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38 articles taggés Guerre

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France libre

France libre

 
La France libre est le régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son  appel du 18 juin 1940. La veille, le lundi 17 juin, face à la progression allemande, Philippe Pétain, chef du gouvernement de la IIIe République avait appelé l'armée française à cesser les combats pendant les négociations de l'armistice avec les Allemands, qui les signèrent cinq jours plus tard, le samedi 22 juin.
 
Quelques semaines plus tard, le lundi 10 juillet, l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vota une loi constitutionnelle en vue de rédiger une nouvelle constitution et délégua les pleins pouvoirs constituants à Pétain. Le lendemain, Pétain se déclare, par le premier des actes constitutionnels de Vichy, « chef de l'État français » (régime de Vichy).
 
Ce même mardi, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).
 
Le 13 juillet 1942, la « France libre » est renommée « France combattante » par le Comité national français pour marquer l'adhésion de la France libre et « des groupements qui à l'intérieur du pays participaient activement à la résistance »
 
Le 3 juin 1943, la France libre (France combattante) devint l'une des composantes du Comité français de Libération nationale (CFLN). La capitale de la France libre est alors transférée de Brazzaville à Alger. La séance inaugurale de cette Assemblée se tient au palais Carnot d'Alger le 3 novembre 1943. La même année, le 1er août 1943, les Forces françaises libres (FFL) devinrent l'Armée française de la Libération.
 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/France_libre
 
 


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Tags : France libre, Général de Gaulle, Appel du 18 juin 1940, 18 juin 1940, 18 juin, 1940, Philippe Pétain, Régime de Vichy, Seconde guerre mondiale, Guerre
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#Posté le dimanche 27 mars 2022 04:00

Armistice de 1940

 
 Armistice de 1940
 
 
Le 21 juin 1940, Hitler (la main au côté), accompagné de hauts dignitaires nazis et d'officiers généraux, regardant la statue du maréchal Foch avant d'entrer dans le wagon (garé à droite) pour le début des négociations de l'armistice, signé le lendemain en son absence.
 
 

 

L'armistice du 22 juin 1940, cette fois-ci demandé par la France à l'Allemagne après la bataille de France, est signé par la volonté de Hitler dans cette même voiture historique que l'on place exactement au même endroit qu'en 1918, montrant ainsi l'esprit de revanche de Hitler envers la France : selon lui, elle avait humilié l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale. Hitler se venge ainsi du diktat de Versailles.
 
 
 
Signature de l'armistice le 22 juin 1940. Sur le côté gauche de la table, le général Keitel ; sur le côté droit de la table, la délégation française avec le général Huntziger (en uniforme clair, saisissant un document) entouré du général d'aviation Bergeret (au fond) et du vice-amiral Le Luc (de profil au premier plan).
 
 
Pour ce faire, le 20 juin, l'organisation Todt casse une partie du bâtiment qui abritait le wagon pour pouvoir déplacer la voiture et la replacer sur la clairière à une centaine de mètres de là, débarrassée de ses drapeaux alliés. Le monument où figure l'aigle allemand foudroyé est recouvert du drapeau nazi. Le 21 juin 1940, Hitler, plusieurs hauts dignitaires allemands et l'interprète Schmidt montent dans la voiture pour le premier jour des négociations d'armistice, Hitler n'assistant qu'à la lecture du préambule. L'armistice est signé le lendemain 22 juin à 18 h 52 par le général Keitel pour l'Allemagne et le général Huntziger, chef de la délégation française
 
Sur ordre de Hitler, le site de la clairière de Rethondes est arasé, les monuments démontés et la zone labourée et cultivée.
 
 


 https://fr.wikipedia.org/wiki/Wagon_de_l%27Armistice#Armistice_de_1940
 


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Tags : Armistice de 1940, 21 juin 1940, 21 juin, 1940, Armistice, Seconde guerre mondiale, Guerre
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#Posté le lundi 28 mars 2022 05:30

La bataille d'Arras

 
La bataille d'Arras 
 
 
La bataille d'Arras s'est déroulée le 21 mai 1940 durant la bataille de France entre les armées franco-britanniques et la Wehrmacht. Les Alliés rencontrèrent un succès mitigé.
La contre-attaque d'Arras était une tentative alliée de contrecarrer l'avancée allemande qui se dirigeait vers le nord de la France.
En mai 1940, pendant la première partie du Westfeldzug, l'armée allemande (Wehrmacht) avait envahi une partie du nord-est de la France. Le 18 mai, Cambrai tombe aux mains des Allemands ainsi que Saint-Quentin tandis que Péronne l'est bientôt, les restes de la 9e armée française et le général Giraudsont faits prisonniers par l'ennemi.
 
