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38 articles taggés Guerre

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Richard Mosse voit la guerre en rose

Comment rendre les clichés d'une guerre beaucoup plus poétiques qu'ils ne paraissent ? Le photojournaliste Richard Mosse a souhaité rendre compte, à sa façon, de la situation critique en République Démocratique du Congo où le conflit a fait plus de 5 millions de morts depuis 1998.

Utilisant une pellicule photo infrarouge inventée par Kodak dans les années 1940, le photographe capture depuis trois ans la dramaturgie de la guerre en rendant la végétation d'une couleur fushia qui nous ferait presque oublier la violence des combats.

Le succés de ses clichés lui a permis de remporter le prestigieux prix photographie Deutsche Börse, pour sa série The Enclave qu'il expose à la Photographers' Gallery à Londres jusqu'au 22 juin.

Richard Mosse voit la guerre en rose

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Richard Mosse voit la guerre en rose

Tags : Richard Mosse, Photographe, Guerre
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#Posté le dimanche 25 mai 2014 01:53

Richard Mosse voit la guerre en rose

Comment rendre les clichés d'une guerre beaucoup plus poétiques qu'ils ne paraissent ? Le photojournaliste Richard Mosse a souhaité rendre compte, à sa façon, de la situation critique en République Démocratique du Congo où le conflit a fait plus de 5 millions de morts depuis 1998.

Utilisant une pellicule photo infrarouge inventée par Kodak dans les années 1940, le photographe capture depuis trois ans la dramaturgie de la guerre en rendant la végétation d'une couleur fushia qui nous ferait presque oublier la violence des combats.

Le succés de ses clichés lui a permis de remporter le prestigieux prix photographie Deutsche Börse, pour sa série The Enclave qu'il expose à la Photographers' Gallery à Londres jusqu'au 22 juin.

Richard Mosse voit la guerre en rose

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#Posté le dimanche 25 mai 2014 01:56

Modifié le lundi 26 mai 2014 01:56

Richard Mosse voit la guerre en rose

Comment rendre les clichés d'une guerre beaucoup plus poétiques qu'ils ne paraissent ? Le photojournaliste Richard Mosse a souhaité rendre compte, à sa façon, de la situation critique en République Démocratique du Congo où le conflit a fait plus de 5 millions de morts depuis 1998.

Utilisant une pellicule photo infrarouge inventée par Kodak dans les années 1940, le photographe capture depuis trois ans la dramaturgie de la guerre en rendant la végétation d'une couleur fushia qui nous ferait presque oublier la violence des combats.

Le succés de ses clichés lui a permis de remporter le prestigieux prix photographie Deutsche Börse, pour sa série The Enclave qu'il expose à la Photographers' Gallery à Londres jusqu'au 22 juin.

Richard Mosse voit la guerre en rose

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Richard Mosse voit la guerre en rose

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Tags : Richard Mosse, Photographe, Guerre
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#Posté le dimanche 25 mai 2014 01:58

Modifié le mercredi 28 mai 2014 03:19

Connaissance : la Meuse recherche des bénévoles pour l'histoire

Connaissance : la Meuse recherche des bénévoles pour l'histoire


inscription-en-ligne

http://connaissancedelameuse.com/association/inscription-en-ligne
Tags : Meuse, Guerre, France
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#Posté le mercredi 25 mars 2015 17:26

Modifié le mercredi 25 mars 2015 17:42

Massacre de la vallée de la Saulx


Massacre de la vallée de la Saulx



Monument à Robert-Espagne.
 
 
Le massacre de la vallée de la Saulx est le meurtre, le 29 août 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, de 86 habitants des communes de Couvonges, Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Mognéville, et Trémont-sur-Saulx dans le département de la Meuse.
 
La tuerie de la vallée de la Saulx figure parmi les six grands massacres commis en France par des soldats allemands en 1944. Alors que les massacres d'Oradour-sur-Glane, du Vercors, de Maillé, Tulle et Ascq sont l'½uvre des SS, celui de la vallée de la Saulx a été commis par des militaires de la Wehrmacht.
 
 
L'arrivée en Lorraine de troupes venues d'Italie
 
Au début août 1944, Hitler décide de faire venir en France la 3e division de Panzergrenadiers qui est alors en Italie, dans la région de Florence. L'un de ses régiments, le 29e régiment de Panzergrenadiers, arrive ainsi au sud-ouest de Bar-le-Duc  (Meuse) le 28 août. Il répartit ses différentes unités dans plusieurs villages situés entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier (Haute-Marne), notamment dans la vallée de la Saulx. Compte tenu de l'avance alliée, la mission de ce régiment n'est plus d'engager le combat contre les Américains mais de couvrir la retraite d'autres unités allemandes. Il s'agit de leurrer les Alliés en faisant croire à une présence ennemie plus importante qu'elle n'est en réalité.
 
Dès le 29 août au matin, plusieurs unités de ce régiment, équipées de véhicules blindés légers, se préparent à remplir leur mission. Elles quittent leur cantonnement pour faire mouvement vers l'ouest, en direction de Vitry-le-François. Un de leurs convois circule dans la forêt à proximité de Robert-Espagne mais il est attaqué par un petit groupe de résistants locaux. Cela est attesté par des procès-verbaux de gendarmerie dressés quelques jours plus tard  Un officier allemand est sans doute blessé. Il donne aussitôt l'ordre de bloquer l'accès aux villages qu'il allait traverser, tous dans la Meuse et dans la vallée de la Saulx.
 
 
La tuerie de la vallée de la Saulx
 
Quatre villages sont particulièrement visés : Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville. À chaque fois, les soldats empêchent toute personne d'en sortir ou d'y pénétrer. À midi, ils raflent les hommes rentrés manger chez eux. Ils fouillent systématiquement les maisons et mettent le feu aux maisons en lançant des plaquettes incendiaires. Les femmes et les enfants fuient sur les hauteurs dominant la vallée. À Robert-Espagne, Couvonges et Mognéville, les hommes raflés sont rassemblés sous bonne garde. Dans les deux premières localités, ils seront abattus vers 15 heures à l'aide de mitrailleuses. À Mognéville, un notaire qui parle allemand parvient à négocier la libération des otages mais une femme et deux hommes perdront néanmoins la vie dans ce village. À Beurey-sur-Saulx, plusieurs Malgré-nous parviennent discrètement à dire aux villageois de fuir. Dans ce village, les 6 victimes du 29 août seront 5 vieillards et une jeune fille, abattus devant leur maison en flammes ou tués dans une tranchée-abri. À Robert-Espagne, on dénombre 51 victimes, 49 hommes sont fusillés près de la gare, un autre est abattu dans une ferme, puis la 51eme victime est abattue le 31 août dans les bois. À Couvonges, 26 hommes sont fusillés. À Trémont-sur-Saulx, une localité voisine de Robert-Espagne, une jeune fille de 16 ans a eu la malchance d'être aperçue par des soldats du 29e qui l'abattent.
 
Dans la seule vallée de la Saulx meusienne (Trémont-sur-Saulx, Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Convonges, Mognéville), cette journée du 29 août, le bilan est lourd : 88 morts et plusieurs centaines de maisons brûlées (54 maisons sur 60 détruites à Couvonges, 200 sur 300 à Robert-Espagne).
 
À noter qu'à Robert-Espagne, trois gendarmes de la brigade locale ont été fusillés : le maréchal des logis-chef Robert Delahaye (commandant de la brigade) et les gendarmes Raymont Bilot et Gaston Dagonnet. Les deux autres gendarmes (Albrecht et Hubert) ont réussi à s'enfuir et à se réfugier dans la forêt voisine.
 
