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Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : 15/04/2022 à 14:13

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38 articles taggés Guerre

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Bataille d'Henderson Field

 Bataille d’Henderson Field
 
 
 
La bataille d'Henderson Field ou bataille de Lunga Point eut lieu du 23 au 26 octobre 1942 sur et autour de l'île de Guadalcanal dans les îles Salomon entre l'armée impériale japonaise et les forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale.
 
La bataille fit rage aussi bien sur terre, en mer, que dans les airs. Cette bataille était la troisième des trois grandes offensives terrestres menées par les Japonais pendant la campagne de Guadalcanal.
 
Durant cette bataille, le corps des Marines et les forces de l'armée de terre des États Unis, sous le commandement du major-général Alexander Vandegrift, repoussèrent une attaque de la 17e armée japonaise, sous le commandement du lieutenant-général japonais Harukichi Hyakutake. Les forces américaines défendirent le périmètre de Lunga, qui comprenait la piste Henderson (aujourd'hui devenue l'aéroport international de Honiara) à Guadalcanal. Celle-ci avait été capturé auparavant par les Américains le 7 août 1942. L'armée de Hyakutake fut envoyée à Guadalcanal en réponse aux débarquements alliés, avec pour mission de reprendre l'aérodrome et de repousser les forces alliées hors de l'île.
 
Les soldats de Hyakutake menèrent de nombreuses attaques pendant trois jours à différents endroits autour du périmètre Lunga, elles furent toutes repoussées, et les japonais subirent de lourdes pertes. Dans le même laps de temps, l'aviation alliée utilisant la piste Henderson défendit avec succès les positions américaines contre les attaques des forces aériennes et de la marine japonaise.
 
La bataille fut la dernière grande offensive terrestre menée par les forces japonaises sur Guadalcanal. Une tentative d'amener des renforts échoua lors de la bataille navale de Guadalcanal en Novembre 1942, dès lors, le Japon reconnut sa défaite dans la lutte pour l'île et évacue la plupart de ses soldats restants pendant la première semaine de février 1943.
 
Historique
 
La 1re division des Marines ayant réussi à conquérir la base aérienne construite par les forces japonaise à Guadalcanal, le général Hyakutake Haruyoshi commandant la 2e division japonaise venu de Java en renfort tente de le reprendre.
Il attaque durant 3 nuits les trois côtés de Henderson, parvenant même à atteindre la piste avant de se faire repousser. Le bilan humain est d'environ 2 500 à 3 000 japonais tués tandis que de 61 à 86 américains sont tués ainsi qu'environ 200 autres blessés.
 
Décoration
 
Deux Marines, John Basilone et Mitchell Paige (en), obtinrent la Medal of Honor.




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Tags : Bataille d’Henderson Field, Seconde guerre mondiale, Guerre, 23 octobre 1942, 23 octobre, 1942
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#Posté le vendredi 18 mars 2022 06:00

Seconde bataille d'El-Alamein

Seconde bataille d'El-Alamein
 
La seconde bataille d'El-Alamein est un épisode de la guerre du désert durant la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroule du 23 octobre 1942 au 3 novembre 1942, près d'El-Alamein en Égypte, et oppose la 8e armée britannique dirigée par Bernard Montgomery au Deutsches Afrika Korps d'Erwin Rommel. Elle se solde par une victoire alliée décisive.
Après avoir remporté une victoire stratégique à la première bataille d'El Alamein en juillet 1942, puis repoussé en septembre la dernière offensive du « Renard du désert » à la bataille d'Alam el Halfa, Montgomery peut préparer la grande contre-offensive en vue de chasser les Germano-Italiens d'Afrique.
La seconde bataille d'El-Alamein est décisive dans la guerre du désert car elle permet aux Britanniques de repousser les Allemands qui menacent depuis plus de six mois la ville d'Alexandrie et le canal de Suez. La domination de la mer Méditerranée par la Royal Navy, empêchant le ravitaillement efficace du Deutsches Afrikakorps (DAK), et la supériorité en chars de l'armée britannique sont deux éléments décisifs qui permettent la victoire alliée. Perdant de fait l'initiative, les forces de l'Axe doivent, à la suite de la bataille, se résoudre à la défensive, où elles se révèleront moins efficace que dans l'offensive.
Les deux batailles d'El Alamein, avec celles de Midway et de Guadalcanal sur le front asiatique, ainsi que de Stalingrad sur le front est-européen, marquent un tournant de la Seconde Guerre mondiale au profit des forces alliées
Prélude
Le 22 septembre 1942, Rommel, trop malade pour continuer à assurer le commandement du DAK, confie celui-ci au général Georg Stumme. Le lendemain, Rommel décolle de Derna à destination de Rome où il doit rencontrer Mussolini. Après cette escale romaine, Rommel s'envole pour Berlin où il s'entretient cette fois avec le Führer, puis part pour le centre d'hospitalisation du Semmering à proximité de Wiener Neustadt. À ce moment-là, Hitler ne pense aucunement renvoyer Rommel en Libye mais plutôt sur le front russe.
Début octobre 1942 , Rommel se rend à nouveau à Berlin pour répondre à plusieurs entretiens avec la presse allemande à laquelle il annonce que l'Afrika Korps atteindra bientôt Alexandrie sans toutefois cacher les difficultés de ravitaillement et de la progression. Son moral est d'ailleurs remonté à la suite de la promesse de Hitler de lui envoyer très rapidement des chars Tigre I dont Rommel vient de voir le prototype. Rommel est ensuite acclamé lors d'un rassemblement en son honneur au Palais des sports de Berlin, où tous les dignitaires nazis sont présents pour le féliciter. À la tribune, Rommel tient un discours très optimiste sur la suite des opérations, puis, raconte des anecdotes sur les victoires au quotidien qu'il remporte à la tête de ses troupes.
En Afrique pendant ce temps-là, l'armée alliée renforce ses positions et en particulier celle d'El-Alamein. De plus, les combats continuent et ce sont en grande partie les Italiens qui en supportent le poids. Ainsi, le 2 octobre 1942 , le 10e bataillon, du commandant Grossi, de la Folgore repousse à lui seul une attaque de la 6e brigade néo-zélandaise en détruisant vingt chars Grant mais perd son commandant. Le 12, c'est le groupement Ruspoli, qui relève des troupes de la division Trieste (it) dans l'Himeimat et en particulier les cotes 103 et 125. Là, le groupement fait face à deux grandes difficultés, la chaleur intenable et les maladies (dysenterie, insolations, scorbut...), qui font des ravages dans les rangs italiens et aussi dans la 8e armée britannique, laquelle ne cesse par ailleurs d'attaquer les positions ennemies.
À la suite des pertes provoquées par les hommes du colonel Ruspoli, mais aussi en raison des conditions de vie dans l'armée britannique, plusieurs mutineries ont lieu, dont celle des troupes australiennes qui refusent tout simplement de retourner à l'assaut.
L'opération Lightfoot
À la suite des difficultés de progression de l'armée allemande, Montgomery peut enfin se préparer à lancer une offensive qui aura pour objectif de repousser les germano-italiens d'Égypte. Le nom de l'opération est Lightfoot.
 
 
 



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Tags : Seconde bataille d'El-Alamein, El-Alamein, Seconde guerre mondiale, Guerre, 23 octobre 1942, 23 octobre, 1942, 3 novembre 1942, 3 novembre, 8e armée britannique, Bernard Montgomery, Deutsches Afrika Korps, Erwin Rommel, Égypte
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#Posté le dimanche 06 mars 2022 06:30

Actes de capitulation du Troisième Reich

 
Actes de capitulation du Troisième Reich
 
 
Les actes de capitulation du Troisième Reich sont constitués par les deux versions de l'Acte de reddition militaire — en anglais : Act of military surrender — qui constituent le texte légal de la capitulation du Troisième Reich par lequel le Haut Commandement des forces armées allemandes s'est rendu de manière simultanée sans condition aux hauts commandements suprêmes des forces expéditionnaires alliées en Europe et de l'Union soviétique, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en Europe. La première capitulation a été signée à Reims le 7 mai 1945 à 2 h 41, la seconde à Berlin le 8 mai 1945 à 23 h 1, heure de Berlin, soit le 9 mai 1945 à 1 h 1, heure de Moscou


Première capitulation


La délégation allemande est composée du Generaloberst Alfred Jodl, du Generaladmiral von Friedeburg et du Major Wilhelm Oxenius. Le 7 mai 1945 à 2 h 41, dans une salle du « Collège technique et moderne » de Reims (actuel musée de la Reddition) qui était alors occupée par l'état-major du général Eisenhower, est signée la reddition sans condition des forces armées allemandes par Alfred Jodl, au nom du Haut Commandement des forces armées (en allemand : Oberkommando der Wehrmacht) et en tant que représentant du nouveau Reichspräsident, successeur de Hitler, le Großadmiral Karl Dönitz.
Le document, rédigé en quatre langues, est signé pour le SHAEF par le général Walter B. Smith, chef d'état-major du général Eisenhower qui signe au nom des Alliés occidentaux, et par le général Ivan Sousloparov, seul représentant de l'Union soviétique à Reims et commandant la mission de liaison militaire. Le général français François Sevez, convoqué in extremis, est invité à le contresigner comme témoin en tant que chef d'état-major du général de Gaulle. Le texte en anglais était le seul texte faisant autorité.
L'étendue des pouvoirs dont est investi le général Susloparov n'est pas vraiment claire et il ne dispose d'aucun moyen de contacter rapidement le Kremlin. Il prend néanmoins le risque de signer pour la partie soviétique. Il fait noter cependant que le document pourrait être remplacé dans le futur par une nouvelle version (voir l'article 4). Staline se révèle très mécontent de la tournure de l'événement. Il exige que la capitulation allemande ne puisse être acceptée qu'en présence d'un représentant du Haut Commandement des forces de l'Union soviétique et il insiste pour que le protocole de Reims ne soit considéré que comme un préliminaire à la cérémonie officielle qui se tiendrait à Berlin en présence du maréchal Joukov.




