrent un projet de 90 t, mais Hitler se montra intraitable : il était convaincu que les Soviétiques allaient bientôt mettre en service des chars plus lourds que ce qu'ils avaient eu jusqu'alors et qu'un char de 100 t était indispensable pour les contrer.
À la fin du mois de mars 1942, Porsche reçut également, en concurrence donc avec Krupp, un contrat pour le développement d'un char de 100 t, et les plans de ce véhicule, baptisé Mauschen (« petite souris ») furent approuvés en juin. La conception de la tourelle resta toutefois entièrement entre les mains de Krupp, qui reçut le contrat le 17 juillet 1942. Hitler trancha définitivement au moment de lancer la phase de production en janvier 1943 : les plans de Porsche seraient retenus pour le châssis, avec la tourelle de Krupp, tandis que l'assemblage serait réalisé par l'entreprise Alkett ; six prototypes devaient être réalisés puis cent trente-cinq véhicules, au rythme de dix unités par mois. Le châssis conçu par Krupp fut toutefois réutilisé pour la conception de l'E-100 ou Tiger Maus. À cette date fut également choisi quel serait l'armement principal, qui avait fait l'objet de nombreuses hésitations dans les mois précédents : ce serait un canon de 128 mm, mais la tourelle devait être compatible avec un canon de150 mm pour de futurs développements.
Le projet subit un premier coup dans la nuit du 5 au 6 mars 1943, quand un bombardement de la RAF visa les installations de Krupp à Essen et entraîna la destruction de tous les plans de la tourelle, ainsi que de la maquette en bois de celle-ci. Une autre maquette, du char complet et à taille réelle, fut présentée à Hitler le 13 mars 1943, mais il ne fut pas possible de lancer la production en mai comme il l'avait exigé, et celle-ci fut repoussée à septembre, quatre unités devant être livrées avant la fin de l'année. Si ce planning était initialement tenable pour le châssis, il ne l'était en revanche pas pour la tourelle du fait des problèmes de Krupp, et les prévisions pour la livraison de la première tourelle glissèrent progressivement d'octobre à décembre.
Un second raid aérien début août sonna le glas du projet : deux châssis purent être sauvés des ruines et il restait des composants pour trente autres, mais, une fois de plus, la majeure partie des composants et des ateliers de production de la tourelle avaient été détruits et seule une pouvait encore être assemblée dans un délai raisonnable. Finalement, Krupp ayant estimé qu'il faudrait jusqu'à huit mois pour relancer la production, l'armée décida d'abandonner le projet le 27 octobre 1943 : seuls les deux châssis et la tourelle restante devaient être complétés et envoyés à Alkett pour l'assemblage final. Un premier châssis y arriva le 26 septembre 1943 et fut terminé à la fin de l'année puis envoyé au terrain d'essai de Böblingen en janvier 1944.
Ce premier véhicule n'ayant pas de tourelle, un simulateur de même forme, taille et masse fut installé à la place afin de pouvoir conduire les essais dans les conditions les plus proches de la réalité. Les premiers essais de mobilité se passèrent assez bien, malgré une certaine tendance du char à s'enfoncer dans le sol : en une occasion, l'équipage s'engagea par erreur dans une zone humide et le véhicule se retrouva embourbé sur la moitié de la hauteur du châssis, nécessitant des travaux de terrassement intensifs pour le dégager. La poursuite des essais révéla toutefois rapidement des défauts majeurs de motricité. Tout d'abord au niveau des chenilles, le modèle plat initialement prévu manquant de capacité de traction ; leur poids les rendaient par ailleurs difficiles à manipuler et le remplacement d'un segment prenait en moyenne huit heures de travail exténuant aux six membres d'équipage. Ensuite, la consommation de carburant, établie à 35 L/km, était colossale et bien au-dessus de ce qui avait été estimé.
L'assemblage final du second véhicule eut lieu directement à Böblingen en juin 1944, Alkett s'étant déchargé de cette tâche dès mars 1944. Les essais réalisés sur ce prototype complet montrèrent d'autres problèmes, en particulier que la rotation de la tourelle n'était pas possible sur une pente de 10 % : le moteur électrique affecté à cette tâche ne parvenait pas à délivrer suffisamment d'énergie, tandis qu'en manuel il fallait exercer une force de plus de 30 kg sur la manivelle pour faire bouger la tourelle.