 
Un régiment qui multiplie les exactions lors de son repli vers l'est
 
Ces exactions ne se limitent pas à ces seuls villages. Dans la vallée de la Saulx, en aval de Mognéville, les soldats du 29. Pz. Gr. Régiment sèment aussi la terreur. À Andernay (Meuse), ils prennent par exemple des hommes en otages en les enfermant dans la mairie. À Sermaize-les-Bains, ils traversent la localité en mitraillant les maisons et en abattant des personnes qui étaient dans la rue, dont le chef de la résistance locale, le Dr Fritsch. 13 morts sont dénombrés dans cette localité. Et le 30 août, lorsqu'ils se décident à se replier, le même dispositif de terreur est employé : prise d'otages, hommes enfermés, maisons brûlées. Des maquisards faits prisonniers près de Vitry-le-François sont aussi fusillés à Naives-devant-Bar, près de Bar-le-Duc .
 
Le 29. Pz. Gr. Regiment multiplie les exactions sur son parcours en direction de Saint-Mihiel et de Pont-à-Mousson. Il met ainsi à feu et à sang les villages de Mamey et de Martincourt (Meurthe-et-Moselle) où 17 personnes perdent la vie, abattues ou mortes dans l'incendie de leur maison.
 
Commémorations
 
Le Général de Gaulle est venu se recueillir, le 28 juillet 1946, sur le lieu d'exécution, sur invitation du Comité du Souvenir de la vallée de la Saulx et par la ville de Bar-le-Duc 
 
Monuments
 
Robert-Espagne : le tertre des fusillés, annexe du cimetière, est dominé par une croix faite de poutres calcinées récupérées dans les ruines du village.
 
Robert-Espagne : Le 28 juillet 1946, à la sortie de Robert-Espagne vers Beurey-sur-Saulx, le général de Gaulle a posé la première pierre d'un monument qui devait rendre hommage aux victimes des quatre villages meusiens martyres de la vallée de la Saulx (Robert-Espagne, Beurey-sur-Saulx, Couvonges et Mognéville). Ce monument n'a jamais été construit, chaque village privilégiant son propre monument.
 
Couvonges : un monument commémoratif, également avec une croix calcinée, a été inauguré, le 29 août 1949, par le général Zeller, commandant de la 6e région militaire. Ce monument se situe en direction de la commune de Beurey-sur-Saulx
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_la_vall%C3%A9e_de_la_Saulx
Tags : Massacre, Vallée de la Saulx, Seconde guerre mondiale, 29 août, 29 août 1944, 1944, Guerre, Bar-le-Duc, Meuse
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#Posté le samedi 29 août 2020 03:00

Panzerkampfwagen VIII Maus

 Panzerkampfwagen VIII Maus
 
 
 
Le Maus (« souris » en allemand) est un char allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il est le char le plus lourd jamais développé jusqu'au stade de prototype, état où il est resté.
Le projet mené par Ferdinand Porsche est présenté à Hitler en juin 1942. Le premier prototype fut prêt en 1943 sous le nom de « Mammut » puis devint finalement « Maus » en février 1943, avant que le projet soit abandonné.
Histoire
En novembre 1941, le Waffenamt, le service chargé du développement des armes de l'armée allemande, avait rédigé des spécifications pour un char de 70 t, dont le développement fut confié à Krupp en février 1942, donnant naissance au Panzerkampfwagen VII Löwe. Hitler fut impressionné par ce projet et confia dès mars 1942 à la même entreprise le soin de développer un char de 100 t avant le printemps 1943. Dans un premier temps, les ingénieurs de Krupp proposèrent un projet de 90 t, mais Hitler se montra intraitable : il était convaincu que les Soviétiques allaient bientôt mettre en service des chars plus lourds que ce qu'ils avaient eu jusqu'alors et qu'un char de 100 t était indispensable pour les contrer.
À la fin du mois de mars 1942, Porsche reçut également, en concurrence donc avec Krupp, un contrat pour le développement d'un char de 100 t, et les plans de ce véhicule, baptisé Mauschen (« petite souris ») furent approuvés en juin. La conception de la tourelle resta toutefois entièrement entre les mains de Krupp, qui reçut le contrat le 17 juillet 1942. Hitler trancha définitivement au moment de lancer la phase de production en janvier 1943 : les plans de Porsche seraient retenus pour le châssis, avec la tourelle de Krupp, tandis que l'assemblage serait réalisé par l'entreprise Alkett ; six prototypes devaient être réalisés puis cent trente-cinq véhicules, au rythme de dix unités par mois. Le châssis conçu par Krupp fut toutefois réutilisé pour la conception de l'E-100 ou Tiger Maus. À cette date fut également choisi quel serait l'armement principal, qui avait fait l'objet de nombreuses hésitations dans les mois précédents : ce serait un canon de 128 mm, mais la tourelle devait être compatible avec un canon de150 mm pour de futurs développements.
Le projet subit un premier coup dans la nuit du 5 au 6 mars 1943, quand un bombardement de la RAF visa les installations de Krupp à Essen et entraîna la destruction de tous les plans de la tourelle, ainsi que de la maquette en bois de celle-ci. Une autre maquette, du char complet et à taille réelle, fut présentée à Hitler le 13 mars 1943, mais il ne fut pas possible de lancer la production en mai comme il l'avait exigé, et celle-ci fut repoussée à septembre, quatre unités devant être livrées avant la fin de l'année. Si ce planning était initialement tenable pour le châssis, il ne l'était en revanche pas pour la tourelle du fait des problèmes de Krupp, et les prévisions pour la livraison de la première tourelle glissèrent progressivement d'octobre à décembre.
Un second raid aérien début août sonna le glas du projet : deux châssis purent être sauvés des ruines et il restait des composants pour trente autres, mais, une fois de plus, la majeure partie des composants et des ateliers de production de la tourelle avaient été détruits et seule une pouvait encore être assemblée dans un délai raisonnable. Finalement, Krupp ayant estimé qu'il faudrait jusqu'à huit mois pour relancer la production, l'armée décida d'abandonner le projet le 27 octobre 1943 : seuls les deux châssis et la tourelle restante devaient être complétés et envoyés à Alkett pour l'assemblage final. Un premier châssis y arriva le 26 septembre 1943 et fut terminé à la fin de l'année puis envoyé au terrain d'essai de Böblingen en janvier 1944.
Ce premier véhicule n'ayant pas de tourelle, un simulateur de même forme, taille et masse fut installé à la place afin de pouvoir conduire les essais dans les conditions les plus proches de la réalité. Les premiers essais de mobilité se passèrent assez bien, malgré une certaine tendance du char à s'enfoncer dans le sol : en une occasion, l'équipage s'engagea par erreur dans une zone humide et le véhicule se retrouva embourbé sur la moitié de la hauteur du châssis, nécessitant des travaux de terrassement intensifs pour le dégager. La poursuite des essais révéla toutefois rapidement des défauts majeurs de motricité. Tout d'abord au niveau des chenilles, le modèle plat initialement prévu manquant de capacité de traction ; leur poids les rendaient par ailleurs difficiles à manipuler et le remplacement d'un segment prenait en moyenne huit heures de travail exténuant aux six membres d'équipage. Ensuite, la consommation de carburant, établie à 35 L/km, était colossale et bien au-dessus de ce qui avait été estimé.
L'assemblage final du second véhicule eut lieu directement à Böblingen en juin 1944, Alkett s'étant déchargé de cette tâche dès mars 1944. Les essais réalisés sur ce prototype complet montrèrent d'autres problèmes, en particulier que la rotation de la tourelle n'était pas possible sur une pente de 10 % : le moteur électrique affecté à cette tâche ne parvenait pas à délivrer suffisamment d'énergie, tandis qu'en manuel il fallait exercer une force de plus de 30 kg sur la manivelle pour faire bouger la tourelle.
Tout travail sur le projet fut arrêté le 19 novembre 1944 et les deux véhicules furent envoyés à Kummersdorf pour y être stockés. À l'approche de l'Armée rouge en avril 1945, les Allemands les détruisirent à l'explosif avant de se replier. Les Soviétiques récupèrent les restes qu'ils expédièrent au terrain d'essai de Koubinka, puis la tourelle fut placée sur le premier châssis et l'ensemble est désormais exposé au musée des Blindés de Koubinka
 