Le plan britannique dont l'idée d'origine germe lors de la conférence d'Ypres était donc d'effectuer une contre-attaque à partir d'Arras afin de retarder le Blitzkrieg des forces allemandes.

Ordre de bataille
Forces alliées
 Royaume-Uni :
5e division d'infanterie (5th Infantry Division) ;
50th Northumbrian Infantry Division ;
1re brigade de chars (1st Army Tank Brigade).
 France :
60 chars de combat de la 3e division légère mécanique.
Forces allemandes
 Reich allemand :
Régiment Grossdeutschland
7e Panzerdivision
SS-Totenkopf-Division (motorisée)
 
Déroulement de la bataille

Le 21 mai 1940, deux colonnes (nom de code Frankforce), composées de 58 Matilda Mark I, de 16 Matilda Mark II et de 14 chars légers Vickers MK VI, soutenus par 2 000 soldats avancèrent vers le sud d'Arras. Ils progressèrent rapidement rencontrant peu de résistance et en prenant un certain nombre de prisonniers de guerre allemands. Toutefois, ils se heurtèrent très vite à de l'artillerie lourde (8,8 cm Flaket obusiers 10,5 cm leFH18) et à de l'infanterie. L'avancée britannique fut donc stoppée au prix de lourdes pertes chez les Allemands.
 
Les Allemands en profitèrent pour lancer une offensive sur Arras mais furent stoppés par des blindés français de la 3e division légère mécanisée. Les forces françaises firent prisonniers de guerre environ 400 soldats allemands et détruisirent un certain nombre de chars allemands. La riposte française fut si féroce que le commandant en chef de la 7e Panzerdivision, Rommel, estima qu'il avait été attaqué par 5 divisions françaises.
Ce n'est qu'avec le soutien aérien de la Luftwaffe que Rommel arriva à repousser les blindés français dans la soirée du 21 mai.

Conséquences

Le succès de la contre-attaque française permit à l'armée française d'établir des lignes de défense à l'ouest de Dunkerque. Ainsi, les troupes allemandes arrêtèrent leur progression le 24 mai 1940 sur le fleuve Aa avant de progresser vers Dunkerque, ce qui permit de retarder leur Blitzkrieg de quelques jours.

 
 


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#Posté le samedi 26 mars 2022 04:00

Appel du 21 mai 1940 : Charles de Gaulle

 
 
Appel du 21 mai 1940 : Charles de Gaulle
 
 
C'est la guerre mécanique qui a commencé le 10 mai. En l'air et sur la terre, l'engin mécanique - avion ou char - est l'élément principal de la force.

L'ennemi a remporté sur nous un avantage initial. Pourquoi ? Uniquement parce qu'il a plus tôt et plus complètement que nous mis à profit cette vérité.

Ses succès lui viennent de ses divisions blindées et de son aviation de bombardement, pas d'autre chose ! Eh bien ? nos succès de demain et notre victoire - oui ! notre victoire - nous viendront un jour de nos divisions cuirassées et de notre aviation d'attaque. Il y a des signes précurseurs de cette victoire mécanique de la France.

Le chef qui vous parle a l'honneur de commander une division cuirassée française. Cette division vient de durement combattre ; eh bien ! on peut dire très simplement, très gravement - sans nulle vantardise - que cette division a dominé le champ de bataille de la première à la dernière heure du combat.
 
 
Tous ceux qui y servent, général aussi bien que le plus simple de ses troupiers, ont retiré de cette expérience une confiance absolue dans la puissance d'un tel instrument.

C'est cela qu'il nous faut pour vaincre. Grâce à cela, nous avons déjà vaincu sur un point de la ligne. Grâce à cela, un jour, nous vaincrons sur toute la ligne.
 


