Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

dessinsagogo55

Masquer Voir son profil

En ligne

Photo de dessinsagogo55
  • Suivre
  • Envoyer un messageMessage
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Offrir un cadeau
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 40 honneurs
  • 14 268 articles
  • 256 279 kiffs
  • 66 067 commentaires
  • 500 + tags
  • 389 408 visites
Jouer

Skyrock Les n°1 sont Rap & RnB

Ajouter Skyrock.fm

Création : 01/10/2007 à 23:30 Mise à jour : Aujourd'hui à 02:08

Retour au blog de dessinsagogo55

16 articles taggés 1921

Rechercher tous les articles taggés 1921

Charles Bronson

Charles Bronson

Charles Bronson, de son vrai nom Karol Dionizy Buczynski autrement Charles Dennis Buchinsky, est un acteur américain, né le 3 novembre 1921 à Ehrenfeld (Pennsylvanie) et mort le 30 août 2003 à Los Angeles (Californie).

Charles Bronson

Avec son physique impressionnant et son visage dur, Charles Bronson fut souvent habitué à des rôles virils, dont quelques-uns sont entrés dans la légende. Il reste pour des générations de cinéphiles l'inoubliable homme à l'harmonica de Il était une fois dans l'Ouest, le roi du tunnel de La Grande Évasion, un des Douze Salopards, un des Sept Mercenaires et le Justicier dans la ville.

Charles Bronson

Il côtoya les plus grand(e)s acteurs et actrices de son temps : Steve McQueen, Gary Cooper, Yul Brynner, Lee Marvin, Henry Fonda, Anthony Quinn, Lino Ventura, Alain Delon, Ernest Borgnine, Claudia Cardinale, Ursula Andress ou Marlène Jobert et tourna avec quelques grands cinéastes tels que Sergio Leone, Robert Aldrich, John Sturges, Vincente Minnelli, Terence Young, René Clément, Michael Winner, J. Lee Thompson ou Sydney Pollack.

Charles Bronson
Tags : Charles Bronson, Karol Dionizy Buczynski, Karol, 3 novembre 1921, 3 novembre, 1921, Ehrenfeld, Décès, 30 août 2003, Acteur, Cinéma, Cinéma C
​ 12 | 2 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 06 août 2013 19:48

Modifié le mercredi 07 août 2013 10:39

Charles Bronson

Onzième enfant d'une famille ouvrière d'origine tatare lituano-polonaise, Charles Bronson est d'abord mineur de fond à 1 $ la tonne de charbon, puis mitrailleur de queue d'un bombardier pendant la Seconde Guerre mondiale. Démobilisé en février 1946, il part pour Philadelphie tenter sa chance et s'inscrit grâce au G.I. Bill l'année suivante dans une école de dessin, il a alors 27 ans. Sur place, il noue une amitié avec un dénommé Jack Klugman avec lequel il partage un appartement jusqu'en 1949. Durant cette période, il entre dans la troupe de théâtre locale et joue des rôles secondaires dans diverses pièces. Il passe ainsi une audition avec Elia Kazan pour Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams. Il est garçon de chaises à Atlantic City où des acteurs de cinéma de passage dans les casinos de la ville lui conseillent à cause de son physique de tenter sa chance à Hollywood. En 1949, il épouse à Atlantic City Harriet Tendler, qu'il avait rencontrée au théâtre deux ans plus tôt, avant de partir pour la Californie. La même année, il est admis au célèbre théâtre de Pasadena puis se fait remarquer dans The Great Highway d'August Strindberg. En 1951, Bronson obtient son premier grand film : La marine est dans le lac, d'Henry Hathaway.

Charles Bronson

Avec son premier film, Bronson rencontre Gary Cooper. Ce dernier le conseille et lui sera une aide précieuse pour la suite de sa carrière. Son rôle est celui d'un marin polonais, Wascylewski. Son second film, Le peuple accuse O'Hara, permet à Bronson de rencontrer le réalisateur John Sturges, qui saura se souvenir de l'acteur neuf ans plus tard lors du film Les Sept Mercenaires. Poursuivant les rôles, Bronson termine l'année avec Dans la gueule du loup où il incarne un docker musclé.
Charles Bronson a tourné plus de 150 films pour la télévision, entre 1952 et 1998.
Man with a camera (1958-1960), Empire (1962),
Les Voyages de Jamie McPheeters (1964), ainsi que
Family Of Cops (1996-1998).
En tant qu'artiste invité, l'acteur apparaît souvent en boxeur (M-Squad avec Lee Marvin, Playhouse 90, Roy Rogers, One Step Beyond) ou en méchant de western (Bonanza, Rawhide avec Clint Eastwood, Have gun, will travel, Gunsmoke). Il a également interprété un rôle de soldat pacifiste dans la série La Quatrième Dimension (Two avec Elizabeth Montgomery), et de gangster gitan dans Les Incorruptibles.
Sa carrière de cinéma débute dans les années cinquante, son service militaire effectué. Il est surtout connu pour ses rôles dans Les Sept Mercenaires de John Sturges, Il était une fois dans l'Ouest ou encore Soleil rouge et des films de guerre (La Grande Évasion et Les Douze Salopards).
Consacré en Europe par Sergio Leone et René Clément (Le Passager de la pluie), Bronson trouve le succès aux États-Unis en 1974, grâce à Un justicier dans la ville, à l'âge de 52 ans. Il tourne quatre suites à ce film de Michael Winner, au fil des années. Le 5 octobre 1968, il épouse l'actrice anglaise Jill Ireland avec laquelle il vivra jusqu'au décès de celle-ci, victime d'un cancer du sein le 18 mai 1990, et avec qui il tourne de nombreux films. Il succombe à une pneumonie le 30 août 2003 à Los Angeles alors qu'il était atteint de la maladie d'Alzheimer.