Caractéristiques
Motricité
Motorisation
La propulsion du Maus était assurée par un système hybride constitué de deux moteurs électriques, eux-mêmes alimentés par le biais d'un générateur couplé au moteur principal, qui fonctionnait à l'essence ou Diesel, selon les versions. Dans un premier projet, daté du 5 octobre 1942, Porsche proposait deux moteurs Diesel : soit un Daimler-Benz de 44,5 L et 12 cylindres, refroidi à l'eau et développant 1 000 ch, soit un Porsche Type 205/2 de 41,5 L refroidi à l'air fournissant 780 ch. Par la suite, en novembre 1942, le choix se porta sur un Daimler-Benz DB 603, qui devait être produit dans une version spéciale, qui prit le nom de MB 509 et dont la puissance devait être augmentée à 1 500 ch (revu par la suite à 1 200 ch) par l'ajout d'un compresseur
La position du moteur était inhabituelle, étant situé au milieu de la caisse, ce qui avait pour effet de séparer le conducteur, placé à l'avant, du reste de l'équipage installé dans la tourelle. Les moteurs électriques étaient eux positionnés directement sous la tourelle, à proximité des barbotins
 
Armement
Armement principal
 
L'armement principal envisagé évolua considérablement au fur et à mesure de l'avancée du projet. Initialement, en avril 1942, la tourelle devait être équipée d'un canon de 15 cm L/40, mais Krupp fut invité à tout de même étudier si un canon de 12,8 cm L/50 ne serait pas préférable. Au début du mois de juin 1942, il était désormais question d'un 15 cm L/37 ou d'un 10,5 cm L/70. Finalement, le premier contrat pour la conception de la tourelle attribué à Krupp le 25 juin 1942 précisait qu'elle devait être armée d'un canon 15 cm L/31 ; celui-ci devait être en mesure de tirer un projectile de 43,5 kg à une vitesse minimale de 750 m/s et à une distance de 16 km
.
Armement secondaire
 
L'élément le plus proéminent de l'armement secondaire était un canon coaxial de 7,5 cm, qui fut envisagé dès juin 1942. Les spécifications initiales exigeaient une portée d'au moins 7 km et une longueur de tube de 24 calibres. Cette configuration évolua peu par la suite, si ce n'est que le tube fut rallongé à 31 calibres en décembre 1942 puis 36 en janvier 1943, afin d'éviter que la bouche se trouve directement au-dessus des prises d'air du moteur.
Une mitrailleuse MG-34 installée en proue fut initialement envisagée, mais finalement abandonnée au début de l'année 1943
.
Protection
 
Le blindage de la partie frontale du char présentait une inclinaison de 35 % par rapport à la verticale. Le blindage de la caisse était de 200 mm à l'avant et 160 mm à l'arrière. Celui de la tourelle était de 250 mm à l'avant, 200 mm à l'arrière et 60 mm sur le toit.
 
Équipage
 
L'équipage était constitué de six hommes : un conducteur et un opérateur radio prenant place dans la caisse, et le chef de char, le canonnier ainsi que les deux chargeurs dans la tourelle.
 
Bilan
 
Comme pour le Tigre II, son principal problème de développement se situait dans la nécessité de trouver un moteur fiable et extrêmement puissant pour mouvoir une telle masse, ce qui explique sa faible vitesse de déplacement. Un autre problème était d'ordre logistique : avec ce poids, peu de ponts lui seraient ouverts, limitant ainsi ses actions ; on prévoyait de lui ajouter, comme pour les sous-marins ou les premiers exemplaires du Tiger I, des schnorkels afin de franchir des rivières en immersion.
Ces problèmes auraient réduit au minimum ses fonctions offensives mais en revanche auraient pu faire de lui un engin meurtrier en défense de zone vitale, lorsque l'aviation ne pouvait pas agir car sa faible mobilité en fait une cible pour les avions d'attaques au sol.
Le Maus du musée des Blindés de Koubinka en Russie, à 80 km à l'ouest de Moscou, est le fruit de l'assemblage après-guerre du châssis et de la tourelle des deux chars produits (la tourelle V2 montée sur la coque V1). Il est donc unique au monde. Situé au fond du hangar, derrière le mortier Karl, le char sera prochainement déplacé pour rejoindre (avec toute la collection) le Patriot Park (en). Le hangar devra être démonté pour pouvoir le sortir.
Les traces de tir sont dues à des essais de munitions par les Soviétiques. Un marteau et une faucille ont été peints par les soldats allemands sur le côté droit pour tromper les Soviétiques. Le pochoir a été mis à l'envers .Son prix est d'environ deux milliards de deutschemarks.
Il fut le tank le plus blindé de la Deuxième Guerre mondiale.
 
L'estimation du projet
Documentaires télévisés
 
Tank XXL : 4e épisode de la série Nazi Mégastructures, sur National Geographic.
 
Jeux vidéo
 
Le Maus fait son apparition dans le jeu vidéo World of Tanks, en tant que char super-lourd de tier X, dans l'arbre technologique Allemand.
Il fait également son apparition dans le jeu War Thunder, en tant que char super-lourd de tier V et un BR de 8.0 en bataille arcade et un BR de 7.7 en bataille réaliste (battle rating / cote de bataille) il est supprimé du jeu lors de la mise à jour 1.91 le char n'avait pas sa place par manque de réalisme et par équilibrage il était trop puissant pour ses concurrents lors de la deuxième guerre mondiale mais inutile face aux chars modernes disponibles misant sur la mobilité et la puissance de feu.
C'est un prototype de l'armée allemande dans le jeu R.U.S.E. Il est jouable en mode bataille après construction d'une base de prototype.
On peut également le retrouver dans le jeu Compagny of heroes.
On le trouve également dans l'anime Girls und Panzer.
 



