
En couverture du nouveau Playboy, Ilona, modèle d'Annecy : "Une aventure incroyable !"
Annecy, France
Ilona est serveuse dans un restaurant au bord du Lac d'Annecy où elle vit. Mannequin amateur, elle se retrouve en Une de la version française de Playboy qui ressort en kiosque.
Playboy, le magazine de charme, effectue un nouveau retour en kiosque - il avait disparu depuis cinq ans - avec en figure de proue une playmate moderne, inconnue, Ilona Gachet, qui vit et travaille en Haute-Savoie depuis neuf ans.
Ilona est mannequin amateur depuis ses 16 ans, "par plaisir, quand j'en ai envie". C'est la première fois qu'elle pose nue. Elle ne se serait jamais imaginée égérie de la firme au lapin.
La couverture de Playboy est donc un "pur hasard" : "Ma première série de nus. Un shoot sympa avec mon ami Lionel Daviet (photographe d'Annecy) au bord d'une piscine. La très belle série a plu au directeur de Playboy. C'était assez incroyable comme proposition. Je me suis dit : "Pourquoi pas ?"
Ilona Gachet : l'aventure de la couv'
Avant parution, Ilona a juste vu la photo choisie pour la couverture. Elle s'est réservée la surprise des pages intérieures en feuilletant le produit fini. "Ah, elles sont sympas, finalement !" fut en résumé sa réaction, car la jeune femme n'est pas une habituée du nu.
"Pour la mode, on peut jouer avec le vêtement. Là, on est seule face à l'objectif. Je ne me trouvais pas à mon avantage sur les photos. Puis à force de les voir, je les ai trouvées jolies. C'est compliqué de se trouver jolie en se voyant nue."
"C'est compliqué de se trouver jolie en se voyant nue. A force de voir les photos, je les ai trouvées jolies." - Ilona Gachet
Ce premier shooting dénudé est donc naturel, sans prétention et finalement c'est ce qui a sans doute plu. "Quand on n'est pas une professionnelle du nu, on se cache un peu, on ne fait rien de "vulgaire", on est moins à l'aise. Et certains photographes recherchent cela."
Loin de la playmate sexualisée
La couverture de Playboy est donc un "pur hasard" : "Ma première série de nus. Un shoot sympa avec mon ami Lionel Daviet (photographe d'Annecy) au bord d'une piscine. La très belle série a plu au directeur de Playboy. C'était assez incroyable comme proposition. Je me suis dit : "Pourquoi pas ?"
Ilona Gachet : l'aventure de la couv'
Avant parution, Ilona a juste vu la photo choisie pour la couverture. Elle s'est réservée la surprise des pages intérieures en feuilletant le produit fini. "Ah, elles sont sympas, finalement !" fut en résumé sa réaction, car la jeune femme n'est pas une habituée du nu.
"Pour la mode, on peut jouer avec le vêtement. Là, on est seule face à l'objectif. Je ne me trouvais pas à mon avantage sur les photos. Puis à force de les voir, je les ai trouvées jolies. C'est compliqué de se trouver jolie en se voyant nue."
"C'est compliqué de se trouver jolie en se voyant nue. A force de voir les photos, je les ai trouvées jolies." - Ilona Gachet
Ce premier shooting dénudé est donc naturel, sans prétention et finalement c'est ce qui a sans doute plu. "Quand on n'est pas une professionnelle du nu, on se cache un peu, on ne fait rien de "vulgaire", on est moins à l'aise. Et certains photographes recherchent cela."
Loin de la playmate sexualisée
Affranchie des canons plantureux, l'Annécienne paraît aux antipodes d'une Pamela Anderson. On est en 2020, loin des plastiques plastifiées artificielles.
Ce qu'elle traduit ainsi : "Je n'ai pas de formes opulentes. Je n'ai pas de gros seins. Contrairement à celles qu'on a pu voir dans les anciens numéros de Playboy qui étaient des femmes emblématiques, très belles, très connues. Moi, je débarque d'Annecy, alors que personne ne me connaît et je fais la couv' de Playboy ! Et c'est ça qui est bien justement. Ces photos cassent l'image des Playboy qui montrent la femme vraiment sexualisée, alors que ma série de photo ne l'est pas du tout."
Ilona Gachet playmate moderne qui casse l'image sexualisée de la femme
L'entourage a été surpris
Depuis la publication du magazine, mis à part quelques balourdises entendues les premiers jours, Ilona a surtout eu des réactions très positives. Elle a été très discrète sur sa publication. Son père lui a juste dit que c'était super, mais s'est refusé à voir les photos - "c'est normal." Sa petite s½ur a fait "une tête bizarre" à la vue des clichés publiés.
"Je n'ai pas de formes opulentes. Ces photos cassent l'image des Playboy qui montrent une image de la femme sexualisée." - ilona plamayte et jeune femme moderne
La Haut-Savoyarde commence à répondre à quelques interviews ces jours-ci. Avec humilité, humour et détachement. Elle n'est pas non plus une passionnaria des réseaux sociaux, même si elle y est présente. "Il y aura sans doute des portes qui vont s'ouvrir. Je ne fais pas cela pour la gloire, mais pour le plaisir. D'ailleurs, je ne réponds qu'aux sollicitations qui me plaisent. C'est la raison pour laquelle j'ai un emploi fixe à côté, loin du mannequinat. Je ne me vois pas vivre ailleurs qu'à Annecy. Je n'ai jamais voulu aller à Paris pour en vivre pleinement. C'est juste du plaisir."
Tiré à 100 000 exemplaires, le nouveau Playboy trimestriel est paru mi juillet, 212 pages, version classieuse avec un quart de photos dénudées. On y trouve des articles sur le Darknet, l'exorcisme ou encore une interview de Bill Gates.
Depuis mars dernier, aux Etats-Unis, le magazine créé par Hugh Hefner n'est plus disponible que sur internet.