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#Posté le jeudi 24 mars 2022 05:00

La bataille de Saint-Valery

La bataille de Saint-Valery



 
Le centre-ville fut presque entièrement détruit par les bombardements lors du siège de la ville, du 10 au 12 juin 1940. En effet, dès le 10 juin, la 7e Panzerdivision menée par Rommel perce jusqu'à la Seine les positions du 9e corps d'armée français du général Ihler ainsi que de la 51e division d'infanterie (Highland) du major-général Fortune, et les isole. Rommel, devinant l'intention des Alliés de s'embarquer pour l'Angleterre fait encercler Fécamp le 10 juin. Par ses tirs d'artillerie, il oblige la Navy à s'éloigner : deux de ses navires sont endommagés. Les troupes alliées se replient sur Saint-Valery-en-Caux, dernier port de la poche. Le 11, Rommel fait pilonner la ville et le port de Saint-Valery-en-Caux. Le général André Berniquet, commandant la 2e division légère de cavalerie, y perd la vie. Lors de cette journée, les Alliés opposent une résistance tenace, afin de pouvoir embarquer un maximum de troupes dans l'hypothèse de l'arrivée de la Royal Navy. Un épais brouillard empêche tout embarquement de nuit. Au matin du 12 juin, le cargo armé français le Cérons engage un duel avec les canons allemands juchés sur la falaise d'amont de Saint-Valery. Après avoir détruit deux canons de 105 mm allemands, le patrouilleur est coulé. Le cargo français réquisitionné Granville est touché par un obus de char allemand et coule au large de Paluel. Rommel accepte la reddition du général Ihler en début de soirée sur la place détruite de la ville.
 
La 7e Panzer a dû mobiliser tous ses moyens pour réduire la défense franco-écossaise mais est récompensée par la prise de douze généraux alliés dont Ihler et le major-général Victor Fortune commandant la 51e division d'infanterie (Highland). En outre, entre douze mille et vingt-six mille soldats, dont au moins huit mille Britanniques, une centaine de canons, cinquante-huit blindés légers et trois cent soixante-huit mitrailleuses, ainsi que des milliers de fusils et de camions sont capturés par l'armée allemande. À la suite de la bataille de Saint-Valery, Rommel écrira à sa femme :
 
« Très chère Lu,
Ici, la bataille est terminée. Un commandant de corps d'armée et 4 commandants de division se sont présentés à moi aujourd'hui sur la place du marché de Saint-Valery, contraints par ma division à se rendre. Moments merveilleux ! »
— Erwin Rommel, 12 juin 1940.
Saint-Valery-en-Caux sera libérée par les Alliés le 11 septembre 1944.
 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valery-en-Caux#La_bataille_de_Saint-Valery

 


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#Posté le vendredi 25 mars 2022 05:00

Archives secrètes de La Charité-sur-Loire

Archives secrètes de La Charité-sur-Loire

Les archives secrètes de La Charité-sur-Loire sont les archives secrètes du Grand quartier général français (GQG) découvertes par hasard le 19 juin 1940, en pleine déroute française, par les troupes allemandes, dans un train abandonné à La Charité-sur-Loire (voir : affaire de La Charité-sur-Loire).
  Historique
 
Après la percée du front de l'Aisne le 9 juin 1940 et l'occupation de Rouen, le GQG effectue un mouvement de repli de La Ferté-sous-Jouarre à La Charité-sur-Loire.
Devant l'avancée allemande, le Quai d'Orsay et le GQG font transporter loin de Paris leurs archives et documents diplomatiques secrets, qui arrivent pour une partie dans 5 camions à Montrichard le 10 juin, une autre partie arrivant par train à Briare le 15 juin. Ce dernier envoi est séparé en 5 échelons : le premier échelon transportant des archives par camions et 4 autres par train, ayant pour départ Gien, qui devaient passer par Briare et La Charité-sur-Loire pour être ensuite dirigés vers Vichy.
Le dernier train, qui devait partir le 16 juin à 0 h 10, ne part qu'à 7 h 45 en raison de difficultés techniques. L'encombrement des voies rendant la marche extrêmement lente, il n'arrive à La Charité-sur-Loire qu'à 15 h, où il se trouve bloqué par les attaques de l'aviation allemande contre les ponts ferrés de la région. À 18 h 45, les blindés allemands arrivent à la gare et se saisissent du train
Ils alertent alors le général-major Ulrich Liß (de) (Ulrich Liss), chef de la 3e section du GIc, l'un des services secrets de la Wehrmacht, qui fouille minutieusement le convoi et s'empare d'un butin stupéfiant : des documents confidentiels et secrets qui auraient dû être détruits, et dont le contenu est ensuite envoyé par l'occupant à Berlin.
 