A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z, 0-9,


Tags : Panzerkampfwagen VIII Maus, Char, Militaire, 1942, Guerre, Allemagne, Transport, dessinsagogo55, Seconde guerre mondiale
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#Posté le mercredi 05 janvier 2022 04:00

M3 Lee/Grant

 
 M3 Lee/Grant
 
 
Le M3, surnommé Lee ou Grant par les Britanniques, est un char moyen de conception américaine utilisé par les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Issu du char M2, le M3 est développé en urgence au lendemain de la bataille de France, les États-Unis ayant alors réalisé que leurs véhicules blindés étaient inadaptés à la guerre moderne. Le M3 est ainsi accompagné d'importants changements de doctrine, avec la création de la composant blindée au sein de l'armée américaine, et de méthodes de production, avec la création du Detroit Tank Arsenal, première usine dédiée à la production de masse de véhicules blindées aux États-Unis.
Conçu pour l'armée américaine, le M3 est également fourni en grandes quantités au Royaume-Uni, dont l'armée a perdu la majeure partie de son matériel en France et est confrontée à une grave pénurie de véhicules blindés. Les Britanniques obtiennent notamment des États-Unis la création d'une variante spéciale pour leur usage, dotée d'une tourelle différente, qu'ils appellent General Grant, par opposition au General Lee, le M3 avec sa tourelle d'origine.
Le M3 est utilisé au combat pour la première fois pendant la campagne d'Afrique du Nord en mai 1942, il se trouve alors être le char le plus lourdement armé du théâtre d'opération. Il apporte ainsi une bouffé d'oxygène aux Alliés, alors en difficulté face à Rommel, dont les canons antichar surclassaient les chars britanniques. Il est par la suite utilisé en Birmanie, où il apporte un soutien précieux aux Alliés dans la destruction des fortifications japonaises. L'Armée rouge, qui a reçu un millier d'exemplaires via le prêt-bail, l'utilise au combat jusqu'en 1945
À sa mise en service, le M3 compte parmi les meilleurs chars existant alors : il est bien armé, correctement blindé et mécaniquement plus fiable que la plupart de ses équivalents. Il est toutefois loin d'être parfait, souffrant de nombreux défauts. Sa configuration inhabituelle, avec un canon en casemate d'un côté et une tourelle de l'autre, est notamment peu pratique et lui donne une haute silhouette repérable de loin. La protection inadaptée des réservoirs de carburant et des munitions lui confèrent en outre une fâcheuse propension à prendre feu et à exploser lorsqu'un projectile pénètre le blindage, inconvénient qui amène certains équipages à le qualifier de crématorium.
Produit à plus de six mille exemplaires, le M3 commence à être retiré de la ligne de front à partir de 1942, étant remplacé par le M4 Sherman. Son châssis trouve néanmoins un second usage pour mécaniser l'artillerie, avec notamment la réalisation des M7 Priest et M12 Gun Motor Carriage, ainsi que pour créer des véhicules spécialisés, comme le char de dépannage M31.
 

 
Dénomination
 
La désignation officielle dans la nomenclature américaine est M3 Medium Tank, généralement simplement abrégé en M3. Le Commonwealth de son côté utilise sa propre désignation, le M3 de série étant appelé General Lee tandis que la version modifiée pour leur usage reçoit le nom de General Grant. La tendance générale au niveau des troupes britanniques était toutefois d'appeler tous les M3 par le nom Grant, sans tenir compte de la version. En URSS, le char est appelé M3S, pour ''sredniy, « moyen », afin de le distinguer du M3 Stuart également en service dans l'Armée rouge
Les différentes versions sont désignées dans le système américain par la lettre A suivie d'un chiffre incrémenté, par exemple M3A1, M3A2, etc. Chez les Britanniques, le versionnage s'effectue avec un chiffre romain suivant le nom, la version de base ayant été rétroactivement appelée General Grant I. Le M3A1 américain correspond ainsi au General Grant II ou au General Lee II, le système utilisée par les États-Unis ne distinguant en effet pas les deux types
Du fait que le M3 est passé directement en production, sans prototype, il n'existe aucune désignation T correspondant à ce projet
 
Développement
Contexte
 
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, l'U.S. Army possède peu de chars de conception récente et ceux disponibles sont uniquement des chars légers. Cette situation s'explique par le peu de financements disponibles à la suite de la Grande Dépression, mais aussi par la vision politique, qui ne perçoit l'armée que comme une force défensive. Quelques tentatives sont faites au cours des années trente pour développer un char moyen, le T2 en 1934 et le T4 en 1936-1937, mais ces essais sont infructueux : la doctrine militaire ne concevant le char que comme un moyen d'appui de l'infanterie, ces véhicules sont uniquement armés de mitrailleuses, ce qui les rend peu intéressants par rapport à un char léger plus mobile et moins coûteux.
Ce n'est qu'en mai 1936 que la résolution de ce problème est abordée avec le début du développement du T5, qui doit être armé d'un canon de 37 mm, en plus d'un minimum de six mitrailleuses. Il faut encore attendre février 1938 pour que soit livré le premier prototype, qui réalise dans les mois qui suivent ses essais à Aberdeen. Le T5 est finalement reconnu bon pour le service pendant l'été, sous le nom de M2, mais cette version est déjà obsolète : la guerre civile espagnole a mis en évidence la menace que représente les canons antichar, or, pour des raisons de poids, le blindage du M2 a été considérablement limité, le rendant particulièrement vulnérable au 3,7-cm PaK 36 allemand. Une nouvelle version, dite « T5 phase III », avec un blindage plus épais et un nouveau moteur commence donc à être développée à l'automne 1938, puis entre en production à l'été 1939 sous le nom de M2A1. Parallèlement, le canon de 37 mm étant considéré inutile pour du support d'infanterie, une nouvelle version est mise à l'étude. Le T5E2, se voit ainsi doter d'un obusier de 75 mm installé dans une casemate décentrée, la tourelle étant convertie en observatoire pour le pointage de l'arme
 
Naissance du M3
 
Le succès des Panzer III et IV au cours de la campagne de France incite cependant l'armée des États-Unis à repenser sa conception de l'usage des chars, mais lui fait surtout réaliser que le M2A1 est trop légèrement armé et blindé. Les caractéristiques requises pour un nouveau char sont élaborées entre juin et juillet 1940, mais aucune des solutions proposées, qui incorporent toutes un canon de 75 mm en casemate ne convient au général Adna Chaffee, chef de la nouvelle Armored Force, qui exige que le canon soit disposé en tourelle. Le bureau de l'ordonnance se déclarant incapable de fournir en un temps bref un tel véhicule, Chaffee se voit proposer en attendant une adaptation du T5E2, qu'il est contraint d'accepter, bien qu'il la considère comme peu satisfaisante. Le développement du M3 commence ainsi en septembre 1940, le premier prototype sortant du bureau d'étude en mars 1941.
Parallèlement, les Britanniques, qui ont perdu la majeure partie de leurs blindés lors de la bataille de France, se rapprochent des États-Unis pour y faire produire leurs chars. Les Américains refusent la demande, ne souhaitant pas produire des véhicules étrangers dans leurs usines, mais proposent le M3 à la place. Celui-ci n'enthousiasme guère les officiers de Sa Majesté, mais, comme Chaffee auparavant, ils sont contraints d'accepter, en négociant toutefois des modifications, notamment une tourelle modifiée pour pouvoir y installer une radio
Production
 
 

 

La première commande du M3 est faite avant même que ne soit créé le char : l'US Army avait commandé le 15 août 1940 mille M2A1 au Detroit Tank Arsenal de Chrysler, mais, s'étant très rapidement rendu compte que ce véhicule était obsolète, la commande est modifié en mille M3 dès le 28 août12. Plus tard dans l'année, le gouvernement américain passe une commande pour 2220 exemplaire à l'American Locomotive Company (ALCO) et d'autres sont également commandés à la Baldwin Locomotive Works ainsi qu'à la Lima Locomotive Company
Après la signature des accords de prêt-bail en mars 1941, les États-Unis prennent à leur compte les commandes de la version Grant à destination du Royaume-Uni, qui sont passées auprès de Baldwin Locomotive Works, Pressed Steel Car Company et Pullmann-Standard Car Manufacturing Company pour un total de 2085 exemplaires. Parallèlement, un projet vise à convertir l'usine de la Montreal Locomotive Works, une filiale d'ALCO basée au Canada, pour qu'elle produise également des M3. Toutefois, les Britanniques préfèrent finalement utiliser cette usine pour construire leur propre variante, le M3 Cruiser Tank, plus tard appelée Ram, plus proche du futur M4
Toutes versions confondues, le M3 a été produit à 6258 exemplaires, la majeure partie étant constituée de M3 Lee ou Grant de base, avec 4924 véhicules. De même, plus de la moitié du total des chars produits l'ont été par le Detroit Tank Arsenal, les autres entreprises se partageant le reste
 