Texte de l'acte de capitulation du 7 mai 1945 à Reims

(traduction française)
Seul le texte en anglais fait autorité
acte de redditon militaire
1. Nous soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, déclarons par la présente que nous offrons la reddition sans condition au Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et, simultanément au Haut Commandement soviétique, de toutes les forces de terre, de mer et de l'air qui sont à cette date sous contrôle allemand.
2. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement à toutes les autorités militaires navales et aériennes allemandes et à toutes les autorités militaires sous contrôle allemand, l'ordre de cesser de prendre part aux opérations actives à 23 h 1 heure d'Europe centrale le 8 mai et de rester sur les positions qu'elles occuperont à ce moment. Aucun navire ni avion ne sera sabordé et aucun dégât ne sera fait à leur coque, à leurs machines ou à leur équipement.
3. Le Haut Commandement allemand adressera immédiatement aux commandants des forces intéressées tous les ordres donnés par le Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et par le Haut Commandement soviétique, et s'assurera de leur exécution.
4. Cet acte de reddition militaire ne préjuge pas de l'avenir et sera remplacé par tout autre instrument général de reddition qui sera imposé par ou au nom des Nations unies et applicable à l'ALLEMAGNE et aux forces armées allemandes dans leur ensemble.
5. Dans le cas où le Haut Commandement allemand ou certaines forces sous son contrôle manqueraient d'agir conformément à cet acte de reddition, le Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées et le Haut Commandement soviétique prendront toutes actions punitives ou autres qu'ils jugeront appropriées.
Signé à Reims France à 2 heures 41, le 7 mai 1945.



Au nom du Haut Commandement allemand.
Signature du général Jodl
en présence de
Au nom du Commandant suprême des Forces expéditionnaires alliées
Signature du général Bedell-Smith
Au nom du Haut Commandement soviétique,
Signature du général Sousloparov
Général, Armée française (Témoin)
Signature du général Sevez 
Seconde capitulation


Le 8 mai peu avant minuit, la seconde capitulation allemande est signée à Karlshorst, en banlieue sud-est de Berlin, dans une villa qui abrite aujourd'hui le musée germano-russe. Les représentants de l'URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après l'ouverture de la cérémonie par le maréchal Joukov, les représentants du Haut Commandement allemand, emmenés par le Generalfeldmarschall Keitel, sont invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur le 8 mai à 23 h 1, heure d'Europe centrale, soit le 9 mai à 1 h 1 à l'heure de Moscou : ceci explique pourquoi la victoire est célébrée le 9 Mai, au lieu du 8, dans les pays de l'ex-URSS, notamment en Russie.




Texte de l'acte de capitulation du 8 mai 1945 à Berlin
(traduction en français à partir du texte original en anglais)


acte de capitulation militaire
1. Nous, soussignés, agissant au nom du Haut Commandement allemand, déclarons par la présente que nous présentons la reddition sans condition, au commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée et simultanément au Haut Commandement suprême de l'Armée rouge, de toutes les forces terrestres, navales et aériennes qui sont à ce jour sous contrôle allemand.
2. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement l'ordre, à toutes les autorités militaires terrestres, navales et aériennes allemandes et à toutes les forces sous contrôle allemand, de cesser leurs actions de combat à 23 h 1 de l'Europe centrale le 8 mai, de rester sur les positions qu'elles occupaient à ce moment et de se désarmer complètement, remettant leurs armes et équipements aux commandants alliés ou aux officiers locaux désignés par les représentants des commandements suprêmes alliés. Aucun bateau, navire ou avion ne doit être sabordé, ou aucun dommage ne doit être fait à leur coque, machines ou équipement, ainsi qu'aux machines de toutes sortes, aux armements, appareils et à tous les moyens techniques permettant la poursuite de la guerre en général.
3. Le Haut Commandement allemand transmettra immédiatement aux commandants concernés tous nouveaux ordres publiés par le commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée et par le Commandement suprême de l'Armée rouge, et il s'assurera de leur bonne exécution.
4. Cet acte de reddition militaire ne tient pas compte de tout éventuel nouvel acte de reddition général imposé par les Nations unies ou en leur nom et applicable à l'ALLEMAGNE et aux forces armées allemandes dans leur ensemble, lequel nouvel acte remplacera le précédent.
5. Si le Haut Commandement allemand ou toute force sous son contrôle n'agissaient pas selon les termes de cet acte de reddition, le commandant en chef de la Force Expéditionnaire Alliée et le Haut Commandement suprême de l'Armée rouge exerceraient toutes actions punitives ou autres comme ils le jugeraient opportun.
6. Le présent acte est établi en anglais, russe et allemand. Seuls les textes anglais et russe font foi.
Signé à Berlin, le 8 mai 1945.
Keitel
von Friedeburg
Stumpff
Pour le Haut Commandement allemand
en présence de :
Air chief marshal A. W. Tedder
Au nom du commandant en chef de la Force expéditionnaire alliée
G. Joukov
Au nom du Haut Commandement suprême de l'Armée rouge
À la signature étaient également présents comme témoins :
J. De Lattre de Tassigny,
Général commandant en chef de la 1re armée française
Carl Spaatz
Général, commandant des Forces stratégiques aériennes des États-Unis.
 
 
 
 


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Tags : Actes de capitulation du Troisième Reich, Acte, Capitulation, Troisième Reich, Seconde guerre mondiale, Guerre, 8 mai 1945, 8 mai, 1945
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#Posté le mardi 15 mars 2022 07:30

Fin du Siège de Léningrad après 872 jours

Fin du Siège de Léningrad après 872 jours
 
 
Le siège de Léningrad est le siège de près de 900 jours imposé à la ville de Léningrad par la Wehrmacht au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il fait partie du plan famine mis en place par les nazis pour exterminer par la faim les Soviétiques.
 
Commencé le 8 septembre 1941, le siège fut levé le 27 janvier 1944 par les Soviétiques, qui repoussèrent les Allemands malgré des pertes humaines colossales (1 800 000 victimes, dont près d'un million de civils).
 
Avec 872 jours, ce siège est le plus long de l'histoire moderne jusqu'à celui de Sarajevo au début des années 1990 (1 425 jours).
 
Le 22 décembre 1942, afin de rendre hommage à ceux qui par leur action militaire ou civile ont contribué à repousser les troupes allemandes, le gouvernement soviétique a instauré la médaille pour la Défense de Léningrad.

https://fr.wikipedia.org/wiki/27_janvier
 
 
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Tags : Fin du Siège de Léningrad après 872 jours, Léningrad, URSS, Guerre, Seconde guerre mondiale, 8 septembre 1941, 8 septembre, 1941, 27 janvier 1944, 27 janvier, 1944
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#Posté le jeudi 27 janvier 2022 03:30

Les Mouvements unis de Résistance

Les Mouvements unis de Résistance
 
Les Mouvements unis de Résistance (MUR) sont une organisation française de résistance à l'occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale ; ils sont créés le 26 janvier 1943 par la fusion des trois grands mouvements non communistes de zone sud : « Combat » (Henri Frenay), « Franc-Tireur » (Jean-Pierre Lévy) et « Libération-Sud » (Emmanuel d'Astier de La Vigerie), qui avaient déjà créé un « Comité de coordination de zone sud », présidé par Jean Moulin, délégué du général de Gaulle en zone sud.
 
Le but de la fusion est d'accroître l'efficacité notamment dans les domaines de l'action politique insurrectionnelle, de la prise de pouvoir et des actions de masse, alors que la zone sud (au départ « non occupée ») a été envahie par l'armée allemande en novembre 1942 et que Jean Moulin a pour objectif une unification plus générale de la Résistance sous l'égide de la France libre. En mai 1943, il réussit à constituer le Conseil national de la Résistance, qui réunit mouvements de Résistance, partis politiques et syndicats et dans lequel les MUR ont trois représentants, un pour chacun des mouvements constitutifs.
 
En décembre 1943, les MUR s'élargissent en intégrant trois mouvements de zone nord : « Défense de la France », « Résistance » et « Lorraine » et en devenant le Mouvement de libération nationale (MLN).