Charles Bronson

Bien que d'origine lituanienne, Charles Buchinsky devint l'un des « Indiens » les plus célèbres de Hollywood. Dans le film pro-indien Bronco apache de Robert Aldrich, Bronson joue un Indien ayant trahi les siens.
Il incarne un Indien rebelle dans le film de Delmer Daves : L'Aigle solitaire. Son interprétation grandiloquente sera détournée dans La Classe américaine de Michel Hazanavicius. Il sera, ensuite, un chef impérial dans Le Jugement des flèches de Samuel Fuller.
Dans La Bataille de San Sebastian d'Henri Verneuil, il incarne un métis haineux opposé à l'invasion de son territoire.
Comme l'a noté Sir Christopher Frayling dans son livre sur Sergio Leone, Something to do with death, son légendaire tueur silencieux dans Il était une fois dans l'Ouest est aussi indien. Le flash back final nous montre clairement l'homme à l'harmonica sous les traits d'un jeune Mexicain (peuple descendant et héritier des Sudo-Amérindiens).
Enfin, en 1972, il incarnera un terrifiant Indien vengeur dans Les Collines de la terreur de Michael Winner.

Charles Bronson

Il décède d'une pneumonie le 30 août 2003, à l'âge de 81 ans, au Centre médical Cedars-Sinai à Los Angeles (Californie).


Tags : Charles Bronson, Karol Dionizy Buczynski, Karol, 3 novembre 1921, 3 novembre, 1921, Ehrenfeld, Décès, 30 août 2003, Acteur, Cinéma, Cinéma C
​ 7 | 4 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 08 août 2013 08:00