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#Posté le mercredi 19 janvier 2022 05:30

M4 Sherman

M4 Sherman
 

Le M4 Sherman est un char moyen et le char américain produit en plus grande quantité pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de cinquante mille exemplaires (toutes versions confondues) furent produits





Le char standard M4 Sherman des forces alliées participe à la Guerre du Désert en Afrique du Nord d'octobre 1942 à mai 1943, au Front de l'est à partir de mai 1943, à la campagne de liberation de l'Italie de juillet 1943 à mai 1945, à la Guerre du Pacifique à partir de novembre 1943, au débarquement de Normandie de juin 1944, au débarquement de Provence du mois d'août 1944 et sur le front de l'ouest jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. Dans la campagne de libération de la France, ce char équipait entre autres la 2e DB aux ordres du général Leclerc, la 1re DB aux ordres du général du Vigier et la 5e DB aux ordres du général de Vernejoul.



Ce type de char resta très longtemps en service dans l'armée française. Certains modèles de Sherman furent équipés d'un moteur d'avion en étoile Wright R-975 trombe (Wright R-975 (en) J-6 Whirlwind 9) qui était un moteur d'avion 9 cylindres une seule étoile refroidi à l'air ; mais la demande importante de l'aviation y mit rapidement un terme. Il fut équipé de moteurs essence selon les périodes et les fabrications ou les puissances Wright, Ford, Chrysler, Diesel General Motorsl et poly-carburant Diesel Caterpillar qui furent seulement appréciés par les Marines utilisateurs plus habituels de matériel diesel.



Son surnom de « Sherman » lui est attribué par les Britanniques, quand ils reçoivent leurs premiers exemplaires dans le cadre de la loi de prêt-bail, continuant leur tradition de donner aux chars d'origine américaine le nom d'un général de la guerre de Sécession. L'US Army adopte par la suite ce surnom, et le Medium Tank M4 est dès lors appelé « M4 Sherman ». Les Soviétiques surnomment les leurs « Emtcha ».



Conçu comme la deuxième phase (la première étant le M3 Lee/Grant) d'un programme massif de fabrication de chars moyens pour les États-Unis et leurs alliés, le Sherman surprendra agréablement les soldats de la VIIIe armée britannique lors de son baptême du feu en Afrique en 1942. Mais la confrontation avec les dernières générations de chars et d'armes anti-char allemands à partir de 1943 et surtout après le débarquement de Normandie, révélera des faiblesses dans le domaine de l'armement et du blindage qui ne seront qu'en partie corrigées au cours du conflit. Néanmoins, le M4 Sherman, disponible en grandes quantités, très fiable mécaniquement et constamment amélioré, sera un acteur majeur de la victoire alliée.








Char emblématique du front de l'Ouest, le M4 Sherman est le second char le plus produit de la Seconde Guerre mondiale à 50 000 unités, derrière son équivalent du Front de l'Est: le T-34 soviétique produit à 60 000 unités pendant la guerre.

Le M4 Sherman servira encore lors de nombreux conflits de la guerre froide malgré son abandon par l'armée américaine en 1957 au profit des chars M48 et M60 Patton. Il servit notamment pendant la guerre de Corée, la Révolution nationale indonésienne, les conflits israélo-arabes, et la deuxième guerre indo-pakistanaise de 1967 au cours de laquelle il sera employé par les deux camps.





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#Posté le mardi 01 février 2022 05:00

Panzerkampfwagen V Panther


Panzerkampfwagen V Panther

Le Panzerkampfwagen V Panther (Sd.Kfz. 171) est un char de combat moyen produit par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale et qui a connu son baptême du feu en juillet 1943 lors de la bataille de Koursk.
Conçu pour contrer le char T-34 soviétique et remplacer les Panzerkampfwagen III et les Panzerkampfwagen IV, il servit en définitive à leurs côtés, jusqu'à la fin de la guerre, en trois versions principales  : « D », « A » et « G ». Une version « F », ainsi qu'un successeur, le Panther II, n'ont pas vu le jour du fait de la fin de la guerre. Son châssis devait servir de base à toute une gamme de véhicules dérivés, mais peu se sont concrétisés en dehors d'un char de dépannage, le Bergepanther, d'un chasseur de chars, le Jagdpanther, et de deux véhicules de commandement.
L'épaisseur de son blindage frontal et la puissance de son canon de 75 mm KwK 42, conjuguée à des systèmes de visée performants, en firent un adversaire redoutable à longue distance. Il resta toutefois handicapé tout au long de sa carrière par des problèmes de mobilité et de fiabilité, ayant pour origine sa mise en service hâtive et son poids excessif. Par ailleurs, son coût élevé tant en main d'½uvre qu'en matériaux, dans une Allemagne devant faire face à des pénuries de plus en plus importantes, eut pour conséquence une capacité de production limitée, et le Panther se trouva toujours en nette infériorité numérique face au Sherman américain et au T-34 soviétique.
 
Développement
Contexte
 
Le 22 juin 1941, les Allemands lançaient l'Opération Barbarossa visant à envahir l'Union soviétique, ils étaient alors convaincus de pouvoir remporter une victoire rapide en raison de la supériorité de leurs tactiques et de leurs blindés. Si ce dernier point était en partie exact en ce qui concerne le gros des forces blindées soviétiques, constituées en grande partie de T-26 et de chars BT obsolètes, les Allemands sous-estimèrent en revanche grandement les capacités des T-34, KV-1 et KV-2, qui étaient en réalité techniquement supérieurs à tous les blindés allemands. Ainsi, bien que présents en petit nombre et souvent confrontés à des problèmes de commandement et de logistique, ces derniers parvenaient régulièrement à mettre en difficulté leurs opposants à l'échelle locale et leur quasi-imperméabilité aux canons allemands, en dehors du 88 mm Flak 18/36/37, avait un impact dévastateur sur le moral. Finalement une commission spéciale fut créée en novembre 1941 par les Allemands pour enquêter sur le problème et y trouver une solution.
Heinz Guderian fit alors un rapport détaillé à cette commission, dans lequel il identifiait trois problèmes des blindés allemands par rapport à leurs opposants, dans l'ordre d'importance : manque de puissance de l'armement, mobilité inférieure, en particulier dans la boue et la neige, blindage inférieur. Il proposa comme solution d'améliorer les véhicules existants afin de pallier l'urgence, en mettant l'accent sur l'armement, tout en entreprenant immédiatement le développement de nouveaux modèles. La première donna naissance au Panzer III Ausf. J ainsi qu'au Panzer IV Ausf. F2 et G, la seconde à deux programmes de développement, l'un pour un char de 45 t, qui mena au Tigre, et l'autre pour un char moyen de 30 t, le futur Panther.
 