Contenu des archives
 
Le volume 4 tome II des Documents diplomatiques français de 1940, publié par le ministère des Affaires étrangères, indique que la liste des documents saisis a été dactylographiée le 5 novembre 1940 sous le no 476/CFT. Parmi ces documents on peut citer :
le texte d'accord de la coopération de l'armée française avec l'armée belge daté du 9 novembre 1939 ;
le détail de la couverture des troupes de l'Escaut daté du 15 novembre 1939 ;
le programme d'action et les identités des agents spéciaux français en Roumanie, dirigés par Léon Wenger de la Pétrofina, chargés de détruire les installations pétrolières ravitaillant le Reich ;
les codes utilisés par les Alliés ;
une note confidentielle sur la conduite de la guerre, en particulier sur l'attitude à observer envers les pays neutres aidant l'Allemagne nazie comme la Suède en l'occurrence ;
une convention militaire française, secrète, avec la Suisse :
dans cette convention datée du 14 avril 1940, le général Georges, commandant du front nord, demande au général Gamelin de constituer un groupe de neuf divisions qui coopéreront avec la Suisse ;
en date du 20 mai 1940, le général Prételat fait allusion au détachement formé par les 13e, 27e division d'infanterie et la 2e brigade de spahis du 7e corps de la 8e armée, chargé de prendre contact avec l'aile gauche de l'armée suisse, vers Bâle dans la trouée de Gempen.
 
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Archives_secr%C3%A8tes_de_La_Charit%C3%A9-sur-Loire


 
 


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#Posté le mercredi 23 mars 2022 08:00

Installation des troupes allemandes


 
Installation des troupes allemandes




Défilé de Panzers à Paris sur les Champs-Élysées en 1941. Les chars sont des Somua S-35 et Hotchkiss H-35/39 (2e rang) français capturés, que l'armée allemande a réutilisés en les réimmatriculant.
 





Les troupes allemandes entrent dans Paris le 14 juin 1940. Le drapeau à croix gammée flotte sur la tour Eiffel. Von Bock descend les Champs Élysées avec ses troupes.
Dès leur arrivée, les Allemands marquent leur empreinte dans une ville déclarée ville ouverte et qui n'est dès lors plus défendue, et amputée des deux tiers de sa population (il ne reste qu'un million de personnes) et de son gouvernement (installé en Touraine puis à Bordeaux). L'historienne Christine Levisse-Touzé dit, à propos des nouveaux occupants : « ils marquent leur territoire symboliquement en remplaçant les drapeaux tricolores par l'oriflamme nazie sur les édifices publics, les sièges de la République, comme l'Assemblée nationale et le Sénat, qu'ils investissent. La Wehrmacht défile sur les Champs-Élysées. D'entrée de jeu, il y a cette force affichée de puissance occupante », bien qu'un des soucis de l'occupant allemand soit de maintenir la paix civile. Les habitants sont interdits de sortir. Les soldats allemands ont de leur côté ordre de bien se comporter sous peine de sanctions ; des affiches vantent, pour la population, les mérites de ces derniers (« Faites confiance au soldat allemand »).

Installation des troupes allemandes
 
Panneau en allemand.
 





Peu à peu, de nouveaux panneaux voient le jour, écrits en allemand pour aider l'occupant à se diriger, les horloges principales sont réglées à l'heure de l'Allemagne, un nouveau cours monétaire entre le franc et le mark est imposé. Quatre cents millions de francs sont demandés quotidiennement à titre de frais d'occupation. L'écrivaine Cécile Desprairies note que l'occupation de Paris par les Allemands, si elle est plus rapide que prévu, ne montre « aucune improvisation, ils préparaient ce jour depuis trois ans, en s'appuyant sur les plans du cadastre, et avaient établi un recensement scrupuleux des immeubles à réquisitionner selon deux critères : haussmanniens - parce que confortables - et possédant une double entrée, en cas d'attaque ». Ces immeubles étaient
 