Histoire
Les conditions de la fusion

Elle n'a été facile ni à imaginer, ni à réaliser. « La cohésion interne de chaque groupe repose sur des affinités personnelles, une communauté de sentiments, de pensées et de périls, qui entraînent des différences de tendances » écrit un chef du Mouvement à de Gaulle au printemps 1943. Les chefs répugnent à perdre leur autonomie ; des raisons de sécurité jouent aussi pour rendre plus difficiles les révélations sur les effectifs, les pseudonymes, les caches d'armes. Cependant vers le milieu de septembre 1942, tout le monde s'est rendu compte de l'absolue nécessité d'une étroite coordination
.
Cette unification a été très complexe en raison des personnalités des trois chefs de mouvements, qui, d'une part, avaient des fortes personnalités, d'autre part, étaient séparés par des problèmes idéologiques : notamment, Frenay craignait d'Astier de la Vigerie, qui était plutôt de gauche, et celui-ci reprochait à Frenay d'être plutôt à droite, voire proche de Vichy.
 
La création

Les travaux préparatoire à la fusion ont lieu lors de réunions entre Jean Moulin, Henri Frenay, Emmanuel d'Astier de La Vigerie et Jean-Pierre Lévy, chef de Franc-Tireur, au domicile d'Henri Deschamps à Miribel1 (en banlieue lyonnaise).
 
Le 26 janvier 1943, une note du Comité de coordination zone sud annonce la fusion en indiquant un certain nombre de principes. Les trois mouvements fusionnés au sein des MUR conservent une certaine autonomie, notamment en termes de publication de journaux (presse clandestine). Tous leurs autres services doivent se fondre dans cette organisation unique.
 
L'organisation des MUR

Leur siège est à Lyon. Un comité directeur (ou directoire), qui remplace le Comité de coordination, est mis en place, toujours sous la direction de Jean Moulin. Henri Frenay, Emmanuel d'Astier et Jean-Pierre Lévy représentent toujours leurs mouvements respectifs.
 
Les MUR implantent dans toute la zone Sud une solide organisation clandestine inspirée de celle de Combat et divisée en plusieurs branches : armée secrète, action immédiate (par des « groupes francs »), noyautage des administrations publiques (NAP), faux-papiers et logements, maquis, atterrissages et parachutages, propagande, ½uvres de solidarité, action ouvrière, renseignement (réseau « Gallia »).
 
La répartition des responsabilités se fait de telle manière que dans chaque région, est créé un comité directeur avec à sa tête un chef régional, élu d'un commun accord par le Comité directeur avec l'accord des deux adjoints, ces adjoints étant les anciens chefs des deux autres mouvements prêts à le remplacer si cela est nécessaire[réf. nécessaire]. Cette nouvelle organisation repose sur des désignations provisoires[réf. nécessaire]. La note du 26 janvier spécifie que les chefs sont élus non selon « un souci de dosage entre les trois mouvements mais de recherche du meilleur homme ».
 
Au niveau central, Frenay devient commissaire aux affaires militaires, d'Astier commissaire aux affaires politique et Lévy commissaire au renseignement, à la sécurité et aux moyens matériels. Les personnels des états-majors des anciens mouvements sont affectés selon leur spécialité : par exemple, comme Frenay est le commissaire aux affaires militaires, les responsables militaires des deux autres mouvements rejoignent auprès de lui ceux de « Combat », et de même pour les autres commissaires.
 
L'Armée secrète (AS) est directement subordonnée au directoire. Des commissaires politiques aux armées sont nommés par les chefs de région et maintiennent la liaison permanente entre l'Armée secrète et les chefs de régions. Les opérations aériennes ou maritimes sont gérées par un service particulier qui est aussi sous le contrôle du directoire.
 
Des tâches nouvelles

La coordination est d'autant plus nécessaire que des tâches nouvelles doivent être prises en charge par les mouvements et qu'aucun d'entre eux, isolément, ne peut y faire face.
 
En particulier, à partir de 1943, la réquisition pour le Service du travail obligatoire (STO) provoque la fuite de milliers de jeunes gens vers des lieux d'asile, montagnes ou campagnes. C'est la naissance des maquis. Désormais, il n'est pas de famille française qui ne se sente menacée ou déjà touchée ; de minorité active, la Résistance passe à une action de masse. « Planquer » les réfractaires pour qu'ils échappent aux recherches, et les grouper pour qu'ils se défendent, ces deux tâches immenses exigent l'union de tous.
 
Les problèmes de mise en place

Au comité directeur des MUR, qui se réunit à peu près chaque semaine, il s'agit de mettre en ½uvre dans les faits la décision de fusionner les trois mouvements. Le problème est très complexe et ne sera vraiment résolu qu'à la fin du mois de mai, au prix de discussions souvent véhémentes.
 
Désigner d'un commun accord le chef des services nationaux et les chefs régionaux n'est pas simple. La supériorité de Combat en effectif et en organisation est évidente, mais pas réellement reconnue par ses interlocuteurs. Les discussions prennent souvent un ton âpre et parfois violent.
 
Le 21 février 1943, Jean Moulin, peu avant son départ pour Londres, réunit le comité directeur chez Louis Martin-Chauffier. Une fois encore, des divergences profondes apparaissent entre Jean Moulin et les chefs de mouvements. D'abord sur l'organisation de l'Armée secrète et ses rapports avec les MUR, plus encore dans les régions et départements qu'au niveau national. Au cours de cette réunion, chacun fait état des informations reçues des régions sur les maquis. Le mouvement se développe spontanément avec une rapidité qui dépasse les prévisions des responsables.
 
Des MUR au MLN (février-décembre 1943)
Dirigé pour les Mouvements unis de la Résistance par Gontran Royer jusqu'en 1943, les responsables les plus connus des maquis de la région Limousin qui furent Maurice Rousselier, Eugène Déchelette, Georges Héritier, Edmond Michelet, Georges Guingouin, Albert Fossey-François, Jacques Chapou, Édouard Valéry, Roger Lescure, André Malraux, Victor Nessmann, Marius Guédin, Eugène Pinte, Martial Brigouleix2,3...

Quelques figures des Mouvements unis de la Résistance
Jean Bastide
Jacques Baumel alias « Saint-Just », « Berneix », « Rossini »
Georges Bonnac, responsable pour la région « B »
Claude Bourdet
Frédéric Bourguet, membre du directoire des MUR et président du Comité départemental de Libération du Tarn.
René Char
Nicole Clarence
Pascal Copeau
Irénée Cros, responsable des MUR en Ariège.
Vitalis Cros
Paul Guiral alias « Daumier », « Gérôme », lieutenant-colonel « Gavarni », président du comité départemental de Libération de Tarn-et-Garonne (1944-1945).
Jacques Jourda alias Jacquemin, responsable du bureau de liaison des MUR.
Robert Noireau, responsable des MUR dans le Lot.
Jacques Renard, responsable de l'action immédiate en région Provence.
François Verdier
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvements_unis_de_la_R%C3%A9sistanc
 

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Tags : Mouvements unis de Résistance, Mouvements, Résistance, 26 janvier 1943, 26 janvier, 1943, Guerre, Seconde guerre mondiale
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#Posté le mercredi 26 janvier 2022 08:00

Opération Iskra

 
Opération Iskra
 
 
 
L'opération Iskra (en russe : Операция Искра, Operatsia Iskra, « opération Étincelle ») est une opération soviétique de la Seconde Guerre mondiale conçue pour briser le siège de Léningrad.
L'opération est menée par la 67e armée (en) du front de Léningrad, les 2e armée de choc et 8e armée du front de Volkhov et la flotte de la Baltique avec pour but de créer une liaison terrestre avec Leningrad. L'opération réussit à ouvrir un corridor terrestre de 8 à 10 km de large pour la ville. Une voie ferrée fut rapidement construite dans le corridor permettant un ravitaillement beaucoup plus important que par la route de la vie et réduisant significativement la possibilité de la prise de la ville par les troupes de l'Axe.
Le succès d'Iskra conduisit la Stavka à lancer une opération beaucoup plus ambitieuse nommée opération Polyarnaya Zvezda (« Étoile polaire ») moins de deux semaines plus tard. Cette opération avait pour but de lever définitivement le siège de Leningrad et vaincre de façon décisive le groupe d'armées Nord.
 
À la fin de 1942, les conditions de Leningrad continuent d'être difficiles. Les troupes du front de Leningrad et la flotte de la Baltique sont toujours isolées du reste du pays.
Courant 1942, l'Armée rouge tenta de percer, à deux reprises, le blocus de Leningrad en lançant cependant, l'opération Liouban puis l'offensive Siniavino qui ne furent pas couronnées de succès. La zone située entre la côte sud du lac Ladoga et la ville de Mga (ru), est la distance la plus courte entre la ligne de front de Leningrad et la ligne de front de Volkhov, appelée le Col de bouteille, elle oscille entre 12 km et 16 km et est toujours fortement occupée par la 18e armée allemande.
La planification de l'opération a débuté peu après l'échec de l'offensive Siniavino. Les défaites allemandes sur le front de Stalingrad à la fin 1942 ayant affaibli le front allemand, le commandement soviétique cherche, fin 1942, à planifier ou à mener des opérations offensives sur l'ensemble du front russe en particulier dans le Sud de la Russie, pour le début de l'année 1943.
En novembre 1942, les commandants du front de Leningrad présentent plusieurs propositions pour la préparation d'une nouvelle offensive en vue de libérer à Leningrad.
L'opération Chlisselbourgskaïa (opération Chlisselbourg) est planifiée pour décembre 1942, avec le but d'effectuer une jonction avec le front de Volkhov puis assurer la construction du chemin de fer le long du lac Ladoga.
L'opération Ouritskaïa est planifiée pour février 1943 afin d'établir une jonction entre Leningrad et la tête de pont d'Oranienbaum (en).
Après avoir examiné les deux opérations, la Stavka décide d'abandonner l'opération Ouritskaïa et approuve l'opération Chlisselbourgskaïa sous le nom de code Iskra. Selon la directive 170 703, l'opération Iskra a pour but de réduire le Col de bouteille, empêchant tout ravitaillement de Leningrad, et de créer un contact terrestre avec la ville.
 