Tout travail sur le projet fut arrêté le 19 novembre 1944 et les deux véhicules furent envoyés à Kummersdorf pour y être stockés. À l'approche de l'Armée rouge en avril 1945, les Allemands les détruisirent à l'explosif avant de se replier. Les Soviétiques récupèrent les restes qu'ils expédièrent au terrain d'essai de Koubinka, puis la tourelle fut placée sur le premier châssis et l'ensemble est désormais exposé au musée des Blindés de Koubinka
Caractéristiques
Motricité
Motorisation
La propulsion du Maus était assurée par un système hybride constitué de deux moteurs électriques, eux-mêmes alimentés par le biais d'un générateur couplé au moteur principal, qui fonctionnait à l'essence ou Diesel, selon les versions. Dans un premier projet, daté du 5 octobre 1942, Porsche proposait deux moteurs Diesel : soit un Daimler-Benz de 44,5 L et 12 cylindres, refroidi à l'eau et développant 1 000 ch, soit un Porsche Type 205/2 de 41,5 L refroidi à l'air fournissant 780 ch. Par la suite, en novembre 1942, le choix se porta sur un Daimler-Benz DB 603, qui devait être produit dans une version spéciale, qui prit le nom de MB 509 et dont la puissance devait être augmentée à 1 500 ch (revu par la suite à 1 200 ch) par l'ajout d'un compresseur
La position du moteur était inhabituelle, étant situé au milieu de la caisse, ce qui avait pour effet de séparer le conducteur, placé à l'avant, du reste de l'équipage installé dans la tourelle. Les moteurs électriques étaient eux positionnés directement sous la tourelle, à proximité des barbotins
Armement
Armement principal
L'armement principal envisagé évolua considérablement au fur et à mesure de l'avancée du projet. Initialement, en avril 1942, la tourelle devait être équipée d'un canon de 15 cm L/40, mais Krupp fut invité à tout de même étudier si un canon de 12,8 cm L/50 ne serait pas préférable. Au début du mois de juin 1942, il était désormais question d'un 15 cm L/37 ou d'un 10,5 cm L/70. Finalement, le premier contrat pour la conception de la tourelle attribué à Krupp le 25 juin 1942 précisait qu'elle devait être armée d'un canon 15 cm L/31 ; celui-ci devait être en mesure de tirer un projectile de 43,5 kg à une vitesse minimale de 750 m/s et à une distance de 16 km
.
Armement secondaire
L'élément le plus proéminent de l'armement secondaire était un canon coaxial de 7,5 cm, qui fut envisagé dès juin 1942. Les spécifications initiales exigeaient une portée d'au moins 7 km et une longueur de tube de 24 calibres. Cette configuration évolua peu par la suite, si ce n'est que le tube fut rallongé à 31 calibres en décembre 1942 puis 36 en janvier 1943, afin d'éviter que la bouche se trouve directement au-dessus des prises d'air du moteur.
Une mitrailleuse MG-34 installée en proue fut initialement envisagée, mais finalement abandonnée au début de l'année 1943
.
Protection
Le blindage de la partie frontale du char présentait une inclinaison de 35 % par rapport à la verticale. Le blindage de la caisse était de 200 mm à l'avant et 160 mm à l'arrière. Celui de la tourelle était de 250 mm à l'avant, 200 mm à l'arrière et 60 mm sur le toit.
Équipage
L'équipage était constitué de six hommes : un conducteur et un opérateur radio prenant place dans la caisse, et le chef de char, le canonnier ainsi que les deux chargeurs dans la tourelle.
Bilan
Comme pour le Tigre II, son principal problème de développement se situait dans la nécessité de trouver un moteur fiable et extrêmement puissant pour mouvoir une telle masse, ce qui explique sa faible vitesse de déplacement. Un autre problème était d'ordre logistique : avec ce poids, peu de ponts lui seraient ouverts, limitant ainsi ses actions ; on prévoyait de lui ajouter, comme pour les sous-marins ou les premiers exemplaires du Tiger I, des schnorkels afin de franchir des rivières en immersion.
Ces problèmes auraient réduit au minimum ses fonctions offensives mais en revanche auraient pu faire de lui un engin meurtrier en défense de zone vitale, lorsque l'aviation ne pouvait pas agir car sa faible mobilité en fait une cible pour les avions d'attaques au sol.
Le Maus du musée des Blindés de Koubinka en Russie, à 80 km à l'ouest de Moscou, est le fruit de l'assemblage après-guerre du châssis et de la tourelle des deux chars produits (la tourelle V2 montée sur la coque V1). Il est donc unique au monde. Situé au fond du hangar, derrière le mortier Karl, le char sera prochainement déplacé pour rejoindre (avec toute la collection) le Patriot Park (en). Le hangar devra être démonté pour pouvoir le sortir.
Les traces de tir sont dues à des essais de munitions par les Soviétiques. Un marteau et une faucille ont été peints par les soldats allemands sur le côté droit pour tromper les Soviétiques. Le pochoir a été mis à l'envers .Son prix est d'environ deux milliards de deutschemarks.
Il fut le tank le plus blindé de la Deuxième Guerre mondiale.
L'estimation du projet
Documentaires télévisés
Tank XXL : 4e épisode de la série Nazi Mégastructures, sur National Geographic.
Jeux vidéo
Le Maus fait son apparition dans le jeu vidéo World of Tanks, en tant que char super-lourd de tier X, dans l'arbre technologique Allemand.
Il fait également son apparition dans le jeu War Thunder, en tant que char super-lourd de tier V et un BR de 8.0 en bataille arcade et un BR de 7.7 en bataille réaliste (battle rating / cote de bataille) il est supprimé du jeu lors de la mise à jour 1.91 le char n'avait pas sa place par manque de réalisme et par équilibrage il était trop puissant pour ses concurrents lors de la deuxième guerre mondiale mais inutile face aux chars modernes disponibles misant sur la mobilité et la puissance de feu.
C'est un prototype de l'armée allemande dans le jeu R.U.S.E. Il est jouable en mode bataille après construction d'une base de prototype.
On peut également le retrouver dans le jeu Compagny of heroes.
On le trouve également dans l'anime Girls und Panzer.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.252.196) si quelqu'un porte plainte.