 

hôtel Majestic, avenue Kléber : siège du « haut commandement militaire allemand en France » (MBF, Militärbefehlshaber in Frankreich).
hôtel Lutetia, 43, boulevard Raspail : siège de l'Abwehr
hôtel Ritz : siège de la Luftwaffe
hôtel Meurice : commandement du Gross Paris (où siègent les différents gouverneurs militaires de Paris).
angle de la rue du 4-Septembre et de l'avenue de l'Opéra : siège de la Kommandantur.
52, avenue des Champs-Élysées : Propagandastaffel.
hôtel de Beauharnais, 78, rue de Lille : ambassade d'Allemagne (Otto Abetz est l'ambassadeur).
hôtel Continental, 3 rue de Castiglione et rue de Rivoli : tribunal d'exception.
31 bis, avenue Foch (surnommée « avenue boche ») : Affaires juives.
72, avenue Foch : Sipo-SD (Police de sûreté allemande, aussi appelée Gestapo) pour la France.
hôtel Crillon (place de la Concorde) : siège du gouverneur militaire de Paris, de la Feldgendarmerie et logement d'officiers du tribunal militaire de la Kommandantur
180, rue de la Pompe : bureaux de la Gestapo (dite de la rue de la Pompe et dirigée par Friedrich Berger). Travaillait en lien avec la Gestapo de l'avenue Foch.
93, rue Lauriston : bureaux de la Gestapo française ou La Carlingue (dirigée par Henri Chamberlain dit Lafont et Pierre Bonny. Aussi appelée la bande Bonny et Lafont). Il y a une annexe au 3 bis place des États-Unis.
11, rue des Saussaies : autre siège de la Sipo-SD (Police de sûreté allemande) à Paris. Appelé KDS Paris (Kommando des Sipo-SD). Il s'agit aujourd'hui du ministère de l'Intérieur.
rue d'Anjou : Un des bureaux de la Feldgendarmerie (Police aux armées de la Wehrmacht) et au n°51 l'Armeefeldpostmeister
hôtel Ambassador, 16, boulevard Haussmann : siège du commandement du secteur est du Gross Paris
hôtel d'Orsay, 93 rue de Lille : siège du commandement du secteur sud du Gross Paris
hôtel Vernet, 23-25 rue Vernet : siège du commandement du secteur nord-ouest du Gross Paris
palais Bourbon, quai d'Orsay : administration du Gross Paris
palais du Luxembourg : État-Major de la Luftwaffe-ouest
hôtel des Invalides : service de l'État major
12, rue de Varenne : tribunal militaire allemand de la Wehrmacht
rond-point des Champs-Élysées : siège de l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW)
École militaire, caserne du Château-d'Eau (actuelle caserne Vérines, 17 place de la République), caserne de Clignancourt : casernes
hôpital de la Salpêtrière et hôpital Lariboisière : hôpitaux allemands
27 et 57, boulevard Lannes : domicile de Carl Oberg (pour le 57) et bureaux du Sicherheitsdienst (Service de sécurité, SD) et de (Sicherheitspolizei) (SIPO, Police de Sûreté)
41-49, rue de la Faisanderie : une partie de l'état-major du Befehlshaber der Ordnungspolizei (BdO) y est logée.
palais Rose (avenue Foch), villa Coty (avenue Raphaël), hôtel Ritz (place Vendôme) : domiciles des hautes personnalités allemandes (palais Rose : le commandant en chef des troupes d'occupation allemandes en France, d'abord le général Otto von Stülpnagel, puis à partir de 1942, son cousin, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel, et enfin pendant un mois, à partir de fin juillet 1944, le général Karl Kitzinger (de)c).
hôtel de la Marine (place de la Concorde) : lieux occupés par la Kriegsmarine
institut dentaire George-Eastman : hôpital militaire pour les soldats allemands
lycée Claude-Bernard : caserne SS (un bunker est construit dans ses sous-sols).
lycée Jean-de-La-Fontaine : services administratifs de la Kriegsmarine.
Grand Palais : des véhicules militaires allemands y sont stationnés. En août 1944, la nef est bombardée et un incendie se déclare, sans grandes conséquences, dans une partie de l'édifice ; les pompiers sont toutefois gênés dans leur travail par le sauvetage des animaux d'un cirque qui a élu domicile sous la grande verrière. Ils doivent aussi protéger les œuvres envoyées pour une exposition par des artistes mobilisés ou prisonniers.
hôtel Commodore (12 boulevard Haussmann) puis 54 avenue d'Iéna : Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg
Grands Magasins Dufayel : lieu de stockage.
 