Directive 170 703
DIRECTIVE
 
« le 8 décembre 1942 no 170 703
Le commandant des fronts de Volkhov et de Leningrad pour la percée du siège de Leningrad et la préparation de l'offensive de Mga.
8 décembre 1942 22 h 45 min
Le but des efforts conjoints des fronts de Volkhov et de Leningrad est de vaincre le groupe ennemi dans la région de Lipka, Gaïtolovo, Moscou, Doubrovka, Chlisselbourg et ainsi briser le siège de la ville de Leningrad, avant la fin janvier 1943.
Lignes de défense devront être bien établies sur le ??? (une rivière sûrement) Michael, Tortolovo, pour assurer une communication du front de Leningrad, après quoi les troupes pourront se reposer 10 jours.
Dans la première moitié de février 1943, il faudra préparer et mener des opérations pour vaincre l'ennemi dans la région de Mga et nettoyer les alentours du chemin de fer de Kirov et les routes d'accès à la ligne de Raven, Sigolovo, Voïtolovo, Voskresenskoïe.
À la fin de l'offensive de Mga les troupes prendront leurs quartiers d'hiver.
Cet ordre est pour les commandants de régiments, inclusivement.
Confirmez la réception. À transmettre à l'échelon.
Stavka du grand commandement suprême. J. Staline G. Joukov »
 Opération Iskra
 
Forces en présences
Forces soviétiques
 
Le total des troupes des deux fronts est de 302 800 officiers et soldats, environ 4 900 pièces d'artillerie et de mortiers (d'un calibre de 76 mm et plus), plus de 600 chars et 809 avions.
Les troupes soviétiques sont environ 5 fois supérieures à celle de l'ennemi en hommes et en matériel.
Front de Léningrad sous le commandement du colonel-général Leonid Govorov
67e armée (en) du lieutenant-général Mikhaïl Pavlovitch Doukhanov (ru)
55e armée du lieutenant-général Vladimir Petrovitch Sviridov (ru)
414 avions de la 13e armée de l'air (en) du colonel-général Stepan Dmitrievitch Rybalchenko (en)
Front de Volkhov sous le commandement des généraux Kirill Meretskov et Ivan Fediouninski
2e armée de choc du lieutenant-général Vladimir Zaharovitch Romanovski (ru)
54e armée (en) du lieutenant-général Alexandr Vassilevitch Soukhomline (ru)
8e armée du lieutenant-général Philipp Nikanorovitch Starikov (ru)
14e armée de l'air (en) du lieutenant-général Ivan Petrovitch Jouravlev (ru)
Soutenu par l'artillerie des navires de la flotte de la Baltique et de la flottille de Ladoga (ru), composé de 1 870 canons et mortiers.
 
Forces allemandes
 
La défense de la zone Schlüsselburg-Siniavino est réalisée par six divisions soit environ 60 000 officiers et soldats, soit 10 000-12 000 combattants par division, avec le soutien de 700 canons et mortiers, et d'environ 50 chars et canons d'assaut.
Le soutien aérien de la 18e armée et de l'ensemble du groupe d'armées Nord est réalisé par la Luftflotte 1 forte d'environ 200 avions.
18e armée du général Georg Lindemann
Luftflotte 1 du colonel-général Alfred Keller
 
Préparation de l'opération
 
 
Colonne de chars soviétiques ; photo prise pendant l'hiver 1942 sur le front de Leningrad.

La zone sud du lac Ladoga est une région très boisée avec de nombreux milieux humides, notamment des tourbières, des marécages et des marais. Ces deux facteurs entraveront la mobilité de l'artillerie et des véhicules blindés, fournissant un avantage considérable aux forces de défense.
L'un des endroits clés se trouvait sur les hauteurs de Siniavino, un monticule haut de 150 mètres qui domine la plaine et qui est l'une des rares zones sèches et claires de la zone.
 
Préparatifs allemands
 
À la suite des difficultés du secteur de Stalingrad et de l'offensive soviétique à Velikie Louki au sud de Leningrad, le groupe d'armées Nord est désormais sur une position défensive vu qu'il a été dépouillé de nombreuses troupes. La 11e armée, qui devait mener l'assaut final sur Leningrad, et qui avait contrecarré la dernière offensive soviétique, a été transférée au groupe d'armées Centre en octobre ainsi que neuf autres divisions qui ont été également réaffectées sur d'autres secteurs.
Au début de l'offensive soviétique, la 18e armée qui est dirigée par Georg Lindemann se compose de 26 divisions réparties sur un front de 450 km. Le rideau défensif de la 18e armée était très mince et très étiré. Ses forces ne lui permettant pas de disposer de réserves de division, chaque division avait une réserve tactique d'un ou deux bataillons, et les réserves de l'armée se composaient d'éléments des 96. ID et 5e division alpine. La Luftflotte 1 fournit le soutien aérien de la 18e armée.
Cinq divisions et une partie d'une autre gardaient l'étroit couloir qui sépare les deux fronts soviétiques : le front de Léningrad et le front de Volkhov. Le couloir large de seulement 16 km fut appelé le Col de bouteille.
Depuis le 8 septembre 1942, la ligne de front avait très peu changé depuis que le blocus a été établi, les forces allemandes avaient construit un réseau dense de points forts défensifs, reliés entre eux par des tranchées et protégés par de nombreux obstacles avec une artillerie de verrouillage et de nombreux mortiers.
Malgré la supériorité significative de l'Armée soviétique, le commandement allemand compte garder ses positions, principalement grâce à la puissance de ses positions défensives. La majorité des points d'appui étaient des forteresses qui étaient protégées par une première ligne doublée d'une défense en profondeur composée de champs de mines, de barbelés et de bunkers fortifiés.
Face à la 67e armée soviétique, la défense est tenue par un régiment de la 227e ID, la totalité de la 170e division d'infanterie et un régiment de la 5e division alpine. Ces troupes sont chargées de défendre Schlisselbourg, les cités ouvrières de Nazia no 1, 5 et 6, la gare Podgornaïa, Siniavino, et la cité Saint-Michel. En outre la 61e ID se trouve à la cité ouvrière no 5 au centre du dispositif.
Dans la zone de la 2e armée de choc et de la 8e armée soviétique la défense est tenue par la 227e division d'infanterie, moins un régiment, la 1re division d'infanterieet un régiment de la 223e division d'infanterie et de la sécurité 207e division de sécurité5. Les principaux points de résistance étaient Lipka, la cité ouvrière no 8, Krouglaïa Grove et les villages de Gaïtolovo et Tortolovo.
Les réserves, qui sont positionnées dans la région Mga, sont composées de la 96. ID, de la 5e division alpine moins un régiment, ainsi que le 502e bataillon de chars lourds composé de 23 chars (16 Panzer III, 6 Panzer IV et 1 befehlspanzer
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Préparatifs soviétiques
 
La Directive 170 703 indiquait que les troupes des front de Volkhov et de Léningrad, devaient attaquer conjointement dans les régions de Lipka, Gaïtolovo, Doubrovka, Schlisselbourg, afin de reprendre le Col de bouteille pour créer un couloir de ravitaillement terrestre pour Leningrad, indiquant que l'opération devait être terminée pour la fin janvier 1943.
La grande différence d'avec l'offensive Siniavino est principalement le lieu et la méthode de l'attaque principale.
Lors de l'offensive de Siniavino, les forces soviétiques ont attaqué au sud de la commune urbaine de Siniavino, ce qui leur a permis de cerner plusieurs divisions allemandes, mais en s'offrant aux contre-attaques de flanc. C'est d'ailleurs les contre-attaques qui ont finalement provoqué l'échec de l'offensive.
L'offensive Iskra sera menée au nord de Siniavino, plus près de la rive du lac Ladoga, éliminant les menaces d'attaques de flanc et augmentant la probabilité de succès. Toutefois, les Soviétiques ont alors abandonné l'idée d'encercler la plupart des forces allemandes dans le Col de bouteille.
L'objectif de la 67e armée est de traverser le fleuve Neva, entre le museau Nevski et Schlüsselburg, de percer les premières lignes ennemies, situées à 12 kilomètres, et se dirigeant dans la direction de Siniavino, prendre les cités ouvrières des tourbières de Nazia7 no 6 et no 1 ainsi que Siniavino et Schlüsselburg. Dans un second temps, après avoir rejoint les forces du front de Volkhov elle devait développer une offensive en direction du sud-est pour atteindre la rivière Moïka.
Du côté du front de Volkhov, l'objectif des différentes composantes de la 2e armée de choc est de percer les défenses ennemies sur une largeur de 12 km, entre Gaïtolova et Lipka, de réduire les points d'appui de la colonie de travailleurs no 8, de la forêt de Krouglaïa Grove puis dans un second temps, se diriger vers l'ouest en direction de Siniavino en se rendant maîtres des colonies de travailleurs nos 1, 5, 7 et de la ville de Siniavino. Dans un troisième temps, une autre partie des troupes de la 2e choc, après avoir fait sa jonction avec les troupes du front de Leningrad, devait prendre la colonie de travailleurs no 2 puis se dirigeant vers le sud capturer la colonie de travailleurs no 6.
L'objectif de la 8e armée était de percer les défenses à Gaïtolovo et d'avancer dans la direction de Tortolovo et Saint-Michel.
Du côté soviétique, le commandement avait une image assez détaillée de la défense ennemie grâce aux efforts du renseignement. Il réussit également à cacher à l'ennemi la direction de l'attaque principale.
Les deux fronts ont reçu plusieurs divisions d'infanterie supplémentaires ainsi que des brigades. Mais elles ont également reçu comme renforts de l'artillerie, du génie, et des unités d'hiver spécialisée comprenant 3 brigades de ski et 4 bataillons d'aérosans (aerosleigh en anglais) qui étaient vitales pour percer les lourdes défenses allemandes. Afin de s'assurer de la supériorité aérienne, qu'ils n'avaient pas eu lors de l'offensive précédente, la force aérienne comporte désormais plus de 800 avions. Les forces blindées lourdes ne pouvant pas bien être utilisées dans les terrains marécageux, elles seront principalement comme bataillons de renfort et d'appoint pour les divisions ou brigades.
Le 10 janvier, la Stavka envoie Joukov pour coordonner la bataille.
Initialement prévue pour le mois de décembre 1942, l'opération est reportée car la glace sur la Neva, le lac Ladoga et les marais n'était pas assez robuste. Un nouveau report a lieu le 1er janvier en raison du manque d'épaisseur de glace sur la Neva. L'opération débute donc le 12 janvier 1943, toutefois la glace n'est pas assez épaisse pour soutenir les véhicules lourds.
  La bataille
 