Développement initial
 
 
Deux entreprises furent mises en compétition pour concevoir le char de 30 t, qui reçut le code VK30.02 : Daimler-Benz et MAN AG. Ces entreprises ne devaient concevoir que le châssis : la tourelle et son armement ayant déjà été développés par Rheinmetall, ils seraient communs à tous les prototypes.
Daimler-Benz réalisa au printemps 1942 trois prototypes, tous très proches du T-34, l'un étant même équipé d'un moteur diesel presque identique à celui du blindé russe. Ils se distinguaient cependant de celui-ci par leur suspension à lames, identique à celle utilisée par les Allemands depuis le Panzer I. L'autre différence était l'emploi de chenilles de faible largeur, ayant pour conséquence une pression au sol de l'ordre de 0,83 kg/cm2, à peine mieux que le Panzer IV et insuffisant pour résoudre le problème de la mobilité dans la boue ou la neige. Le Waffenamt lista également d'autres problèmes : risque de tir ami en raison de la trop grande ressemblance avec le T-34, risque d'endommager le canon en abordant les pentes, celui-ci dépassant excessivement à l'avant, largeur trop faible rendant difficile l'adaptation de la tourelle Rheinmetall. Il avait néanmoins la préférence de Hitler, qui voulut passer commande de deux cents unités dès le début du mois de mars 1942, alors qu'il n'avait encore vu qu'une maquette en bois, aucun prototype n'étant achevé avant le mois de mai.
De son côté, le Waffenamt, et en particulier l'ingénieur en chef Heinrich Ernst Kniepkamp, trouvait la proposition de MAN plus performante. De conception assez classique au premier abord, le prototype de MAN se distinguait cependant totalement des précédents chars allemands par sa suspension à double barre de torsion et un soin particulier apporté au train de roulement et aux chenilles, lui permettant de limiter la pression au sol à 0,68 kg/cm2. Il n'était cependant pas exempt de défauts, son poids tout d'abord : initialement prévu à 38,5 t il grimpa rapidement à 44 t, très largement au-dessus de la limite de 32,5 t qui avait été fixée dans le cahier des charges. Il était également coûteux à produire et la conception de son train de roulement le rendait difficile à réparer sur le terrain. Finalement, le 13 mai 1942, le Waffenamt parvint à faire revenir Hitler sur sa précédente décision. Une première série de pré-production fut commandée dès le 15 mai, sous le nom de Panzerkampfwagen V Panther Ausfūhrung A (Sd.Kfz. 171).
Les essais réalisés en novembre 1942 validèrent globalement la conception, mais mirent en lumière un certain nombre de défauts, dont beaucoup provenaient de l'inflation de la masse du char : prévus pour 38,5 t, le moteur, la transmission et le train de roulement souffraient grandement du poids supplémentaire, ce qui causait des pannes fréquentes. Malgré ces défauts, les Allemands avaient besoin d'urgence du nouveau char et la production de l'engin fut immédiatement lancée, la série étant au passage renommée Ausfūhrung D.
 
Production
 
 
 

La production commença à la fin du mois de novembre 1942, avec pour objectif de livrer deux cent cinquante exemplaires pour le 12 mai 1943. Afin d'accélérer la cadence, elle ne fut pas confiée seulement à MAN, mais également à Daimler-Benz, Henschel et MNH (Maschinenfabrik Niedersachsen Hanover). Le modèle de production était identique au deuxième prototype de MAN, mais la tourelle Rheinmetall comportait quelques modifications dans sa forme générale, au niveau de la coupole du chef de char et du frein de bouche. Les tests réalisés en janvier et février 1943 montrèrent cependant l'existence de nombreux problèmes tant dans la conception que dans la fabrication, résultats de la mise en production précipitée du char. Les pannes mécaniques étaient ainsi fréquentes et le moteur à essence avait une fâcheuse tendance à prendre feu.
À la fin du mois de mars, quatre-vingt-dix véhicules avaient été produits, mais ils comportaient tant de problèmes qu'ils ne pouvaient guère être utilisés que pour l'entraînement. Parallèlement, afin de ne pas ralentir la cadence de production et pouvoir tenir l'objectif, les entreprises impliquées décidèrent de terminer la première série de deux cent cinquante chars sans faire de modifications, ceux-ci devant par la suite être envoyés à l'entreprise DEMAG (Deutsche Maschinenbau-Aktiengesellschaft) qui effectuerait les corrections, ce qui fut fait en avril et en mai 1943. Cette reconstruction ne fut néanmoins pas suffisante et les tests ultérieurs continuèrent de révéler des problèmes, parfois majeurs, qui faisaient l'objet de corrections au fur et à mesure ; début juin, entre les chars immobilisés par les pannes et ceux en reconstruction, l'armée allemande n'avait toujours pas de Panther opérationnel.
 
La production du modèle D prit fin en septembre 1943, avec un bilan de huit cent cinquante exemplaires construits, et il fut remplacé par le modèle A. Celui-ci incluait les modifications qui avaient été introduites sur le Panther D au fil de la production, ainsi qu'une tourelle légèrement redessinée, notamment au niveau de la coupole du chef de char. Le Panther A fut produit pendant plus d'un an, avant d'être progressivement remplacé à partir du début de l'année 1944 par le modèle G, le modèle A restant toutefois en production jusqu'en juillet 1944 dans certaines usines. Le Panther G était sensiblement différent de ses prédécesseurs et incluait des modifications qui avaient été envisagées pour le Panther II, désormais abandonné  ; en particulier l'inclinaison et l'épaisseur du blindage avant et latéral furent modifiées, tandis que la plage arrière était redessinée. Ces changements ne bouleversaient cependant pas les performances d'ensemble du char, qui restaient globalement les mêmes que celles de son prédécesseur.
La destruction par les bombardements puis la capture progressive des usines par les Alliées ralentit peu à peu la production à partir de 1944 : l'objectif de production du modèle G ne put jamais être atteint et le modèle F, dont la mise en service était prévue pour mai 1945, ne parvint pas à être mis en production.
 
Le Panther II
 
Dès l'été 1942, alors que les modèles de pré-série du Panther n'étaient même pas encore terminés, les Allemands commencèrent à envisager un Panther II. Cette hâte avait pour origine l'inquiétude que le blindage du Panther tel qu'il était prévu ne serait pas suffisant à moyen terme et qu'il fallait encore l'augmenter, ce qui n'était pas possible sur le premier Panther. En décembre 1942, des spécifications furent émises pour un char de 47 t disposant d'un blindage compris entre 100 et 150 mm pour la tourelle et l'avant de la caisse et 60 mm pour les côtés. Par la suite, le développement du Panther II fut étroitement lié à celui du Tigre II, les deux chars possédant de nombreux éléments communs, par exemple le moteur ou les chenilles. DEMAG reçut en février 1943 le contrat de développement du char, dont l'entrée en service était prévue pour septembre 1943. Le projet s'essouffla cependant rapidement dès l'été 1943 et bien qu'ayant reçu commande de deux prototypes en juillet 1943, MAN ne construisit qu'un seul châssis, qui était encore inachevé lorsqu'il fut capturé par les Américains à la fin de la guerre.