Charles Bronson

Charles Bronson

1951 : La marine est dans le lac (You're in the Navy now) (comme Charles Buchinsky)
1951 : Le peuple accuse O'Hara (The people against O'Hara) (comme Charles Buchinsky)
1951 : Dans la gueule du loup (The Mob) (comme Charles Buchinski)
1952 : Je retourne chez maman (The marrying kind) de George Cukor (comme Charles Buchinsky)
1952 : Duel dans la forêt (Red skies of Montana) de Joseph M. Newman (comme Charles Buchinsky)
1952 : Mes six forçats (My Six Convicts) de Hugo Fregonese (comme Charles Buchinsky)
1952 : Courrier diplomatique (Diplomatic Courier) de Henry Hathaway (comme Charles Buchinsky)
1952 : Mademoiselle gagne tout (Pat and Mike) de George Cukor (comme Charles Buchinsky)
1952 : Gosse des bas-fonds (Bloodhounds of Broadway) de Harmon Jones (comme Charles Buchinsky)
1952 : The Clown (The Clown) de Robert Z. Leonard (comme Charles Buchinsky)
1953 : L'Homme au masque de cire (House of Wax) d'André De Toth (comme Charles Buchinsky)
1953 : La Belle du Pacifique (Miss Sadie Thompson) de Curtis Bernhardt (comme Charles Buchinsky)
1953 : Chasse au gang (Crime Wave) d'André De Toth (comme Charles Buchinsky)
1953 : Tennessee Champ (Tennessee Champ) de Fred M. Wilcox (comme Charles Buchinsky)
1954 : Le Cavalier traqué (Riding Shotgun) d' André De Toth (comme Charles Buchinsky)
1954 : Bronco apache (Apache) de Robert Aldrich (comme Charles Buchinsky)
1954 : Vera Cruz de Robert Aldrich (comme Charles Buchinsky)
1954 : L'Aigle solitaire (Drum Beat) de Delmer Daves
1955 : Le Pacte des tueurs (Big House U.S.A.) de Howard W. Koch
1955 : Dix Hommes pour l'Enfer (Target Zero) de Harmon Jones
1956 : L'Homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves
1956 : Crusader (TV)
1956 : Explosion (Explosion) de Don Weis
1957 : Le Jugement des flèches (Run of the Arrow) de Samuel Fuller
1958 : Syndicat du crime (Gang War) de Gene Fowler Jr
1958 : Confessions d'un tueur (Showdown at Boothill) de Gene Fowler Jr
1958 : Mitraillette Kelly (Machine-Gun Kelly) de Roger Corman
1958 : Dix, rue Frederick (Ten North Frederick) de Philip Dunne
1958 : L'Enfer des humains (When Hell Broke Loose) de Kenneth G. Crane
1959 : La Proie des vautours (Never so Few) de John Sturges
1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges
1961 : Le Maître du monde (Master of the World) de William Witney
1961 : Tonnerre apache (A Thunder of Drums) de Joseph M. Newman
1961 : X-15 (X-15) de Richard Donner
1962 : Un direct au c½ur (Kid Galahad) de Phil Karlson
1962 : This Rugged Land (This Rugged Land) de Arthur Hiller
1963 : La Grande Évasion (The Great Escape) de John Sturges
1963 : Quatre du Texas (Four for Texas) de Robert Aldrich
1964 : Le Californien (Guns of Diablo) de Boris Sagal
1965 : Le Chevalier des sables (The Sandpiper) de Vincente Minnelli
1965 : La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge) de Ken Annakin
1966 : Propriété interdite (This Property Is Condemned), de Sydney Pollack
1967 : Les Douze Salopards (The Dirty Dozen) de Robert Aldrich
1968 : La Bataille de San Sebastian (Guns for San Sebastian) d' Henri Verneuil
1968 : Pancho Villa (Villa Rides) de Buzz Kulik
1968 : Adieu l'ami (Honor Among Thieves) de Jean Herman
1968 : Il était une fois dans l'Ouest (Once Upon a Time in the West) de Sergio Leone
1969 : L'Ange et le Démon (Twinky) de Richard Donner
1969 : Le Passager de la pluie (Rider On The Rain) de René Clément
1970 : La Cité de la violence (Citta Violenta) de Sergio Sollima
1970 : De la part des copains (Cold Sweat) de Terence Young
1970 : Les Baroudeurs (You can't Win'Em All) de Peter Collinson
1971 : Quelqu'un derrière la porte de Nicolas Gessner
1971 : Soleil rouge (Red Sun) de Terence Young
1972 : Le Solitaire de l'Ouest (Bull of the West) de Paul Stanley et Jerry Hopper
1972 : Les Collines de la terreur (Chato's land) de Michael Winner
1972 : Le Flingueur (The Mechanic) de Michael Winner
1973 : Cosa Nostra (Joe Valachi : I segreti di Cosa Nostra) de Terence Young
1973 : Le Cercle noir (The Stone Killer) de Michael Winner
1974 : Chino (Valdez II Mezzosangue) de John Sturges
1974 : Un justicier dans la ville (Death Wish) de Michael Winner
1974 : Mister Majestyk (Mister Majestyk) de Richard Fleischer
1975 : Le Bagarreur (Hard Times - The Street fighter) de Walter Hill
1975 : L'Évadé (Breakout) de Tom Gries
1975 : Le Solitaire de Fort Humboldt (Breakheart Pass) de Tom Gries
1976 : C'est arrivé entre midi et trois heures (From Noon Till Three) de Frank D. Gilroy
1976 : Monsieur St. Ives (St. Ives) de J. Lee Thompson
1977 : Raid sur Entebbe (Raid on Entebbe) de Irvin Kershner
1977 : Le Bison blanc (The White Buffalo) de J. Lee Thompson
1977 : Un espion de trop (Telefon) de Don Siegel
1979 : Avec les compliments de Charlie (Love and Bullets) de Stuart Rosenberg
1980 : Cabo Blanco de J. Lee Thompson
1981 : Chicanos, chasseur de têtes (Borderline) de Jerrold Freedman
1981 : Chasse à mort (Death hunt) de Peter Hunt
1982 : Un justicier dans la ville 2 (Death Wish II) de Michael Winner
1983 : Le Justicier de minuit (Ten To Midnight) de J. Lee Thompson
1984 : L'Enfer de la violence de J. Lee Thompson
1985 : Le Justicier de New York (Death Wish III) de Michael Winner
1986 : La Loi de Murphy de J. Lee Thompson
1987 : Act of Vengeance (TV) de John Mackenzie
1987 : Protection rapprochée (Assassination) de Peter Hunt
1987 : Le justicier braque les dealers (Death Wish IV) de J. Lee Thompson
1988 : Le Messager de la mort de J. Lee Thompson
1989 : Kinjite, sujets tabous, de J. Lee Thompson
1991 : The Indian Runner de Sean Penn
1991 : Le messager de l'espoir (Yes, Virginia, there is a Santa Claus) (TV) de Charles Jarrott
1993 : The Sea Wolf (Le loup des mers)(TV) de Michael Anderson
1993 : Donato and Daughter (TV)
1993 : La Classe américaine ou Le Grand Détournement
1994 : Le Justicier : L'Ultime Combat (Death Wish V: The Face of Death)
1995 : Une famille de flics (de Ted Kotcheff avec Charles Bronson, Daniel Baldwin, Lesley-Anne Down, Angela Featherstone, Sebastian Spence, Kim Weeks, Simon MacCorkindale, John Vernon, Barbara Williams, Cynthia Belliveau (TV)
1995 : 100 years of the Hollywood Western de Jack Hatey, Jr (TV)
1996 : De Père en Flic ! (Family of Cops) (TV)
1997 : Une famille de flics 2 (Family of Cops 2) (de David Greene avec Charles Bronson, Joe Penny, Angela Featherstone, Barbara Williams, Sebastian Spence, Andrew Jackson, David Hemblen, Kim Weeks, Mimi Kuzyk, Kari Matchett, Diane Ladd) (TV)
1999 : Une famille de flics 3 autre titre français (Le justicier reprend les armes) (Family of Cops 3)(de Sheldon Larry avec Charles Bronson, Joe Penny, Barbara Williams, Kim Weeks, Sebastian Spence, Torri Higginson, Nicole de Boer, Sean McCann, Sabrina Grdevitch, Jan Filips, Chris Leavins) (TV)