12 janvier
 
 
Avance soviétique au 12 janvier.

Dans la nuit du 11 au 12 janvier, les bombardiers de nuit soviétiques attaquent le quartier général de la division, les positions d'artillerie, les aérodromes allemands, les centres de communication et les n½uds ferroviaires afin de perturber l'organisation des défenseurs.
L'opération débute le 12 janvier à 9 h 30, après une préparation d'artillerie de 2 h 20 sur le côté ouest, 1 h 40 sur le côté est du Col de bouteille, et un tir de barrage de Katiouchas.
À 11 h 50, sur le front de Léningrad, les 136e et 268e divisions d'infanterie soviétique commencent à traverser la Neva. Chaque division a été renforcée par quatre ou cinq régiments d'artillerie et de mortier, d'un régiment de canons anti-chars et d'un ou deux bataillons de génie. L'attaque qui s'effectue sur 3 points, est également soutenue par 147 chars légers et des véhicules blindés que la Neva gelée pouvait supporter.
Les forces du front de Léningrad progressent fortement entre Schlüsselburg et Gorodok 2. Le secteur nord, est composé de la 136e division et d'un bataillon de la 61e brigade blindée. Le secteur central est composé de la 268e division et du 86e bataillon de chars.
À la fin de la journée, les troupes soviétiques qui ont brisé la défense de la 170. ID établissent une tête de pont d'environ 5 km de large sur 3 km de profondeur. À 18 h les sapeurs construisent des ponts près de Mar'ino pour permettre aux troupes de deuxième échelon et aux chars moyens et lourds d'avancer.
Toutefois les attaques plus au sud, près de Gorodok, effectuées par la 45e division infanterie de la garde (ru) et le 118e bataillon de chars ont seulement abouti à la capture de la première ligne de tranchées allemandes. L'attaque plus au nord, contre Schlisselbourg effectuée par la 86e division d'infanterie et la 61e brigade blindée a échoué, ces unités n'ayant pas réussi à traverser la Neva en raison d'une défense acharnée. En soirée, le commandement du front décide d'exploiter la tête de pont, et y transporte ces unités afin d'attaquer Schlisselbourg à partir du sud. Toutefois les diverses attaques et bombardements ont anéanti deux régiments 61e DI.
À 11 h 15, la 2e armée de choc passe à l'offensive et à 11 h 30 c'est au tour de la 8e armée. À cause des lourdes défenses et de la région marécageuse et tourbeuse même gelée, la progression des troupes soviétiques est difficile. Sur les zones nord et centrale, les 128e, 372e et 256e divisions d'infanterie soviétique réussissent à percer les défenses de la 227e division d'infanterie allemande sur 2 km mais sans parvenir à détruire les points d'appui allemands de Lipka ainsi que le point d'appui de la cité ouvrière no 8. Ce dernier a été une position défensive avec une garnison de 700 hommes et 16 bunkers.
Plus au sud, entre le point d'appui no 8 et Krouglaïa Grove, l'avance de la 327e division d'infanterie soviétique est de 1 km à 2 km seulement, tandis que plus au sud encore, les attaques effectuées par les 80e et 256e divisions d'infanterie et la 73e brigade d'infanterie navale ont seulement réussi à capturer la première ligne de tranchées allemandes défendue par la 1re division d'infanterie allemande.
Le commandement allemand a été contraint à renforcer ses défenses en déployant ses réserves dans la région toute la nuit. Un groupement tactique improvisé composée de cinq bataillons de la 96e division d'infanterie, appuyée par l'artillerie et quatre chars Tigre, s'installe à Gorodok no 2 pour renforcer la 170e division d'infanterie à l'ouest. Un autre groupe de combat de bataillons de la 96e division d'infanterie, est envoyé à Gorodok no 1 pour soutenir la 227e division d'infanterie.
 
13 au 17 janvier
 
 
Avance soviétique au 17 janvier.

Les cinq jours de combat suivants sont féroces et acharnés. L'ennemi offre une résistance acharnée, grâce à ses nombreux points d'appui défensifs. Pour cette deuxième journée, le commandement soviétique décide d'engager les troupes de deuxième échelon. L'avance soviétique est toutefois très lente en raison des lourdes défenses allemandes et de la vaillance des défenseurs. Les Soviétiques sont obligés de repousser des contre-attaques qui perturbent la conquête.
Le 13 janvier, en raison du mauvais temps l'aviation soviétique reste clouée au sol. Pour ces raisons, les Soviétiques subissent de lourdes pertes sans gain de terrain significatif. La 45e division de la garde et la 268e division d'infanterie s'élancent sur la Neva gelée. La défense allemande brise leurs assauts, mais un peu plus loin, la 61e brigade blindée et la 136e division d'infanterie réussissent à installer une tête de pont sur la rive est de la Neva, malgré la défense de fer de la 227 ID et se dirigent en direction de la cité ouvrière no 5. Pour assurer les flancs la 123e brigade d'infanterie est envoyée en direction de la cité ouvrière no 5 et la 123e division d'infanterie accompagnée de la 152e brigade blindée se dirigent en direction de Siniavino et de la cité no 6.
Sur le front de Volkhov, la 2e armée de choc lance ses forces dans la bataille. La 18e division d'infanterie et de la 98e brigade blindée attaquent en direction de la cité no 5, la 71e division d'infanterie en direction de Krouglaïa Grove sans avance significative.
Côté allemand, les défenseurs luttent avec acharnement. Les contre-attaques n'ayant pas réussi, les renforts sont constitués de Kampfgruppen. Ces groupes de combat sont formés principalement à partir des 1re et 61e de la 5e division alpine et de la SS Polizei Division.
Le 14 janvier, la météo s'améliore suffisamment pour permettre un soutien aérien et l'avance soviétique reprend, mais à un rythme lent en concentrant ses attaques à partir du front de Volkhov. Pour accélérer l'encerclement des points d'appui de Lipka, les Soviétiques utilisent, en appui de la 128e DI, la 12e brigade de ski, qui traverse le lac Ladoga, gelé, et attaque les lignes allemandes par l'arrière. Plus au sud, trois divisions d'infanterie et la 98e brigade blindée de la 2e armée de choc attaquent en direction du point d'appui no 5 où s'accrochent les Allemands du 284e régiment d'infanterie de la 96. ID venu renforcer les défenseurs. Dans le secteur de Gaïtolovo la 2e armée de choc lance les 11e, 191e, 239e divisions d'infanterie accompagnées de la 13e brigade de ski et de la 122e brigade blindée qui n'arrivent pas à percer et élargir le front au sud. Le seul succès est obtenu par la 256e division d'infanterie qui réussit à prendre la cité ouvrière no 7.
Du côté du front de Leningrad, les quatre chars restant de la 1.Kompanie de la Schwere Panzer Abteilung 502 repoussent l'assaut, à travers la Neva gelée, d'une trentaine de chars T-34. Dans le secteur de Schlisselbourg, les combats sont féroces. La 86e DI soviétique accompagnée d'un bataillon de la 61e brigade blindée attaquent par le sud pendant que la 34e brigade de ski et la 55e brigade d'infanterie, attaquent par le nord à travers le lac Ladoga gelé.
À la fin de la journée, les forces allemandes situées dans les zones de Lipka et de Schlisselbourg sont presque totalement coupées du reste de l'armée allemande.
Le 15 janvier, les Soviétiques se sont battus particulièrement contre les points d'appui 3, 4, 7 et 814 et la poche de Schlisselbourg. Les assauts répétés des forces soviétiques font craquer les défenses allemandes.
Sur le côté ouest, en fin de journée, la cité ouvrière no 3 est enfin prise par la 123e brigade d'infanterie.
Sur le côté est, la 372e division d'infanterie prend les cités ouvrières nos 8 et 4.
La 136e division d'infanterie (ru) et la 61e brigade blindée de la 55e armée venant de l'ouest et la 18e DI et la 16e brigade blindée de la 2e armée de choc venant de l'est font leur jonction au nord du point d'appui no 5, encerclant ainsi la 227. ID et deux bataillons de la 96. ID dans Schlisselbourg. Les Soviétiques concentrent alors tous leurs efforts pour réduire la poche. Leonid Govorov est promu colonel général.
Toutefois une contre-attaque de la 61. ID parvient à rompre l'encerclement et deux régiments rejoignent les troupes assiégées, mais les Soviétiques contre-attaquant également referment l'ouverture. Le général Werner Hühner, commandant la 61e division prenant le commandement des forces de la poche Schlisselbourg, organise la défense avec des Kampfgruppen. Les combats autour de Poselok no 513 font rage entre les défenseurs et la 136e division d'infanterie soviétique.
Le 16 janvier, la 18e division d'infanterie soviétique lance trois assauts sur Poselok no 5 qui sont tous repoussés.
Le 17 janvier, la 18e division d'infanterie soviétique appuyée par la 61e brigade blindée, encerclent le point d'appui après des combats d'une violence inouïe, mais les défenseurs tiennent toujours bon. Les troupes soviétiques sont à 1,5 km-2 km des points d'appui nos 1 et 5.
En fin de journée la 372e division d'infanterie prend la cité no 1.
 