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#Posté le jeudi 13 janvier 2022 04:00

Modifié le jeudi 13 janvier 2022 05:16

MAS 36

MAS 36
Le fusil modèle 1936 est adopté par l'armée française pour remplacer le Lebel modèle 1886/93 ainsi que les armes du système Berthier modèle 07/15M16 et 1892M16. Il était fabriqué par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne. L'arme, utilisée pendant plus de cinq décennies, est appelée simplement MAS 36 par ses utilisateurs militaires.
  Développement
 
À la fin du premier conflit mondial, la cartouche de 8 mm Lebel est considérée comme obsolète et une nouvelle cartouche est adoptée en 1924. Un nouveau programme d'armement est lancé avec comme priorité le développement d'un fusil mitrailleur succédant aux CSRG 1915 Chauchat.
Si le remplacement du FM Chauchat était jugé « prioritaire  », l'armée française jugera la production d'un fusil neuf comme « prohibitif  » et choisira un programme de « transformation » des armes en stock.
L'idée était valable en théorie mais s'avérera un échec, la conversion du fusil modèle 1886 M27 sera jugé comme trop compliquée et coûteuse et il faudra attendre 1934 pour voir le fusil 07-15 (dit Berthier) modifié pour chambrer la nouvelle cartouche. L'histoire n'est pas terminée car l'armée adoptera la transformation R35 applicable aux fusils 1886 « Lebel » et c'est finalement en 1936 qu'une arme moderne est adoptée. Celle ci est conçue pour être facile à produire et peu coûteuse, la première version comporte seulement 65 pièces.
De façon classique le fusil MAS36 est alimenté par un boitier-chargeur de type Mauser tout en possédant des caractéristiques parfaitement françaises.
La culasse est un exemple de simplicité : elle est à corps cylindrique avec levier d'armement coudé et comporte deux tenons de verrouillage dans sa partie arrière, un simple extracteur à griffe robuste, et ne se compose que de 5 éléments démontables :
le corps de la culasse ;
le bouchon arrière ;
le percuteur ;
le ressort du percuteur ;
l'extracteur (non démontable par l'utilisateur)
Une des autres caractéristiques de cette arme est de posséder une baïonnette cruciforme de type Lebel, celle-ci est rentrée dans un logement creusé dans le garde-main. On peut aussi noter l'absence de sûreté, car selon la doctrine française, ce fusil devait être approvisionné en munitions au tout dernier moment.
La crosse est relativement courte, la poignée épaisse, par rapport aux autres fusils, et bien adaptée aux besoins de l'époque. Les derniers descendants du système MAS 36, sont les fusils réglementaires de précision FR-F1 et FR-F2 pour tireurs d'élite (qui ont des pièces compatibles avec le MAS 36, notamment la culasse malgré son levier redessiné, ou la crosse parfaitement interchangeable), dont le lien de parenté avec leur aîné est indéniable.
Il fut remplacé à partir des années 1950 par le fusil semi-automatique MAS 49 puis par le MAS 49/56, pour les premières lignes, mais utilisé encore, après les années 1980 dans les troupes d'Outre-Mer et pour l'armement des unités de réserve de seconde ligne jusqu'à la disparition de la réserve générale de l'armée française après l'adoption du plan « Armées 2000 ». En 2010, des MAS 36 étaient toujours utilisés dans la Marine nationale comme FLA (Fusil Lance Amarre).
 
Versions et dérivés
 
 
Parade de la 13e demi-brigade de Légion étrangère à travers les ruines romaines de Lambèse, en Algérie française en 1958 ; les légionnaires ont des fusils MAS 36, des officiers et sous-officiers ont des pistolets mitrailleur MAT 49, les armes dans les étuis aux ceinturons sont probablement des MAC modèle 1950
 

 

 
 

Il existe huit versions du MAS 1936.
 
MAS 36 « premier modèle »
 
Les garnitures métalliques sont noires, cuites au four. Sa production date d'avant la Seconde Guerre mondiale. Son embouchoir est en métal usiné et comporte deux oreilles de protection pour le guidon qui permettent de l'identifier au premier regard.
MAS 38 TR (Tir Réduit) Calibre 5,5
 
C'est un MAS 36, doté d'un canon de calibre .22, que l'on utilise en chargeant le magasin avec des cartouches-relais utilisant un percuteur décalé transformant la percussion centrale en percussion annulaire et contenant une cartouche de calibre .22 long rifle. Cette transformation, si elle avait le défaut d'exiger l'emploi de ces coûteuses cartouches-relais, permettait d'entraîner les recrues au tir à répétition comme avec l'arme militaire en calibre 7,5 mm. La mise en service de cette arme fut retardée par l'entrée en guerre et ses exigences de fabrication. Les premiers exemplaires ne furent livrés que vers 1942 et servirent à l'entraînement de l'armée d'armistice. Après la guerre, l'armée française préféra utiliser pour l'instruction diverses carabines calibre .22 disponibles en quantité et plus économiques comme la Mauser/MAS 45 ou encore la « Falke modèle 36 »
 
MAS 36 « deuxième modèle »
 
Les garnitures métalliques sont phosphatées, vert olive. Sa production date d'après 1945. C'est la version la plus produite avec sa dérivée, le MAS 36/51. Son embouchoir est en tôle emboutie avec un tunnel de protection pour le guidon, tout comme la plaque de fond de magasin. Elle a équipé tous les régiments et formations de l'armée française à un moment ou à un autre, puis les troupes de réserve, le fusil MAS 49/56 étant affecté prioritairement aux régiments endivisionnés, à la gendarmerie, mais aussi à l'administration pénitentiaire...
 
MAS 36 CR (Crosse Repliable) 39
 
Version munie d'une crosse repliable en aluminium adoptée en 1939 par les chasseurs alpins et les Groupes d'Infanterie de l'Air, précurseurs des régiments parachutistes. Le canon de 45 centimètres est plus court que sur le MAS 36 standard, et même la baïonnette en est raccourcie avec 290 millimètres seulement. Cette arme fut utilisée à Narvik pour la première fois en mai-juin 1940. Après 1945, elle fut distribuée aux troupes aéroportées combattant en Indochine et en Algérie, sa longueur réduite permettant de la fixer sur le dessus du parachute ventral pour les opérations. Toutefois, les utilisateurs lui préféraient l'USM1 semi-automatique aussi précise, quoique beaucoup moins puissante, reprochant au MAS 36 CR 39 un recul violent et désagréable au contact du métal de la crosse, aggravé par les températures négatives de certains théâtres d'opérations. Lors de la guerre du Golfe en 1990, les équipages des avions de transport de l'Armée de l'air, notamment sur C 160 Transall, eurent la surprise de percevoir leurs lots de survie où figuraient encore des MAS 36 CR 39 flambant neufs, avant leur remplacement par des carabines double express de fabrication française.
 
 
MAS 36 LG (Lance-Grenades) 48
 
C'est un MAS 36 muni d'un canon renforcé avec marquage « G » et d'une alidade de visée permettant de tirer la grenade à fusil Modèle 1948, dérivée de l'obus empenné du lance-grenades de 50 MM modèle 1937. Il a été adopté en 1948 et employé en Indochine pour finir sa carrière en Algérie. Les derniers exemplaires en service furent remis au standard général du modèle 36 après 1962, lors du retrait des arsenaux des grenades à fusil modèle 1948.
 
MAS 36/51
 
Ce modèle est doté d'un canon étoffé et d'une alidade à deux inclinaisons, 45 et 90 degrés, rabattable et s'incluant dans le garde-main pour lancer des grenades à empennage aux normes OTAN ayant un tube de propulsion au diamètre de 22 mm, modèles F1 dans la nomenclature armée française, pour l'engagement en tir antipersonnel, antichar et d'exercice, en tir tendu et tir vertical. Certains exemplaires ont été équipés d'un manchon de type tromblon destiné au tir de lacrymogènes et fumigènes pour les opérations de maintien de l'ordre et figurent encore dans les registres d'armureries de la Gendarmerie et des Compagnies Républicaines de Sécurité. C'est pour ce modèle que les patins caoutchouc de crosse seront fabriqués par la MAS.
 