Charles Bronson

Charles Bronson

En France, Charles Bronson n'avait pas de voix française spécifique. Dans les années 1960, 70 et 80, il fut souvent doublé par Claude Bertrand, Marcel Bozzuffi et Edmond Bernard.


Charles Bronson
Tags : Charles Bronson, Karol Dionizy Buczynski, Karol, 3 novembre 1921, 3 novembre, 1921, Ehrenfeld, Décès, 30 août 2003, Acteur, Cinéma, Cinéma C
​ 12 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le vendredi 09 août 2013 08:00

Charles Bronson : dessinsagogo55




Charles Bronson : dessinsagogo55
Tags : Charles Bronson, Karol Dionizy Buczynski, Karol, 3 novembre 1921, 3 novembre, 1921, Ehrenfeld, Décès, 30 août 2003, Acteur, Cinéma
​ 10 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 03 novembre 2020 02:00

Francis Blanche

Francis Blanche, de son nom complet Francis Jean Blanche, né le 20 juillet 1921 à Paris 11e et décédé le 6 juillet 1974 à Paris 15e, est un auteur, acteur et humoriste français.
Francis Blanche
Issu d'une famille d'artistes, en particulier d'acteurs de théâtre (parmi lesquels son père Louis Blanche, mais aussi son oncle le peintre Emmanuel Blanche), il est, à l'âge de quatorze ans, le plus jeune bachelier de France. Il forme, avec Pierre Dac, un duo auquel on doit de nombreux sketches dont Le Sâr Rabindranath Duval (1957), et un feuilleton radiophonique, Malheur aux barbus !, diffusé de 1951 à 1952 sur Paris Inter (deux cent treize épisodes), et publié en librairie cette même année; personnages et aventures sont repris de 1956 à 1960 sur Europe 1, sous le titre Signé Furax (soit mille trente-quatre épisodes). Ces émissions sont suivies par de nombreux auditeurs. Toujours avec Pierre Dac il crée le Parti d'en rire.

Il est également l'auteur de canulars téléphoniques qui sont régulièrement diffusés à la radio dans les années 1960.

On lui doit également des poèmes, des paroles de chansons comme Débit de l'eau, débit de lait chanté par Charles Trenet ou bien Le complexe de la truite (sur l'air de la Truite de Schubert) chantée par Les frères Jacques.

Parallèlement à sa carrière sur scène, il tourne sans discontinuer dans des films où il est souvent intervenu aussi comme scénariste et dialoguiste. Sa composition la plus populaire est celle du commandant Obersturmführer Schulz face à Brigitte Bardot dans Babette s'en va-t-en guerre (1959). Il est un des acteurs favoris de Georges Lautner (Les Tontons flingueurs).

Il meurt d'une crise cardiaque à cinquante-deux ans, peut être à cause de son traitement négligé du diabète de type 1. Il est enterré à Èze. Très affecté, Pierre Dac (quatre-vingt-un ans) le suivra quelques mois plus tard.


Tags : Francis Blanche, Acteur, Auteur, Humoriste, Francis, 20 juillet, 1921, 6 juillet, 1974, Cinéma, Cinéma F
​ 13 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 10 juillet 2012 08:00

Modifié le mardi 28 août 2012 21:50

Jean Richard (acteur)

 
 Jean Richard (acteur)
 
 
 
Jean Richard, né le 18 avril 1921 à Bessines (Deux-Sèvres) et mort le 12 décembre 2001 à Senlis (Oise), est un acteur et directeur de cirques français.
 
Jean Richard est le fils de Pierre Richard, marchand de chevaux, et de Suzanne Boinot.
 
Lycéen, Jean Richard est passionné par le dessin alors que sa famille le destine à devenir notaire. Il travaille en tant que caricaturiste dans plusieurs journaux de sa région. Après avoir échoué à l'examen d'entrée à la prestigieuse école du Cadre noir de Saumur, il monte sur la scène de cabarets lyonnais où, dans la tradition du comique troupier, il incarne un ahuri sympathique au parler pittoresque qui fleure bon le terroir. Il crée ensuite avec des amis une compagnie de théâtre amateur.
 
Après avoir suivi les cours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1947, Jean Richard exerce ses activités dans le cirque, le cabaret, le cinéma et la télévision. Son premier grand succès au cinéma, Belle Mentalité date de 1952, et Jean Renoir lui offre l'un de ses meilleurs rôles dans Elena et les Hommes.
 