Des bunkers sont également construits dans la capitale, notamment dans la gare Saint-Lazare, au premier sous-sol face aux voies 4 et 5 à l'arrière de l'ancienne galerie marchande ; il est détruit en 2009 lors du réaménagement de la gare.
Le siège de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) se trouve 19 rue Saint-Georges (9e arrondissement de Paris) et le ministère de l'Information du régime de Vichy 10 rue de Solférino (7e arrondissement).
Les autorités d'occupation imposent leurs conseillers à la direction du métropolitain et les agents sont mobilisés pour y assurer le maintien de l'ordre ; certains, au contraire, rejoignent la Résistance. Les militaires allemands ont accès gratuitement au réseau et les civils de même nationalité de certains avantages, comme la première classe. Le métro devient ainsi l'un des lieux de cohabitation les plus marqués entre Français et Allemands, ce qui peut occasionner des conflits. Entre 1941 et 1944, 325 incidents sont recensés dans le métro (rixes, coups de feu, rafles, resquilles, etc.), souvent près des lieux où l'Occupant est installé. Les longs couloirs et les quais sont des endroits privilégiés pour des actes de résistance individuels (lacérer des affiches de Vichy, découper des V de la victoire dans des tickets de métro et les jeter sur les quais, déposer des journaux clandestins, etc.). Des actions plus violentes ont aussi lieu (bombes, pannes) ; le 21 août 1941, le colonel Fabien assassine un militaire allemand à la station Barbès - Rochechouart
 
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Paris_sous_l%27occupation_allemande#Installation_des_troupes_allemandes
 






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Tags : Installation des troupes allemandes, Paris, 14 juin 1940, 14 juin, 1940, Seconde guerre mondiale, Guerre
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#Posté le jeudi 03 mars 2022 08:00

Opération Vado


Opération Vado 
 
L'opération Vado est le nom donné à une opération navale de la Marine nationale française visant à bombarder les ports de Gênes et de Savone en Italie le 14 juin 1940 durant la campagne de France lors de la Seconde Guerre mondiale.
 
Le 10 juin 1940, l'Italie fasciste dirigée par Mussolini déclare la guerre à la France, qui est alors en pleine déroute militaire à la suite de l'invasion du territoire par les Allemands (voir bataille de France). La bataille des Alpes commence alors ; les troupes françaises de l'Armée des Alpes résistent victorieusement face aux unités italiennes. Le 14 juin 1940, l'opération Vado est lancée afin de tenter de détruire la logistique italienne, les ports les plus bombardés seront ceux de Gênes et de Savone.
 
Ordre de bataille
France
 
 France :
4 croiseurs lourds :
L'Algérie (unique navire de sa classe) ;
Le Colbert (appartenant à la 2e division de croiseurs) ;
Le Dupleix (appartenant à la 2e division de croiseurs) ;
Le Foch (de la classe Suffren).
11 contre-torpilleurs.
 
Italie
 
 Italie :
Défenses côtières de Gênes et de Savone ;
13e flottille de vedettes lance-torpilles.
 
Déroulement
 
Le 14 juin 1940, la flotte française commandée par l'amiral Duplat appareille du port de Toulon dans la nuit du 13 au 14 juin 1940. À 4 h 30 du matin, les navires commencent à pilonner les ports italiens, sans réponse de leur part au début de l'engagement.
Durant l'opération, seul l'Albatros, un contre-torpilleur, est touché par l'obus d'une batterie côtière italienne, 12 marins sont tués. L'Algérie et l'Aigle (contre-torpilleur) sont également pris à partie par des vedettes lance-torpilles (appartenant à la 13e flottille) et par des batteries italiennes. Aux environs de midi, les navires français rentrent finalement au port de Toulon.
L'escadre française provoqua des dégâts mineurs aux ports italiens, mais cette opération souligne surtout la faiblesse de la défense des côtes italiennes. En février 1941, la ville de Gênes sera à nouveau bombardée (l'opération Grog) par la Force H de la Royal Navy britannique, qui sera un véritable succès.
 
 
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Vado

 


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Tags : Opération Vado, Opération, 14 juin 1940, 14 juin, 1940, Seconde guerre mondiale, Guerre
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#Posté le mardi 29 mars 2022 05:00

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