18 au 20 janvier
 
 
Avance soviétique au 21 janvier.

Le 18 janvier, les combats reprennent avec la même intensité. La 123e division d'infanterie de la 67e armée soviétique et la 372e division d'infanterie de la 2e armée de choc font leur jonction à proximité du point d'appui no 1. La 136e division d'infanterie soviétique appuyée par la 61e brigade blindée entrent enfin dans le point d'appui no 5. Le blocus de Leningrad est brisé.
Les troupes allemandes situées au nord de ces jonctions, dont les plus nombreuses sont à Schlisselbourg, se retrouvent donc encerclées. Toutefois les troupes soviétiques occupant WS no 5 sont délogées par un barrage d'artillerie allemand qui permet au Kampfgruppe Hühner d'abandonner la poche de Schlisselbourg, en abandonnant son artillerie et les équipements lourds, et après de terribles combats au corps à corps, à travers la région boisée vers Siniavino, de rejoindre, les lignes allemandes plus au sud.
En début d'après-midi, les forces soviétiques nettoient Schlisselbourg et Lipka des forces allemandes et commencent à liquider le reste des forces réfugiées dans les forêts du sud du lac Ladoga.
Les 19 et 20 janvier, les débris du Kampfgruppe Hühner atteignent dans les premières lignes allemandes. L'évasion a été coûteuse pour les deux parties.
Les forces soviétiques, ayant éliminé les forces allemandes encerclées qui n'avaient pu s'échapper, continuent leur offensive vers le sud en direction de Siniavino. Cependant, la 18e armée qui avait renforcé ses positions défensives dans le secteur avec la SS Polizei Division, les 21e et 11e DI et la 28e division alpine les forces soviétiques parviennent à capturer le WS no 5, mais sont incapables d'avancer plus loin.
 
21 au 30 janvier
 
Le 21 janvier, incapables d'avancer plus loin, les Soviétiques commencent à fortifier très fortement la région pour contrecarrer toute tentative allemande d'une contre-attaque et d'un rétablissement du blocus de Leningrad.
Le 22 janvier, la construction de la ligne ferroviaire reliant Leningrad au reste du pays à travers le couloir capturé commence, conformément au plan du Comité de Défense ordonnant que la construction soit terminée dans les 20 jours. Les travaux ont été achevés en avance sur le calendrier et les trains commencent à livrer du matériel à partir du 6 février 1943.
Le 30 janvier, l'opération Iskra est officiellement terminée.
Bilan
 
 
La carte de la bataille.

L'opération Iskra est une victoire stratégique pour les forces soviétiques. Du point de vue militaire, l'opération a éliminé la possibilité de la capture de la ville. D'autre part le front de Leningrad sera désormais très bien ravitaillé, renforcé et capable de coopérer plus étroitement avec le front de Volkhov. Pour la population civile, l'opération Iskra permet le ravitaillement en nourriture ainsi que la possibilité d'évacuer plus de civils de la ville. La fin du blocus a également eu un effet stratégique, bien qu'il ait été éclipsé par la reddition de la 6e armée allemande à Stalingrad quelques jours plus tard. En effet, le char Tigre, capturé intact par les Soviétiques lors de cette bataille, est évacué par les forces soviétiques pour être étudié.
Cette victoire conduit à des promotions pour Leonid Govorov, qui est promu, le 15 janvier, au grade de colonel-général et Joukov, qui est promu, le 18 janvier, maréchal de l'Union soviétique. En outre Govorov et Meretskov sont décorés, le 28 janvier, de l'ordre de Souvorov 1re classe. Les 136e et 327e divisions d'infanterie sont promues et deviennent les 63e et 64e divisions de la garde, alors que la 61e brigade blindée devient la 30e brigade blindée de la garde.
Du côté allemand, faute de renforts suffisants, le commandement du groupe d'armées Nord prit la décision de raccourcir la ligne de front, en évacuant les saillants de Demiansk et de Rjev. Le saillant de Demiansk qui resta tout au long 1942, malgré son encerclement pendant quelques mois, était une importante tête de pont stratégique. Ce saillant avec celui de Rjev, également évacué au printemps 1943, pouvaient potentiellement être utilisés pour encercler un grand nombre de forces soviétiques. Cependant, dans la situation qui s'était développée, leur conservation n'était plus possible.
Malgré ces conditions, la Stavka savait que l'opération Iskra était incomplète, car le couloir qui avait été ouvert était étroit et il était encore à portée de l'artillerie allemande ; les hauteurs stratégiques de Siniavino qui étaient ainsi encore sous contrôle allemand. Joukov planifia une opération beaucoup plus ambitieuse nommée offensive Polyarnaya Zvezda (« Étoile polaire »). L'opération avait pour but de vaincre de façon décisive de groupe d'armées Nord, mais elle échoua dès le début. Les forces soviétiques réalisèrent, en 1943, plusieurs autres offensives dans la région, élargissant lentement le couloir, avant de capturer Siniavino en septembre. Toutefois, la ville était encore soumise à un siège partiel. Les bombardements aériens et d'artillerie durèrent jusqu'en janvier 1944, lorsque les lignes allemandes furent percées par l'offensive Leningrad–Novgorod, levant totalement le siège.
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Iskra
 
 
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Tags : Opération Iskra, Opération, 12 janvier 1943, 12 janvier, 1943, Guerre, Seconde guerre mondiale, URSS
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#Posté le mercredi 12 janvier 2022 04:00

Modifié le mercredi 12 janvier 2022 04:11

Bataille de W½rth-Fr½schwiller (1793)

 
Bataille de W½rth-Fr½schwiller (1793) 
 
Dagobert Sigmund von Wurmser.

 
 
Les prémices
À l'automne 1793, le Comité de salut public pousse les armées de l'Est à lancer la contre-offensive contre les Autrichiens et les Prussiens vers le Rhin afin de récupérer des territoires riches et ainsi de trouver des vivres pour le pays qui connaît de grosses difficultés alimentaires. Le dégagement de Landau, encerclée, devient le leitmotiv : les troupes avancent en criant « Landau ou la mort ! »
 
Du 22 au 29 novembre, Lazare Hoche, poussé par le Comité, décide d'attaquer Kaiserslautern avec son armée de la Moselle. Mais, mal informées sur l'ennemi, ses armées errent jusqu'au 30 où elles sont bloquées par l'artillerie prussienne. Les Français reculent sur Pirmasens et Deux-Ponts. Hoche sait à présent qu'il a besoin de l'appui de l'armée du Rhin de Pichegru.
 
Hoche pense que pour dégager Landau, il vaudrait mieux attaquer sur la Moder afin de repousser Wurmser et appuyer Pichegru.
 
Hoche sait que Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel et les Prussiens se sont retirés de l'Eberbach sans prévenir Wurmser, à la tête des Autrichiens. Hoche voit là une occasion d'attaquer les Prussiens dont le flanc est à découvert.
 
Pendant ce temps-là, Landau assiégée résiste toujours. Mais Dentzel, représentant du peuple, et le commandant de la place Labaudère font savoir qu'ils ne résisteront plus très longtemps. Après avoir mis en état de défense Pirmasens, sa base arrière, Hoche divise son armée en deux parties : l'une doit tenir l'Eberbach et être prête à reprendre la direction de Kaiserslautern et l'autre s'engage le 8 décembre par Bitche dans la vallée de la Zinsel. Taponnier s'empare de Niederbronn le 13, tandis qu'une division forte de 10 000 hommes franchit les gorges de la Lauter.
 
 
Lazare Hoche.
 