Sa passion pour les animaux le pousse à se constituer une véritable ménagerie. Celle-ci devient si imposante qu'il crée au milieu des années cinquante un zoo à Ermenonville, où il s'installe en 1955 et dont il est élu conseiller municipal dix ans plus tard. En 1963, il crée dans cette ville La Mer de sable, le parc de loisirs à thème français, profitant d'une grande étendue sablonneuse, qui lui permet de reconstituer des décors du Far West américain.
 
Passionné par le cirque, il participe à des galas avec le cirque Medrano, puis présente en 1957 et 1958, le premier cirque Jean Richard grâce à la collaboration des familles Grüss et Jeannet et de leur propre cirque. Il rachète le 29 janvier 1972 le cirque Pinder qu'il confie à son fils en 1978 après des soucis de gestion administrative et financière. Pour financer ses projets coûteux, il se résigne alors à tourner dans de nombreux films à l'accueil souvent mitigé, mais aussi dans des pièces de théâtre de qualité inégale et à se produire en province dans les galas Herbert-Karsenty. À ce sujet, un humoriste dira qu'il est « le seul homme à nourrir des lions avec des navets » (sic), phrase qu'il aime répéter.
 
En 1962, 1965, 1972, il joue aux côtés de Georges Guétary dans des opérettes signées par Marcel Achard (1962 - La Polka des lampions), Charles Aznavour (1965 - Monsieur Carnaval) et Françoise Dorin (1972 - Monsieur Pompadour).
 
Il finit par rencontrer la célébrité en incarnant pendant plus de vingt ans, à partir d'octobre 1967, le commissaire Maigret à la télévision, sous la direction de Claude Barma, René Lucot, Marcel Cravenne, Denys de La Patellière entre autres dans 88 épisodes dont dix-huit en noir et blanc. Sa stature imposante, son côté naturellement bourru et lent, sa démarche assurée, et le fait qu'il fume la pipe depuis longtemps, lui ont sans doute permis de décrocher ce rôle, en dépit du nombre très important de candidats en lice. Georges Simenon prodigue alors ses conseils à son interprète qui s'impose très vite dans le rôle. La série s'arrête après la diffusion du 88e et dernier épisode en juin 1990.
 
Le 10 mai 1973, alors qu'il se trouve au sommet de sa popularité, il est victime d'un terrible accident de voiture cinq kilomètres après la sortie d'Évreux (Eure) ; hospitalisé à l'hôpital Lariboisière, il reste six semaines dans le coma. Pour s'aider à marcher, il utilise la canne que lui avait offerte Maurice Chevalier et qui avait appartenu à la mère de celui-ci et sur le pommeau de laquelle est gravée le surnom de celle-ci « La Louque ». Il reprend ensuite ses activités : en octobre 1973 une nouvelle série intitulée Ces animaux qu'on appelle des bêtes et en janvier 1974, il tourne un nouvel épisode de Maigret. Il collabore également à l'époque aux magazines pour enfants Pif Gadget et Pif Poche en 1974, démêlant de petites enquêtes, sous le titre Jean Richard enquête et en 1976, il raconte des histoires dans Jean Richard raconte. Il reçoit, en 1980, le Grand Prix national du cirque après avoir obtenu de l'État la reconnaissance du cirque comme une activité culturelle à part entière.
 
Les suites de l'accident lui posent cependant des difficultés en réduisant sa capacité de travail : devant gérer à la fois sa carrière d'acteur et ses entreprises dans le spectacle, il est obligé de déléguer une partie de ses affaires. En 1978, le cirque Pinder connaît un premier dépôt de bilan. En 1983, après un second dépôt de bilan, Jean Richard doit vendre le cirque Pinder et le cirque qui porte son nom.
 
En 1990, il prend sa retraite de comédien. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1995.
 
En 1999, il perd son épouse, la comédienne Annick Tanguy, qui avait succédé à Dominique Blanchar dans le rôle de Madame Maigret à la télévision. Il meurt deux ans plus tard d'un cancer. Il est inhumé à Ermenonville dans l'Oise.
 
Vie privée
En 1945, Jean Richard épouse en premières noces Anne-Marie Lejard (1922-2013) dont il divorce six ans plus tard, en 1951.
 
Il se marie en secondes noces, le 3 décembre 1957, avec Annick Tanguy (née le 6 octobre 1930 à Aubervilliers, morte le 24 juillet 1999 à Ermenonville), comédienne et danseuse qu'il avait engagée pour un spectacle burlesque qui ne vit jamais le jour.
 
De ces unions naissent deux enfants :
 
Élisabeth (née le 22 août 1946), née de son premier mariage, surnommée « Babette ».
Jean-Pierre (Paris XVIème 23 avril 1958 - Toulon 19 juin 2009), né de son second mariage.
 