MAS FUSTAN
 
C'est un MAS 36 d'instruction au tir de calibre 22 Long Rifle fonctionnant sans nécessiter l'emploi de cartouches-relais, comme sur le MAS 36 calibre 5,5 de tir réduit (TR) fabriqué en petites quantités par la MAS pour l'armée d'armistice. Le MAS FUSTAN est une arme à un coup, dotée d'un canon lourd, sous lequel se trouve un tube pouvant être lesté pour servir de contrepoids. Il est équipé d'une hausse micrométrique à dioptre copiée sur la hausse Lyman n° 48. Cette arme a probablement été fabriquée à la MAS après guerre, en utilisant des pièces de présérie fabriquée par la section d'essai (SE) de la MAS, en vue de l'adoption d'un fusil d'entraînement en calibre .22 plus simple d'emploi que le MAS 36 calibre 5,5 T.R. : le MAS 36 au calibre 5,5 type S.E MAS 1942. Cette arme n'ayant jamais été adoptée, un petit lot de pièces restait disponibles, qui furent assemblées à la MAS sur commande de la Fédération des Unions et Sociétés de Tir d'Afrique du Nord (FUSTAN). Le nombre d'armes remontées fut probablement inférieur à 200, le numéro de série le plus élevé connu est 191. Beaucoup furent détruites lorsque les pieds noirs durent quitter hâtivement l'Algérie après les accords d'Évian. C'est donc une version très rare, les troupes françaises ayant délesté les rapatriés des quelques exemplaires sauvegardés à leur débarquement à Marseille.
Neutralisations des fusils MAS 36
 
Le fusil MAS 36 comporte une baïonnette cruciforme de type Lebel est rentrée dans un tube du garde main, sous le canon. Pour la fixer on la sort par le bouchon et on la retourne en encliquetant le bouchon dans le tube.
En cas de prise imminente par l'ennemi, le MAS 36 peut être neutralisé de manière quasi-définitive. Il suffit d'enlever les baïonnettes de deux MAS 36, de se faire face avec ces deux armes, d'en retourner une et d'enfiler les canons dans les logements de baïonnette de l'arme faisant face.
Ce système complète la destruction de la culasse, trop facilement remplaçable car très simple de fabrication.
Des trous ont toutefois été aménagés afin que les armuriers puissent quand même agir.
 
 
Sabots de crosse
 
Le MAS 36 est une arme relativement courte si on la compare aux autres armes modernes en service à cette époque. Placé à côté d'un fusil M1 Garand, la différence est significative.
Afin de pouvoir amortir le recul lors de son adaptation au tir des grenades à fusil, un sabot de crosse en caoutchouc est fourni dans l'unité de conditionnement à partir de 1951. Des cales de cinq et dix millimètres pouvaient alors même être intercalées à l'intérieur du sabot afin d'adapter l'arme aux différentes morphologies des utilisateurs.
Il existe deux tailles de sabot de crosse qui comportent la mention MAS et l'année de fabrication. Il semble que le sabot de crosse réglementaire n'existe sous cette forme que pour le MAS.
 
Organes de visée
 
Les organes de visée semblent rudimentaires. Le guidon est un trapèze, presque un rectangle, entouré par deux oreilles ou par un tunnel, selon la version de l'arme. Le guidon est très peu dérivable, fixé au canon par un système de tenon-mortaise et souvent soudé à l'étain par l'atelier APC (Atelier Petit Calibre), armement petit calibre, pour éviter les déréglages dus aux manipulations subies par une arme en service, chute lors des séances d'ordre serré, par exemple...
La hausse réglable en hauteur et fixée sur l'arrière de la carcasse est une planchette avec une ½illeton percé en son centre.
C'est en fait un système plus fiable et précis que celui du Mauser, du fait de l'allongement de la ligne de mire offerte au tireur.
La planchette de hausse d'origine est frappée d'un « N » pour neutre.
Lors des tirs d'essai, si le MAS tire trop haut, trop bas à droite ou à gauche, la planchette de hausse pouvait être remplacée en régiment par un armurier à l'atelier APC (Atelier Petit Calibre), aussi dénommé premier échelon, selon un tableau fourni par la MAS afin d'affiner la précision de l'arme.
Ce système est inédit et il faut le dire peu pratique. Toutes les autres armes, hormis le Carcano à visée fixe, sont réglables par le tireur, finement comme sur le Garand ou le Lee-Enfield ou plus grossièrement comme sur le Mauser ou le Mosin-Nagant.
 
Diffusion
 
En plus de la France (armée de terre, armée de l'air, Marine nationale, Gendarmerie), il était encore utilisé dans le milieu des années 1980, notamment comme arme d'instruction en école de gendarmes auxiliaires, les 1 200 000 fusils MAS 36 furent réglementaires dans les armées de nombreuses anciennes colonies françaises en Afrique (Algérie, Bénin, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Madagascar, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Seychelles et Tchad. De même, il a été fourni aux supplétifs levés au Cambodge, Laos et dans l'État du Viêt Nam lors de la guerre d'Indochine. Il se retrouva ainsi aux mains du Viêt Minh. Pendant la guerre du Viêt Nam, il termina sa carrière militaire indochinoise dans les rangs des frères ennemis du Viêtcong et de l'ARVN. De nos jours, rechambré ou avec un canon neuf, il fait la joie d'amateurs d'armes règlementaires françaises dans les stands de tir sportifs, avec l'apparition en 2006 de la discipline de Tir aux Armes Réglementaires (TAR) au sein de la Fédération Française de Tir.
De plus, dans le domaine de la chasse, l'armurier français Fournier a reconstruit des MAS 36 chambrés en calibre civil 7x54 à partir d'armes de surplus. Ces carabines de chasse étaient fabriquées en diverses finitions et profils, avec divers organes de visée, certaines sur commande. Leur utilisation est problématique car la cartouche 7x54 n'est plus fabriquée industriellement et les outils de rechargement ne sont disponibles que sur commande spéciale auprès de fabricants américains depuis la disparition de la marque française Lynx, ce qui complique encore le rechargement de ce calibre.
On ignore encore à ce jour le nombre exact de fusils MAS 36 de tous les types fabriqués par les Manufactures Françaises.
 
Données numériques
MAS 36
 
Munition : 7,5 mm 1929C
Longueur : 1,02 m
Canon : 57,5 cm
Masse du fusil vide : 3,7 kg
Masse du fusil chargée : 3,95 kg
Magasin : 5 cartouches
MAS 36 CR 39
 
Munition : 7,5 mm 1929C
Longueur de l'arme : 88,3 cm
Longueur de l'arme crosse repliée: 62,5 cm
Longueur du canon : 45 cm
Masse du fusil vide : 3,745 kg
Masse du fusil chargé : 3,995 kg
Magasin : 5 cartouches
 
MAS 36 LG 48
 
Munition : 7,5 mm 1929C
Longueur de l'arme : 1,02 m
Longueur du canon : 57,5 cm
Masse du fusil vide : 3,8 kg
Masse du fusil chargé : 3,92 kg
Magasin : 5 cartouches
 
MAS 36 M 51
 
Munition : 7,5 mm 1929C
Longueur de l'arme : 1,07 m
Longueur du canon : 62 cm
Masse du fusil vide : 4,22 kg
Masse du fusil chargé : 4,34 kg
Magasin : 5 cartouches




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#Posté le dimanche 16 janvier 2022 02:30

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