La bataille
 
Le 22 décembre, Hoche réunit toutes ses troupes et décide de passer à une offensive massive entre Reichshoffen et Fr½schwiller, là où sont positionnées les troupes autrichiennes du général Hotze.
 
En pleine tempête de neige, Hoche donne ses derniers ordres quand un boulet tranche en deux l'arbre sous lequel il se tient. Impassible, il continue son discours. Un deuxième boulet tue son cheval et le fait tomber : « Ces messieurs voudraient sans doute me faire servir dans l'infanterie ! ».
 
Le brouillard succède à la neige, ce qui complique la tâche des troupes révolutionnaires dans l'assaut des redoutes ennemies à triple étage. 20 pièces d'artillerie crachent le feu et répandent le sang dans les rangs des lignards. Pour soutenir le moral des jeunes troupes, Hoche enfourche son cheval et sillonne les avants des bataillons en hurlant : « Allons camarades, les canons à six cents livres la pièce ! ». Les grenadiers reprennent alors leur marche en avant en clamant : « Adjugé ! Général... À nous les canons ! ». Les redoutes autrichiennes sont emportées à la baïonnette.
 
Ceci va coûter très cher au trésor de l'armée, car Hoche tient ses promesses : le 3e hussards reçoit 3 000 livres pour 6 pièces ; le 14e dragons, 2 400 pour 4 pièces ; le 2e bataillon du 55e de ligne également 2 400 pour 4 pièces ; et le 4e bataillon du Bas-Rhin également 2 400 pour 4 pièces ; soit 18 pièces prises à l'ennemi.
 
Les conséquences
 
Sidéré par l'ampleur de la victoire les commissaires écrivirent au Comité : « Il serait trop long de vous détailler les prodiges de valeur de nos braves soldats. »
 
Les Autrichiens sont obligés de lâcher leur position sur la Moder. Il s'agit donc de ne pas relâcher l'étreinte. Il paraît évident sur place comme à Paris qu'il faut regrouper temporairement les armées du Rhin et de la Moselle présentes en Basse Alsace. La chose sera faite trois jours plus tard, le 25 décembre, à Soultz-sous-Forêts où Hoche obtient le commandement provisoire de l'armée de Rhin-et-Moselle.
 
Le 27 décembre, Hoche met les armées alliées en déroute au Geisberg, près de Wissembourg, ce qui dégage la route de Landau. La ville est libérée le 31 décembre 1793.
 
 
Le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel.
 

Clin d'½il de l'Histoire
 
77 ans plus tard, en 1870, deux batailles importantes auront lieu aux mêmes endroits : le 4 août au Geisberg et le 6 août à W½rth-Fr½schwiller.



 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_W%C5%93rth-Fr%C5%93schwiller_(1793)
 







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Tags : Bataille de W½rth-Fr½schwiller, Bataille, 1793, Guerre
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#Posté le mercredi 22 décembre 2021 05:30

Régime de Vichy

 
Régime de Vichy
 
 
Drapeau officiel
 
 
Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique d'essence dictatoriale, xénophobe, antisémite et traditionaliste dirigé par le maréchal Philippe Pétain, qui assure le gouvernement de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant l'occupation du pays par le Troisième Reich. Le régime est ainsi dénommé car le gouvernement siégeait à Vichy, située en zone libre.
 
Après le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, par l'Assemblée nationale (réunion de la Chambre des députés et du Sénat), la mention « République française » disparaît des actes officiels ; le régime est dès lors désigné sous le nom d'« État français ». Du fait de son aspect particulier dans l'histoire de France, de son absence de légitimité et du caractère générique de son nom officiel, le régime est le plus souvent désigné sous les appellations « régime de Vichy », « gouvernement de Vichy », « France de Vichy » ou simplement par métonymie « Vichy ».
 
Les Allemands, qui occupent d'abord le Nord et l'Ouest du territoire national et, à partir du 11 novembre 1942, avec les Italiens, la métropole tout entière, laissent l'administration française sous l'autorité d'un gouvernement français installé à Vichy, dans le sud-est de l'Allier, et dirigé par Pétain. Nommé le 17 juin 1940, en pleine débâcle, président du Conseil par le président Albert Lebrun, Pétain se substitue en juillet 1940 au président de la République, qui, bien que n'ayant pas démissionné de son mandat, se retire de la fonction, Pétain se nommant lui-même « chef de l'État français », puis met en ½uvre une politique de collaboration avec les nazis et instaure des lois antisémites.
 
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, cette collaboration prend plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, d'ecclésiastiques catholiques, et d'opposants politiques (notamment communistes), rafles de Juifs français et étrangers, réfugiés en France avec la montée du nazisme dans les années 1930, sur le territoire métropolitain, remis aux Allemands et déportés. Sur le plan militaire, le régime n'est pas un allié officiel du Troisième Reich mais le sixième gouvernement Laval reconnaît la Légion des volontaires français (LVF) comme une association d'utilité publique et contribue aussi à l'effort de guerre allemand au moyen de la collaboration de son industrie militaire. Il fournit en outre à l'occupant une force armée supplétive de répression en métropole, avec la Milice française, responsable d'exactions meurtrières sur tout le territoire. Au regard du peu de troupes d'occupation allemandes réparties sur un territoire aussi grand que la France, l'ordre nazi n'aurait pu s'exercer sans la totale implication de toute la machine étatique, policière et administrative française alors sous les ordres du régime de Vichy, ce qui reste un exemple unique dans les pays d'Europe occupés.
 
Considérant que la République française n'a jamais cessé d'exister, le général de Gaulle déclare le régime de Vichy « illégitime, nul et non avenu » à la Libération à l'été 1944. La responsabilité de l'État français dans la persécution et la déportation des Juifs durant l'occupation n'est reconnue qu'en 1995 par Jacques Chirac.
 
 
   https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_Vichy


 
 


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#Posté le mardi 15 mars 2022 05:00

Un taxi pour Tobrouk

 
 
 
 
 
 
 
 
 Un taxi pour Tobrouk
 
 
 
Un taxi pour Tobrouk est un film français réalisé par Denys de La Patellière, sorti en 1961.
Le film commence par une présentation de la nuit du réveillon de Noël 1941 et comment les divers personnages du film la fêtent :
le capitaine Ludwig von Stegel quitte sa famille dans son château de Poméranie ;
le brigadier Théo Dumas est accueilli par une famille anglaise à Londres tout en pensant à son bistrot du faubourg Montmartre ;
François Jonsac quitte sa grand-mère à Ablis pour rejoindre Londres après « s'être toujours ennuyé » ;
Samuel Goldmann quitte la France à bord d'un bateau pour éviter les persécutions antisémites ;
Paolo Ramirez, condamné à mort, prépare son évasion de prison.

Un taxi pour Tobrouk
 
Le film se poursuit en octobre 1942 à Tobrouk dans la Libye occupée par les Allemands. On retrouve un commando du LRDG des FFL qui vient de perpétrer une attaque contre une position allemande. Le lieutenant qui les commandait a été tué : les quatre hommes restants se retrouvent livrés à eux-mêmes.
 
À bord de leur véhicule, le commando se dégage de Tobrouk en direction d'El-Alamein, mais se perd dans le désert. Il est survolé par un avion allemand et décide de masquer sa nationalité, sachant que les Allemands ont capturé beaucoup de véhicules anglais. L'appareil, pourtant allemand, n'attaque pas le véhicule et ses occupants. C'est alors que Ramirez tire sur l'avion à la mitrailleuse. Il le touche, mais l'avion a le temps d'incendier le véhicule. Le commando essaie de sauver « la radio, la flotte », mais en vain.
 
Dès lors, c'est la fin. Sans vivres, ni eau, ni radio. Le commando se sépare : les durs (Dumas et Ramirez) décidés à marcher pour tout tenter ; les intellectuels (Jonsac et Goldmann) décidés à attendre la mort sur place. Finalement, ils partent tous les quatre sans but précis à la recherche de ce qui pourrait les sauver.
 
Après une longue marche, ils découvrent les traces d'un véhicule. Ils les suivent et surprennent une patrouille allemande. Bien embusqués, ils abattent les quatre soldats allemands, se dirigent vers la voiture. C'est alors qu'ils découvrent un officier allemand (von Stegel) qui a échappé au massacre. Après avoir enterré les soldats allemands, ils partent pour rallier les lignes anglaises avec leur prisonnier.
 
Le capitaine von Stegel prévient le commando qu'ils se dirigent vers une zone de sables mouvants,; ceux-ci ne l'écoutent pas et s'ensablent. À court d'essence, ils se rapprochent des lignes allemandes. Réussissant à s'intégrer à un convoi ennemi pour se ravitailler et ayant au préalable assommé von Stegel, ils échappent à la menace d'un prisonnier français qui, reconnaissant Goldmann, crie instinctivement son nom.
 
Les Français quittent la colonne allemande et poursuivent leur route. Lors d'un nouvel ensablement, le capitaine von Stegel s'empare du véhicule, fait prisonniers les quatre Français et retourne vers Tobrouk. À présent au volant, le brigadier ensable volontairement le véhicule et les quatre Français refusent de le dégager. Il s'ensuit une très longue période d'observation. Le capitaine seul contre quatre finit par s'endormir et les quatre Français reprennent le contrôle de la situation.
 
Par hasard, ils se retrouvent à devoir traverser un champ de mines et de barbelés en plein désert. Une fois engagés, ils hésitent à poursuivre et reculent sur leurs traces. Descendus tous deux du véhicule, l'Allemand évite alors à Dumas de sauter lui aussi sur une mine, puis Jonsac, descendu à son tour pour aider Dumas, est victime de l'explosion de l'un de ces engins, se trouvant de la sorte grièvement blessé.
 
À proximité d'El Alamein, ils s'arrêtent pour faire une piqûre à François. Le brigadier en arrive à ne plus vouloir remettre l'officier allemand aux autorités et réfléchit un peu à l'écart du groupe aux moyens de le laisser s'enfuir. Pendant ce temps, non loin, un blindé allié repère le véhicule allemand, qu'il détruit par un coup au but, tuant les quatre rescapés. Dumas est seul survivant.
 
Le film se termine avec le défilé de la victoire, où le brigadier Dumas, ému au souvenir de l'équipée, se fait vertement reprendre par un spectateur pour avoir gardé sa casquette au passage des troupes. « Excusez-moi, je pensais à autre chose », répond-il.
 
 
 

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Fiche technique

Titre : Un taxi pour Tobrouk
Réalisation : Denys de La Patellière
Scénario : Denys de La Patellière et René Havard, adapté du roman de ce dernier
Dialogues : Michel Audiard
Assistant réalisateur: Pierre Granier-Deferre
Photographie : Marcel Grignon
Décors : Paul-Louis Boutié
Montage : Jacqueline Thiédot
Musique : Georges Garvarentz et Charles Aznavour (pour « La Marche des Anges » sur la mélodie de Les Anges dans nos campagnes)
Affichiste : Clément Hurel
Société de production : Gaumont
Pays d'origine : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne
Langue : français, anglais, allemand
Format : noir et blanc procédé Dialyscope - Format 35 mm - 2,35:1 - mono
Genre : drame
Durée : 95 minutes
Lieu de tournage : désert de Tabernas, Province d'Almería (Andalousie, Espagne)
Date de sortie :
 France : 10 mai 1961
 
Distribution

Lino Ventura: brigadier Théo Dumas
Charles Aznavour: Samuel Goldmann
Hardy Krüger : capitaine Ludwig von Stegel
Maurice Biraud : François Jonsac
Germán Cobos : Paolo Ramirez
Roland Ménard : le narrateur
 
Autour du film
Commentaires

Dialogué par Michel Audiard, ce film montre l'absurdité des situations qui se créent pendant une guerre dès que les soldats discutent, et que la guerre ne règle évidemment pas. Pour certains critiques, l'antimilitarisme est le fil conducteur du film.
Les échanges entre l'officier et les hommes du rang, entre l'Allemand et les Français, se teintent finalement d'une camaraderie sincère. Cette dernière est facilitée par leur commune étoffe de soldats et par un destin commun. Elle les place à égalité face aux risques de la guerre, comme le montre le dénouement de l'histoire.
Lino Ventura et Charles Aznavour sont entourés de trois seconds rôles aussi bons acteurs. Savoir qui va finalement l'emporter, de l'Allemand ou des Français, reste délicieux à voir : ce huis clos en plein désert sera vraiment une révélation pour ces hommes.
L'½uvre, qualifiée d'antimilitariste, est en partie inspirée par une histoire vraie : celle vécue par deux soldats allemands et danois, ennemis s'associant pour survivre en 1943 au c½ur du Groenland où ils s'étaient égarés
 
Sources d'inspiration
 
Le film est une adaptation du roman éponyme de René Havard, qui s'est sans doute inspiré de plusieurs éléments réels de la guerre du désert :
Après une mission réussie contre le fort italien de Mourzouk, des patrouilles du Long Range Desert Group sont prises en embuscade. Quatre soldats britanniques, leur véhicule ayant été détruit, décident de rejoindre une base française située au sud de leur position, à plus de 320 km. Ils passent dix journées à pieds dans le désert
D'après Pierre Bellemare, Un taxi pour Tobrouk serait la version fortement modifiée d'une histoire réelle de deux soldats danois et allemand s'étant perdus lors d'une poursuite au Groenland en 1943 puis ayant fait le chemin de retour, à demi-morts, ensemble
Les actions des parachutistes des forces françaises libres incorporés dans le Special Air Service britannique (Bataillons d'Infanterie de l'Air) qui furent chargés d'effectuer des sabotages sur les arrières de l'Afrika Korps, commandé par le général Rommel jusqu'en août 1942 (le film se déroule en octobre 1942), durant la dernière phase de la guerre du désert en 1942-1943. Ils neutralisèrent notamment des bases aériennes allemandes en détruisant des avions au sol ; ces raids de commandos se faisaient en parcourant des centaines de kilomètres en jeeps à travers le désert.
Théo Dumas, le personnage joué par Lino Ventura informe ses trois compagnons que le v½u du lieutenant qui vient d'être tué au combat était d'aller à Ploërmel, Morbihan, il ajoute : « On n'y est pas encore ! » Un hommage probable au parachutage, en juin 1944, d'un bataillon de SAS français sur le maquis de Saint-Marcel près de Ploërmel, dans le cadre du débarquement en Normandie

Tournage

Le film n'a pas pu être tourné en Afrique du Nord en raison du refus des compagnies d'assurance face à l'instabilité qui régnait avant l'indépendance algérienne. Il a donc été réalisé dans une région désertique du sud-est de l'Espagne près d'Almeria.
Dans l'impossibilité de disposer de matériel militaire, les camions allemands ont été reconstitués à partir de transporteurs de légumes. Quant aux chars, il s'agit de tracteurs recouverts de décors en placoplâtre.

Remarque

Le personnage de Lino Ventura est appelé par le grade de « brigadier » alors qu'en tant que fusilier marin il devrait être normalement appelé « quartier-maître ». Cette confusion pourrait provenir du fait que ses trois autres camarades viennent de l'Armée de terre, notamment Jonsac, issu des Hussards, qui utilisent cette appellation de grade comme le font les soldats des armes dites « à cheval ».
Lors d'une séquence, Jonsac, le personnage joué par Maurice Biraud, parle à Goldmann, celui joué par Charles Aznavour, de la rue Monsieur-le-Prince à Paris, faisant ainsi référence à la rue où le chanteur français a vu le jour le 22 mai 1924.

Distinction

Le film a été vu par 4 946 000 spectateurs, et a reçu le Grand prix du cinéma français 1961.
 

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_taxi_pour_Tobrouk
 https://youtu.be/i5I2m5NiIE4
   
 
 


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Tags : Un taxi pour Tobrouk, Cinéma, Film, Drame, Guerre, 10 mai 1961, 10 mai, 1961, Lino Ventura, Charles Aznavour, Hardy Krüger, Maurice Biraud, Germán Cobos, Roland Ménard
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#Posté le mercredi 02 mars 2022 11:00

Le massacre de Lidice

 
Le massacre de Lidice
 
Le 10 juin 1942, un détachement de la septième division SS « Prince Eugène », commandé par le Hauptsturmführer Rostock (de), cerne le village.
Les 184 hommes âgés de plus de 16 ans qui y habitent et une partie des femmes sont fusillés. Les autres femmes sont déportées à Ravensbrück, d'où une bonne partie d'entre elles reviendra.
Quant aux 105 enfants du village, leur sort est différent. Une dizaine d'entre eux, dont le type physique correspond aux critères nazis de la « race aryenne », sont placés dans des familles allemandes pour être rééduqués, selon le programme du Lebensborn. Les autres sont d'abord déportés à Łódź, puis envoyés au camp d'extermination de Chełmno, où ils périssent dans les camions à gaz. Seuls 17 survivront.
Le lendemain du massacre, les nazis font venir 30 déportés juifs du camp de concentration de Theresienstadt, situé à une quarantaine de kilomètres au nord, et leur font creuser une fosse commune pour y enterrer les cadavres des victimes6.
Après le massacre et les déportations, les nazis font en sorte d'éliminer toute trace de l'existence même du village, qui est d'abord incendié. Puis en quelques mois de travaux, le terrain est nivelé à la dynamite, les pierres enlevées, l'étang comblé, la route et la rivière détournées, tandis que le cimetière est vidé de ses morts7.
Pour justifier le massacre, les nazis accusent les habitants d'avoir soutenu les auteurs de l'attentat contre Reinhard Heydrich. En réalité, les liens entre Lidice et la Résistance sont assez flous : deux officiers originaires du village se seraient enfuis à l'étranger ; une lettre saisie par les nazis indiquerait que son auteur, venu de Lidice, avait décidé de rejoindre la Résistance. Les nazis ne surent jamais s'il y avait eu un lien entre l'auteur de la lettre et les assassins de Reinhard Heydrich. Lidice servit de bouc émissaire.
 
Reconstruction du « Nouveau Lidice »

En 1945, trois ans après le massacre, le gouvernement tchécoslovaque s'engage à reconstruire le village lors des cérémonies de commémoration. La première pierre est posée en 1947, et la construction des premières maisons commence en mai 1948, grâce à l'aide de volontaires venus de toute la Tchécoslovaquie. La vie finit par y reprendre son cours en 1949
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lidice
 



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Tags : Lidice, Tchéquie, 10 juin 1942, 10 juin, 1942, Massacre, Seconde guerre mondiale, Guerre
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