Son fils Jean-Pierre Richard, a d'abord travaillé avec son père au cirque et présenté des numéros d'animaux (avec des poneys en 1975 et des dromadaires en 1977-1978), avant de devenir un jeune et éphémère directeur du Cirque Jean Richard au tout début des années 1980. Il est mort le 19 juin 2009 à Toulon à l'âge de 51 ans.
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Richard_(acteur)
 
 
Tags : Jean Richard, Jean, 18 avril 1921, 18 avril, 1921, Bessines, Décès, 12 décembre 2001, 12 décembre, 2001, Senlis, Cinéma, Acteur, Directeur de cirques, Cirque, dessinsagogo55
​ 6 | 1 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 12 décembre 2020 03:00

Pauline Pô

Pauline Pô, née en 1903 près d'Ajaccio, est une femme française élue Miss Corse 1920, puis Miss France 1921, à l'époque appelée "La plus belle femme de France".

Pauline Pô

Après avoir vécu 3 ans à Paris, elle retourne en Corse, se marie et a 4 enfants. Elle décède en 1967 à 64 ans.

Pauline Pô

Pauline Pô

Elle est élue à Paris.


Tags : Pauline Pô, Miss France, La plus belle femme de France, Miss France 1921, 1903, Pauline, Miss Corse, 1921, (3)
​ 11 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 31 juillet 2012 05:00

Modifié le dimanche 09 décembre 2012 13:11

Simone Signoret

Simone Signoret


Simone Signoret, de son vrai nom Simone Kaminker, est une actrice et écrivaine française, née le 25 mars 1921 à Wiesbaden (Allemagne) et morte le 30 septembre 1985 à Autheuil-Authouillet (Eure).

Tags : Simone Signoret, Actrice, Simone, 25 mars 1921, 1921, Ecrivaine, 30 septembre 1985, 1985, Yves Montand, Cinéma, Cinéma S
​ 8 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 19 avril 2012 18:30

Modifié le dimanche 17 juin 2012 14:59

Simone Signoret : Biographie


Simone Signoret est la fille aînée d'André Kaminker (1888-1961) et de Georgette Signoret. Elle a deux frères cadets, Alain et Jean-Pierre.
Simone Signoret : Biographie
Juif polonais d'origine, André Kaminker travaille avec Jacques Paul Bonjean comme journaliste au Poste Parisien. Il réalise aussi, en 1934, une traduction simultanée d'un discours d'Hitler à Nuremberg. Il rejoint en 1940 la France libre à Londres puis devient speaker à Radio Brazzaville.

Réfugiée en Bretagne avec sa famille au début de la Seconde Guerre mondiale, Simone est élève au lycée de Vannes, où elle a, pendant quelques mois, pour professeur d'histoire Lucie Aubrac, dont elle parle dans La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. De retour à Paris, elle devient, en 1941, la secrétaire de Jean Luchaire.

Grâce à la fille de celui-ci, la comédienne Corinne Luchaire, elle commence à faire de la figuration au cinéma. Elle se choisit alors un nom de scène en substituant à son nom de famille celui de sa mère, Signoret.

Elle rencontre le réalisateur Yves Allégret en 1943. Leur fille Catherine naît le 16 avril 1946, et ils se marient en 1948. Sa carrière de comédienne est lancée en 1946 avec Macadam pour lequel elle obtient l'année suivante le prix Suzanne-Bianchetti de la révélation. Allégret offre à Simone Signoret ses premiers rôles importants, notamment dans Dédée d'Anvers en 1948 et Manèges, sorti en 1950, mais en août 1949, sur un coup de foudre, elle quitte Yves Allégret pour un jeune chanteur découvert par Édith Piaf, Yves Montand, rencontré à Saint-Paul de Vence. Ils se marient le 22 décembre 1951.

C'est avec d'autres réalisateurs que Simone Signoret accède donc au rang de vedette avec, par exemple, Casque d'or de Jacques Becker en 1951, Thérèse Raquin de Marcel Carné en 1953 et Les Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot en 1954.

Simone Signoret : Biographie

En 1954, Signoret et Montand achètent une propriété à Autheuil-Authouillet, en Normandie. Cette demeure devint par la suite un haut lieu pour des rencontres artistiques et intellectuelles. Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Serge Reggiani, Pierre Brasseur, Luis Buñuel, Jorge Semprún, y séjournent régulièrement. Le couple milite en faveur de ses idées de gauche et est bientôt catalogué « compagnon de route » du Parti communiste français (PCF). En 1957, Yves Montand, accompagné de Simone Signoret, entreprend une tournée triomphale dans tous les pays du bloc de l'Est. Cependant ils en reviennent profondément désillusionnés sur l'application concrète de l'idéal communiste et prennent dès lors leurs distances avec le parti, sans renier toutefois leurs convictions politiques.

En 1959, accompagnée de Montand, Simone Signoret part aux États-Unis tourner Les Chemins de la haute ville sous la direction de Jack Clayton. Le couple fréquente l'écrivain Arthur Miller, dont ils ont créé la version française des Sorcières de Salem en 1954 à Paris, portée à l'écran deux ans plus tard. Miller vient d'épouser Marilyn Monroe, qui impose Montand à ses côtés dans le film Le Milliardaire qu'elle s'apprête à tourner avec George Cukor.

Simone Signoret : Biographie

Après avoir reçu l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation dans Les Chemins de la haute ville le 4 avril 1960, devenant la seconde actrice française à recevoir ce prix, après Claudette Colbert en 1935 pour son rôle dans New York-Miami, Simone Signoret rentre en France tandis qu'une liaison — connue de tous — se noue entre Montand et Marilyn pendant quelques mois. L'acteur français rejoint cependant son épouse après la promotion du film. Lorsque, des années plus tard, un journaliste évoque avec Signoret cette liaison, elle répond qu'elle regrettait simplement que Marilyn Monroe n'ait jamais su qu'elle ne lui en avait pas voulu.

Dans les années 1970, Simone Signoret incarne de nombreux rôles, parfois politiques comme dans L'Aveu de Costa-Gavras avec Montand en 1970, mais toujours puissamment dramatiques : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville en 1969, Le Chat avec Jean Gabin et La Veuve Couderc avec Alain Delon, tous deux de Pierre Granier-Deferre en 1971, Les Granges brûlées (à nouveau avec Delon) de Jean Chapot en 1973. Elle tourne également avec la nouvelle génération de réalisateurs, notamment Patrice Chéreau (La Chair de l'orchidée en 1975 et Judith Therpauve en 1978) et Alain Corneau (Police Python 357 en 1976).

Simone Signoret : Biographie

En 1978, son interprétation de Madame Rosa dans le film La Vie devant soi, lui vaut le César de la meilleure actrice. La même année, elle tourne également pour la télévision la série Madame le Juge.

À partir de 1981, la santé de Simone Signoret, qui fume et boit beaucoup, se détériore sérieusement : elle subit une première opération de la vésicule biliaire, puis elle devient progressivement aveugle, ne distinguant plus à terme que la silhouette des objets. Ses apparitions à l'écran deviennent rares, malgré la poursuite de sa carrière cinématographique. Elle tourne entre autres L'Étoile du Nord avec Pierre Granier-Deferre en 1982 ainsi que deux téléfilms avec Marcel Bluwal : Thérèse Humbert en 1983 et Music Hall en 1985. Une de ses dernières apparitions marquantes est quelques mois avant sa mort dans l'émission 7 sur 7 où elle demande à la journaliste Anne Sinclair de présenter le sigle de SOS Racisme « Touche pas à mon pote ».

Atteinte d'un cancer du pancréas, elle subit une dernière intervention chirurgicale en août 1985. Elle meurt le 30 septembre 1985 à l'âge de 64 ans. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise, aux côtés d'Yves Montand, mort six ans plus tard, en novembre 1991.

Simone Signoret : Biographie

Simone Signoret a publié son autobiographie, La nostalgie n'est plus ce qu'elle était, en 1975 ainsi que deux romans, Le lendemain, elle était souriante... en 1979 et Adieu Volodia en 1985.
Son petit-fils, Benjamin Castaldi, fils de Catherine Allégret, est présentateur de télévision .


Tags : Simone Signoret, Actrice, Simone, 25 mars 1921, 1921, Ecrivaine, 30 septembre 1985, 1985, Yves Montand, Cinéma, Cinéma S, (5)
​ 14 | 3 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 23 juin 2012 10:00

La vache qui rit

La vache qui rit

La vache qui rit est une marque commerciale désignant un mélange de fromages français et d'un fromage britannique fondus de fabrication industrielle, du groupe Bel.

Créée en 1921, cette marque de fromage de type tartinette est connue pour sa boite ronde illustrée qui représente une vache hilare portant des boucles d'oreille constituées de boites de vache qui rit mises en abyme. Connue dans le monde entier, La vache qui rit a également inspiré de nombreux médias, notamment chez les dessinateurs et affichistes.


La vache qui rit est fabriquée à partir de plusieurs variétés de fromages affinés conçues à partir de lait de vache pasteurisé. Ils sont fondus dans des malaxeurs chauffants et la pâte est ainsi mélangée avec des sels de fonte. La composition du fromage est faite à partir de pâtes pressées, (type emmental, comté, gouda) auquel est ajouté du lait écrémé, beurre, fromages, protéines de lait, sels de fonte : polyphosphates, citrates, diphosphates et phosphates de sodium, sel. Il ne nécessite pas de conservation au froid.


Historiquement, La vache qui rit est l'une des premières marques de fromages industriels ; elle a été créée à une époque où ce domaine d'activité était encore largement artisanal4 ou de production fermière. Très longtemps associée à un seul produit, la marque La vache qui rit est devenue une marque « ombrelle » qui se décline sur plusieurs produits différents.


Origines du nom et du dessin
Lors de la Première Guerre mondiale Léon Bel affineur du fromage Comté est âgé de 36 ans lorsqu'il est affecté au « Train », plus précisément au régiment de « Ravitaillement en Viande Fraiche » (RVF). L'État Major décide de doter chaque unité d'un emblème spécifique qui sera apposé sur tous les véhicules, en particulier sur les camions. Pour obtenir le meilleur résultat possible, un concours est lancé. Concours auquel participe Benjamin Rabier. Le dessin qui orne les camions de « Ravitaillement en Viande Fraiche » est celui d'une vache hilare. Le dessin fut surnommé la « Wachkyrie », allusion aux Valkyries, rendues célèbres par Richard Wagner et emblèmes des transports de troupes allemandes6. En 1921, Léon Bel à la recherche d'un nom pour son fromage fondu, se souvient de ce nom d'emblème et dépose la marque La vache qui rit.

En 1921, Léon Bel réutilise l'image de la vache riante de Rabier qu'il avait remarquée sur les camions de ravitaillement, pour en faire l'emblème de son produit. Il dessine alors une vache en pied en s'inspirant du dessin de Rabier. Mais la piètre qualité de l'illustration l'oblige à faire appel à Rabier qui reprend son dessin original et l'affuble de boucles d'oreilles. Léon Bel en achète les droits pour 1000 francs. L'imprimeur Vercasson est chargé de faire des retouches et donne à la vache sa couleur rouge. Il fait déposer le dessin à son nom, sous le titre de Vache rouge. Par la suite Léon Bel et sa société devront négocier les droits exclusif du logo en rachetant les droits de la Vache rouge aux successeurs de l'imprimeur en 1952, ainsi que les droits de l'illustration du Camembert St-Hubert dessiné par Rabier en 1921 qui reprenait presque à l'identique le motif de la Vache qui rit.

L'emballage de la vache qui rit (avec la petite tirette rouge) a été inventé par Yves Pin. À l'origine, son idée était de faciliter l'ouverture des enveloppes postales de sorte que lorsqu'il avait écrit ses lettres, il les faisait piquer à la machine à coudre par sa femme. Les destinataires, pour ouvrir ce courrier avaient juste à tirer sur la cordelette pour ouvrir l'enveloppe. Il a présenté son projet au concours Lépine où une personne (inconnue) a acheté le brevet a acheté le brevet approximativement 50 000 anciens francs (environ 76 ¤)

La vache qui rit est actuellement l'une des marques commerciales les plus connues de France : près de 87 % des Français la connaissent. Mais elle est en outre largement reconnue dans le monde entier où elle porte généralement un nom local ayant la même signification :

The Laughing Cow dans les pays anglophones
La vache qui rit - The Laughing Cow au Canada
البقرة الضاحكة (Āl-Baqarah Ād-Dahika) dans les pays arabes
Vesela Krava en République tchèque et en Slovaquie
Krówka Śmieszka en Pologne
La vaca que ríe en Espagne
A vaca que ri au Portugal
La Mucca che ride en Italie
Vaca care râde en Roumanie
Con bò cười au Viêt Nam
Весёлая Бурёнка (Vessiolaia Bourionka) en Russie
Den Skrattande Kon en Suède
ラフィングカウ au Japon
Den leende ko au Danemark
Η Αγελάδα που Γελά (I Ayeládha pu Yelá) ou : (I ayelava pou yéla) en Grèce
Die lachende Kuh en Allemagne
Gülen İnek en Turquie
Ilay omby vavy mifaly à Madagascar
De lachende koe aux Pays-Bas
笑牛牌 en Chine

Selon son fabricant le groupe Bel, 125 portions de vache qui rit sont consommées à chaque seconde dans le monde. Par ailleurs, de nombreux industriels du fromage ont tenté de s'approprier une part du succès commercial de La Vache qui rit, la plus connue est la marque La vache sérieuse qui avait pour slogan « Le rire est le propre de l'homme ! Le sérieux celui de la vache ! La vache sérieuse. On la trouve dans les maisons sérieuses » et qui perdit son procès en contrefaçon en 1959. La marque Mère Picon a existé également, elle était fabriquée dans la Savoie (Saint-Félix, dans l'albanais)

Le côté médiatique est également inspiré par la marque. Notamment chez les dessinateurs et affichistes. Ces artistes la détournent, comme Rancillac, d'autres la multiplient, comme Wim Delvoye à la biennale de Lyon en 2005, et son installation composée de plus de 4000 étiquettes de La vache qui rit. D'après l'humoriste Roland Magdane, dans le sketch Le bonheur (dans le DVD Magdane Show), la vache se moquerait de la personne cherchant à ouvrir la portion de fromage sans en mettre partout. À proximité de la fromagerie Bel qui fabrique et conditionne des portions depuis 1921, dans le centre-ville de Lons-le-Saunier dans le Jura, un musée de La vache qui rit (la Maison de la Vache qui Rit) a été construit. Ce bâtiment de 2 350 m² d'un coût de 10 millions d'euros est ouvert depuis le 18 juin 2009.



La vache qui rit

Tags : La vache qui rit, 1921, Fromage, Alimentation, (2)
​ 13 | 0 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.238.186.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 20 octobre 2012 06:00

  • 1
  • 2
  • Suivant

Design by dessinsagogo55

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (80 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile